vendredi 4 mai 2012

journal de bord semaine 18, vendredi





Rosée de mai,
Fait tout beau ou tout laid

Pictogramme météo
 Le matin, le brouillard risque de réduire la visibilité avec un après-midi particulièrement ensoleillé. Le ciel de la soirée sera complètement dégagé 


La température minimum prévue est de 10°C et le maximum de 19°C.  ça va mieux ! toujours sous médocs mais  la grosse crise semble passée... pourvu que ça dure !

 lecture en cours
Challenge Balzac, terminé le tome 7

Yuko - challenge Justice
Ogresse de Paris  - Challenge des Fous
BalzacQuestAbsolute01.jpg La Recherche de l’Absolu 
excellent 
C’est un problème moral que soumet ici Balzac à l’attention du lecteur : celui des droits de l’individu supérieurement doué au sein de la société, les déchirements du génie pris entre la passion de ses recherches scientifiques et l’affection pour sa famille qu’il finit par ruiner.
À Douai, la maison Claës abrite une des familles les plus célèbres et plus authentiquement flamandes de la région. Balthazar Claës, homme riche et cultivé mène la vie heureuse d’un grand bourgeois flamand. Il a été l’élève de Lavoisier avec lequel il a étudié la chimie. Il adore la femme qu’il a épousée en 1795, et le bonheur de la famille est complet, jusqu’au jour où, en 1810, Balthazar reçoit la visite d’un mathématicien polonais devenu soldat pour gagner sa vie. L’homme expose à Claës le point précis où il en est arrivé dans sa tentative de décomposer les corps simples afin de découvrir le principe de la matière.
Après le départ de l’officier polonais, Balthazar est pris par le démon de la recherche. Saisi d’une véritable fièvre, il passe de coûteuses commandes de produits chimiques, il s’enferme dans son laboratoire de chimie avec son valet, il néglige sa femme et ses quatre enfants, et il conduit sa famille à la ruine. L’intrigue oppose la famille et le dévouement filial à la recherche obsessionnelle du savant, toujours sur le point de trouver l’absolu et toujours échouant, jusqu’à sa mort. Le roman couvre une longue période (1810-1832) qui suit les ruines successives de la famille Claës. Chaque fois, la fortune est miraculeusement reconstituée, grâce à la prévoyance de la mère qui meurt de désespoir, puis à la sagesse et à la fermeté de la fille aînée, Marguerite, que l’on pourrait rapprocher d’Eugénie Grandet dans son rôle de jeune fille modèle. Marguerite dirige de fait la maison, tout en laissant à son père l’illusion qu’il garde son autorité sur la famille. La déchéance de Balthazar est décrite avec passion et minutie par un Balzac lui-même ébloui par l’idée d’absolu. Le roman offre aussi un tableau éclatant des mœurs de la ville de Douai et des splendeurs de la maison Claës.


Pierre Vidal (illustrateur) L’Illustre Gaudissart
excellent 
Ce récit en forme de pamphlet drolatique force un peu le trait sur un personnage censé représenter l’homme de la monarchie de JuilletFélix Gaudissart est suractif, il séduit, il est efficace, comme cette société moderne sur laquelle Balzac ironise souvent, dont il déplore le matérialisme frénétique, et qui produit pour produire sans connaître le but de son agitation. Gaudissart sait tout, est allé partout, connaît tout, mais il ne comprend pas tout. Il n'a de talent que pour le commerce et la vente, comme on le voit à ses brillants débuts lorsqu'il sauve du désastre César Birotteau.
Balzac réussit ici à l’écrit ce que Daumier obtenait par le dessin : une caricature d’un personnage capable de vendre n’importe quoi, mais qui se trouve confronté à plus malin que lui et qui, à force de vendre du vent, finira par en acheter lui-même. Un vieux vigneron tourangeau réussira à lui vendre du vin qu’il ne produit plus depuis longtemps.

