jeudi 26 janvier 2012

le jeudi, c'est citation... Charles Nodier, décédé un 27 janvier...

ça se passe chez Chiffonnette


Le plus grand des crimes, c’est de tuer la langue d’une nation avec tout ce qu’elle renferme d’espérance et de génie.  »




1844 : Charles Nodier, écrivain français (° 29 avril 1780)

Charles Nodier par Paulin Guérin - Musée national du Château de Versailles.Jean-Charles-Emmanuel Nodier est un écrivain romancier et académicien français, (29 avril 1780 à Besançon - 27 janvier 1844 à Paris). On lui attribue une grande importance dans la naissance du mouvement romantique.


Fruit des amours d'Antoine-Melchior Nodier, ancien oratorien devenu avocat au Parlement de Besançon, et de Suzanne Paris, qui aurait été sa servante, il fut légitimé lors de leur mariage le 12 septembre 17911. Désireux de lui voir faire des études classiques, son père lui apprit le latin, et il lisait dès dix ans des auteurs difficiles.
De son enfance, sa fille raconte qu'il fut mis à l'étude très tôt par son père. S'il montrait du goût pour la littérature et les lettres anciennes, jamais il ne parvint à s'intéresser au domaine des mathématiques et des sciences pures, quoiqu'il fût fort féru d'entomologie – il était membre, grâce à l'influence de son ami Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, de la société entomologique de France très peu de temps après sa fondation – de géologie et de botanique – il rédigea en 1821 avec le même Bory de Saint-Vincent un ouvrage intégrant des remarques sur la faune, la flore et la géologie des côtes françaises et anglaises (ses Promenades citées ci-dessous.) « Rien ne le disposait à l’incrédulité comme les faits réputés sans réplique », dit-elle.
Entre autres anecdotes sur son père, elle raconte que le jeune Charles, âgé de dix ans, tomba éperdument amoureux d'une délicieuse comtesse à laquelle il avoua ses sentiments dans un billet, lui demandant un rendez-vous qu'elle lui accorda. La voyant arriver, il se jeta à ses genoux. La dame le releva et lui donna une formidable fessée. Nodier garda de l'aventure, dit sa fille, une timidité extrême envers les femmes.
Son père fut élu maire de Besançon pour un an en novembre 1790, puis président de tribunal criminel départemental le 28 août 1791. Aussi, le 22 décembre suivant, alors qu'il était à peine âgé de 11 ans, Nodier prononça un discours patriotique à la Société des amis de la Constitution (Club des Jacobins) de sa ville natale, dont il devint membre en 1792. Ce premier exploit au service de la Révolution française ne l’empêcha pas de professer tout au long de sa vie des sentiments royalistes qui lui créèrent des ennuis sous l'Empire. Il n'en fréquenta pas moins les cercles politiques libéraux et même républicains. Nodier était surtout fondamentalement opposé au pouvoir despotique.
En 1793, il suivit des leçons de botanique, d'entomologie et de minéralogie auprès d'un ancien officier du génie, le chevalier Justin Girod de Chantrans. À la même époque, sur l'instance de Girod-Chantrans, il obtint la grâce de la petite nièce de l'abbé d'Olivet, que l'on avait arrêtée pour avoir envoyé de l'argent à un parent émigré, en menaçant son père, qui présidait le tribunal révolutionnaire, de se percer le cœur avec la pointe de son poignard2.
Puis, au début de 1794, son père l'envoya étudier le grec sous la direction d’Euloge Schneider, éditeur d'un Anacréon allemand alors passé de l'état de grand-vicaire de l'évêque constitutionnel de Strasbourg à celui de rapporteur de la commission révolutionnaire extraordinaire du Bas-Rhin, auprès duquel il demeura jusqu'à son exécution le 1er avril3. De retour à Besançon, il prononça en l'église Sainte-Madeleine, lors des célébrations du 28 juillet 1794, un éloge de Joseph Bara et de Joseph Agricol Viala sur l'invitation de la société populaire, club jacobin de la ville4. Puis il partit pour Novilars chez Girod de Chantrans, où il séjourna plus d'un an5.
Destitué de ses fonctions de juge le 18 janvier 1795, Antoine-Melchior Nodier les retrouva le 1er août suivant par un arrêté, puis fut nommé commissaire du Directoire près les tribunaux civil et criminel du Doubs le 2 décembre, avant de devenir professeur de législation à l’école centrale de Besançon, organisée et ouverte le 21 mars 17966. À la même époque, il y fit inscrire son fils comme étudiant7. Là, Nodier eut le futur académicien Joseph Droz pour professeur8 et participa à la création d’une société secrète appelée lesPhiladelphes en 1797.


...

Le 3 janvier 1824, il fut nommé bibliothécaire du comte d’Artois, futur Charles X, au sacre duquel il assista, à Reims, le 29 mai 1825, en compagnie de Victor Hugo, à l'Arsenal, où les Nodier s'installèrent le 14 avril5. Ce poste lui permit de tenir un salon littéraire, le « Cénacle », et de promouvoir le romantismeAlexandre Dumas a donné dans ses mémoires une description de ce salon où se croisèrent tous les futurs grands noms de la littérature romantique française. Après s'être exprimé sur le charme avec lequel Nodier savait conter quelque récit, l'auteur des Trois Mousquetaires poursuit ainsi : « On n'applaudissait pas, non, on n'applaudit pas le murmure d'une rivière, le chant d'un oiseau, le parfum d'une fleur. Mais le murmure éteint, le chant évanoui, le parfum évaporé, on écoutait, on attendait, on désirait encore. Mais Nodier se laissait glisser doucement du chambranle de la cheminée dans son grand fauteuil ; il souriait, il se tournait vers Lamartine ou vers Hugo : "Assez de prose comme cela, disait-il ; des vers, des vers, allons ?" Et sans se faire prier, l'un ou l'autre poète, de sa place, les mains appuyées au dossier d'un fauteuil ou les épaules assurées contre le lambris, laissait tomber de sa bouche le flot harmonieux et pressé de la poésie10. » C'est au cours d'une de ces réunions que fut récité pour la première fois le fameux Sonnet d'Arvers.
Lithographie de Charles Nodier, parue dans la revue Cénacle de la Muse française(1827).
Après la parution d'un recueil de Poésies diverses en 1827, de son important Examen critique des dictionnaires de la langue française en1828 de l'ensemble de ses Poésies et des Mélanges tirés d'une petite bibliothèque en 1829, il commença à écrire en avril 1829 dans laRevue de Paris, où il prépublia presque toute son œuvre jusqu'à sa mort. Le 26 février, il fit paraître un article hostile sur Le Dernier jour d'un condamné dans le Journal des débats, puis, brouillé avec Hugo, peut-être parce que le poète était en train de le supplanter à la tête du Cénacle romantique, fit une allusion venimeuse aux Orientales dans un article sur Byron donné à La Quotidienne, le 1er novembre5.
En janvier 1830, il publia une curieuse fantaisie inspirée par Laurence SterneL'Histoire du roi de Bohême et de ses sept châteaux, puis De quelques phénomènes du sommeil. Le 18 février 1830, sa fille Marie se maria avec Jules Mennessier, secrétaire-rédacteur au ministère de la Justice né à Nancy le 13 avril 1802 qui devint secrétaire du garde des Sceaux en 183211; le couple s'installa à l'Arsenal.
Révoqué le 22 juillet 1830 par Polignac, il fut rétabli dans ses fonctions par Louis-Philippe quand la bibliothèque passa à l'État, le 9 août5.
1832 vit la publication de La Fée aux miettes, de Jean-François les Bas-bleus et le début de l'édition de ses Œuvres complètes qui comprend 14 volumes.
Le 17 octobre 1833, après deux échecs, il fut élu à l’Académie française au siège 25 en remplacement de Jean-Louis Laya. L’année suivante, il fonda avec le libraire Techener leBulletin du bibliophile, auquel il donna régulièrement des notices jusqu'en 1843.
Pour la première fois de sa vie, il menait une existence loin des tumultes, reconnu par ses pairs et apprécié du gouvernement. Son poste de bibliothécaire de l’Arsenal lui donnait accès à de nombreux livres rares et le temps de se consacrer à l’étude des multiples sujets qui l’intéressaient.
Le 10 octobre 1832 naquit sa petite-fille Berthe Mennessier, suivie le 6 janvier 1836 d'Emmanuel Mennessier, fondateur de la branche actuelle des Mennessier-Nodier, puis de Marie-Thècle le 18 octobre 1838 et de Marie-Victoire le 11 février 18425.
Il mourut à l'Arsenal, à Paris, le 27 janvier 1844 à 63 ans. Il était à l'époque membre de la quatrième société du Caveau12. Il fut enterré au cimetière du Père-Lachaise dans une tombe toute proche de celle que vint occuper quelque temps plus tard Honoré de Balzac. Son épouse mourut à son tour à l'Arsenal le 10 juillet 18565.
Victor HugoAlfred de Musset et Sainte-Beuve reconnurent son influence. Il a grandement participé à l'entreprise de redécouverte de la poésie française du xvie siècle, remettant au goût du jour Ronsard. Il a également collaboré avec ses amis TaylorCailleux et Blanchard à la grande œuvre, unanimement admirée à son époque, des Voyages pittoresques de l'ancienne France, véritable monument du pré-romantisme, qui attacha définitivement le sentiment romantique au spectacle émouvant de l'architecture ancienne13.
Son poème Le Vieux Marinier14, publié en 1832 dans la revue Le Talisman, sans écarter l'idée qu'il ait pu directement l'inspirer, peut être vu comme « une anticipation troublante du Bateau ivre qui [projette le lecteur] dans une hallucination mystérieuse dérivant au gré du flux de ses vers magnifiques15 ».
source principale : wikipédia
Bibliographie

rongés / tentation de lire...


Charles Nodier fut l’un des auteurs les plus prolifiques de la langue française. La liste ci-dessous ne reprend qu’une petite partie de ses publications.


  • 1798 : Dissertation sur l'usage des antennes dans les insectes
  • 1800 : Pensées de Shakespeare extraites de ses ouvrages
  • 1801 : Bibliographie entomologique
  • 1802 : La Napoléone, pamphlet
  • 1802 : Stella ou les proscrits, roman
  • 1803 : Le peintre de Salzbourg, journal des émotions d’un cœur souffrant, roman
  • 1804 : Prophétie contre Albion
  • 1804 : Essais d’un jeune barde, recueil de poésie
  • 1806 : Les Tristes, ou mélanges tirés des tablettes d'un suicidé
  • 1808 : Dictionnaire des onomatopées françaises
  • 1808 : Apothéoses et imprécations de Pythagore
  • 1810 : Archéologue ou système universel des langues
  • 1812 : Questions de littérature légale
  • 1815 : Histoire des sociétés secrètes de l'armée
  • 1815 : Napoléon et ses constitutions
  • 1816 : Le vingt et un janvier
  • 1818 : Jean Sbogar, histoire d’un bandit illyrien mystérieux
  • 1819 : Thérèse Aubert, roman d’amour pendant les guerres vendéennes
  •  1820 : Le Vampire, mélodrame - Léonti, jeune gondolier de Venise, séparé depuis longtemps de la jeune Bettina qu’il aime, la retrouve, à son retour dans sa patrie, au milieu d’une fête dont l’harmonie est troublée par un sombre et mystérieux étranger. Une Tyrolienne, habile à pénétrer les secrets de l’avenir, prédit à la jeune Vénitienne qu’elle sera la proie d’un vampire ; mais à peine a-t-elle prononcé ce nom, que le mystérieux étranger, lord Ruthwen, qui n’est autre que le vampire lui-même, lui impose silence. La jeune fille est ramenée chez son père, où son amant et Ruthwen l’accompagnent. Ce dernier parvient à séparer de nouveau les deux amants ; il s’empare de cette jeune fille, et disparaît après s’être abreuvé de son sang. Enflammé du désir de venger son amante, Léonti se met à la poursuite du vampire, et rencontre bientôt un compagnon d’infortune dans Aubry, jeune homme dont le monstre a aussi dévoré la sœur. Unissant leur courroux et leur chagrin, ils jurent de découvrir le traître et de lui faire expier ses crimes par la mort. Un jeune Arabe qu’ils rencontrent dans leurs voyages, se joint à eux, et chacun raconte à son tour une série d’aventures dont les principaux acteurs sont toujours des vampires, ou des victimes de ces spectres dévorants. Bientôt Bettina apparaît à Léonti, et lui annonce que le vampire usurpe à la cour du duc de Modène un rang distingué, qu’il occupe sous le nom de lord Seymour. Abusant de la confiance du prince, il obtient la main de sa fille ; mais au moment de conclure cette union, la princesse est prévenue du danger qu’elle va courir. Une scène concertée entre les trois amis, pour démasquer le vampire, n’ouvre pas les yeux au duc ; la princesse épouse lord Seymour et expire dans la nuit de ses noces. Léonti plonge son poignard dans le cœur du vampire ; Bettina meurt une seconde fois, et on assiste aux funérailles de toutes ces victimes.

     Il règne dans tout cet ouvrage une monotonie de cruauté qui n’est adoucie par aucune transition qui en affaiblisse l’horreur, qui repose agréablement l’imagination. M. Nodier Charles avait promis une suite à lord Ruthwen, sous le titre d’Histoire de ma première vie ; cette suite n’a jamais paru.- http://vampirique.canalblog.com/archives/2011/03/31/20781156.html
  • 1820 : Mélanges de littérature et de critique, 2 volumes
  • 1820 : Adèle, roman
  • 1820 : Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, avec le baron Taylor,
  • 1820 : Romans, nouvelles et mélanges, 4 volumes
  •   1821 : Smarra, ou les démons de la nuit, conte fantastique -  Nodier se serait inspiré du succès du Giaour (1813) de Byron et du Vampire de Polidori. Le prologue se déroule dans une petite ville lombarde : il est minuit ; un amant, Lorenzo, dit sa joie de retrouver sa maîtresse Lysidis, dont il était séparé depuis un an ; il lui avoue les terreurs dont fut hantée sa solitude et célèbre en sa compagnie les mystères de la vie nocturne. Pour la suite je vous conseille de lire le livre...
  • 1821 : Promenade de Dieppe aux montagnes d’Écosse
  • 1821 : Le Délateur, drame
  • 1821 : Bertram, ou le château de Saint-Aldobrand, tragédie
  •   1822 : Trilby ou le Lutin d'Argail, conte fantastique-  Conte à la sensibilité délicieusement enfantine et cruelle, Trilby appartient à l'oeuvre fantastique de Charles Nodier (1780-1844). Insipiré par son voyage en Ecosse, il puise dans les légendes populaire pour créer le personnage attachant du lutin amoureux et facétieux, Trilby, qui fait le bonheur d'un foyer de pauvres pêcheurs. Par cette rêverie romantique, Nodier réinvente la quête du paradis perdu.
  • 1822 : Infernaliana
  • 1823 : Essai sur le gaz hydrogène et les divers modes d'éclairage artificiel
  • 1823 : Dictionnaire universel de la Langue française
  • 1826 : Bibliothèque sacrée grecque-latine de Moïse à saint Thomas d'Aquin
  • 1827 et 1829 : Poésies diverses
  •  1828 : Faust, drame
  • 1829 : Mélanges tirés d’une petite bibliothèque
  • 1830 : Histoire du roi de Bohême et de ses sept châteaux
  • 1830 : De quelques phénomènes du sommeil
  • 1831 : Souvenirs, épisodes et portraits pour servir à l'histoire de la Révolution et de l'Empire, 2 volumes
  • 1831 Les sociétés populaires
  •   1832 : La Fée aux miettes, conte fantastique -  Membre de la société des Jacobins à douze ans, directeur de journal en Dalmatie sous l'Empire, Charles Nodier ne fut pas seulement le bibliothécaire de l'Arsenal, l'hôte charmant, assisté d'une fille non moins charmante, autour duquel se réunit le premier Cénacle. Ouvert à tout ce qui est populaire et primitif, ami du lutin, de la sorcière et de la fée, il a étendu le champ de l'imaginaire romantique, exploré le monde des rêves, dit l'importance du cauchemar et des "phénomènes du sommeil" qui seuls rendent supportable la vie sociale et la vie tout court : qu'ils soient écossais ou illyriens, les contes de Nodier sont un hommage à la douceur consolante de la déraison.
  •    1832 : Mademoiselle de Marsan, conte fantastique
  • 1832 : Jean-François les Bas-bleus
  • 1832 : Rêveries littéraires, morales et fantastiques
  • 1832 : Souvenirs de la jeunesse
  • 1833 : Le dernier banquet des Girondins
  • 1833 : Trésors des fèves et fleurs des pois
  • 1834 : Notions élémentaires de linguistique
  • 1834 : Du langage factice appelé macaronique
  • 1834 : M. Cazotte
  • 1835 : La Péninsule, tableau pittoresque, contes en prose et en vers
  • 1835-1836 : La Saône et ses bords
  • 1836-1837 : La Seine et ses bords
  • 1837-1840 : Paris historique, 3 volumes
  •  1837 : Inès de Las Sierras
  • 1838 : Les quatre talismans et la légende de sœur Béatrix
  • Bonaventure Desperiers
  • 1839 : La neuvaine de la chandeleur et de Lydie
  • 1840 : Souvenirs et portraits de la Révolution
  • 1842 : Description raisonnée d'une jolie collection de livres
  • Stances à M. Alfred de Musset
  • 1844 : Journal de l'expédition des Portes de Fer
  • Détails sur le produit 1844 : Franciscus Columna Deux amateurs de livres, à la fin du XIXe siècle, disputent de l'introuvable édition d'un ouvrage imprimé à Venise en décembre 1499. Un hasard heureux - ce dieu des collectionneurs - le leur met entre les mains ; et cette occasion inespérée donne naturellement lieu à l'évocation du destin de ce livre étrange. L'auteur en est Franciscus Columna, son sujet, l'amour impossible qu'il voua à la belle Polia. Ce Combat d'Amour en Songe, que nous connaissons désormais sous le titre de Songe de Poliphile, évoque la traversée de paysages inouïs, des promenades dans des jardins de ruines, la rencontre de divinités oubliées, la quête sans fin non d'un " divers ", comme on le crut souvent, mais d'un brillant éblouissement, d'un reflet de la beauté et d'un corps singulier, amour d'une vie, chanté par-delà la mort. Ce récit, d'allure borgésienne, est le dernier qu'ait écrit Charles Nodier
  •  Détails sur le produit L'amateur de livres  - Charles Nodier ne fut pas seulement le merveilleux conteur fantastique que nous connaissons. Il aima aussi jusqu'à l'obsession les vieux bouquins et les éditions rarissimes. Au-delà de textes aussi savoureux que l'Amateur de livres et le Bibliomane, cette douce folie, qualifiée par lui-même de " monomanie ", lui permit de rencontrer au fil des pages plusieurs auteurs bizarres dont il s'est plu à nous révéler l'existence dans sa Bibliographie des fous. Ces textes étonnants et fort drôles, jusqu'alors dispersés dans des publications éphémères, se devaient d'être regroupés à l'attention de tous les fous de livres et de lecture. De l'elzévir comme objet de volupté ! De la lecture comme acte érotique !

quelques vieux souvenirs de lecture... des envies de retrouver le fantastique en littérature en ce moment...

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