BalzacSeashoreDrama.jpg Un drame au bord de la mer 
Nous somme en 1821. Face à l'Océan à la pointe d'une presqu'île bretonne, un jeune homme Louis médite  sur l'avenir. Son amie Pauline sort du bain et l'appelle à continuer leur promenade matinale. Ils croisent un pêcheur dont la pauvreté les émeut. Après lui avoir promis de lui offrir de quoi dîner copieusement, les deux jeunes gens poursuivent vers Batz le chemin qu'il leur indique et sur lequel il les retrouvera plus tard. Tous trois se rejoignent bientôt et parviennent auprès d'un promontoire rocheux que les jeunes gens voudraient explorer. Bien que leur compagnon les prévienne qu'un homme vit là et que nul dans le pays ne s'y aventure, la curiosité l'emportant, ils s'avancent et découvrent alors devant une grotte un être aussi immobile que le granit qui l'entoure, dont seuls les yeux s'animent un instant. Impressionnés par cette vision, ils supplient le pêcheur de leur donner la clef de l'énigme que constitue cet étrange personnage. Celui-ci leur confie alors l'histoire –  dont il est seul dans le pays à connaître le fin mot – de ce farouche marin, Cambremer, qui a fait vœu de s'exposer face à l'Océan et de s'y confondre avec le roc pour expier la mise à mort de son fils, un dévoyé dont il s'est fait le justicier. Joseph, son frère et Pérotte, sa nièce, assurent désormais la subsistance de celui qui est devenu l'homme au vœu. Les jeunes gens écourtent leur périple et rentrent au Croisic, le deuil dans l'âme. Pauline, inquiète de l'effet produit sur Louis par cette tragique histoire et les « visions » qui en résultent, l'incite à en faire le récit, pour s'en délivrer.. Ainsi se termine la longue lettre à l'oncle, qui n'est autre que le conte philosophique Un drame au bord de la mer.
prochain volume : tome 8 - Gobseck, la fille aux yeux d'or, le contrat de mariage, Melmoth réconcilié

Flag of Serbia.svg Commencé hier soirDans le noir de Svetlana Velmar Jankovic 
 Une traversée du siècle évoquée par le regard rétrospectif d'une vieille dame indigne, drapée dans sa dignité hors de saison.- http://mazel-au-fil-des-livres.blogspot.fr/2012/05/dans-le-noir-de-svetlana-velmar.html

revue de presse 

visite de blogs... 
comme tous les jours...   Lali -  Entre Lápis e Pincéis -

 le nouveau site de Madame Charlotte...

quelques tentations de lecture...

programme télé
 bof  ! un livre passionnant en cours...

ça se passe aujourd'hui...
 vivement dimanche !

c'était hier...


1897 : Incendie du Bazar de la Charité à Paris, qui fait cent vingt morts. Ce fait inspirera à Gaston Leroux Le Fantôme de l'Opéra.

Vers 16 h 30 survient l'accident fatal : la lampe de projection du cinématographe a épuisé sa réserve d'éther et il faut à nouveau la remplir. Monsieur Bellac le projectionniste, demande à son assistant Grégoire Bagrachow5, d'allumer une allumette mais l’appareil est mal isolé et les vapeurs d'éther s’enflamment.
Quelques instants après, alors que les organisateurs - parmi lesquels figurent le duc d'Alençon - ont été informés de l'accident et commençaient déjà à faire évacuer, dans le calme, les centaines de personnes présentes dans le hangar, un rideau prend feu, enflamme les boiseries puis se propage au vélum goudronné qui sert de plafond au Bazar. Un témoin dira : « Comme une véritable traînée de poudre dans un rugissement affolant, le feu embrasait le décor, courait le long des boiseries, dévorant sur son passage ce fouillis gracieux et fragile de tentures, de rubans et de dentelles. »
Au grondement de l'incendie répondent les cris de panique des 1 200 invités qui tentent de s'enfuir en perdant leur sang-froid. Certaines personnes tombent et ne peuvent se relever, piétinées par la foule des fuyards, pris de panique.
La duchesse d'Alençon dira à la jeune comtesse Mathilde d'Andlau : « Partez vite. Ne vous occupez pas de moi. Je partirai la dernière. »
À l'extérieur les pompiers arrivent sur les lieux cependant que des grappes humaines surgissent du bazar, transformé en brasier. Quelques-uns des visiteurs tentent de se sauver par la cour intérieure : ils seront sauvés grâce à l’intervention des cuisiniers de l’Hôtel du Palais, MM. Gomery et Edouard Vaudier, qui descellèrent trois barreaux des fenêtres des cuisines pour les aider à s’extirper de la fournaise.
Un quart d’heure à peine après le début de l’incendie, tout est consumé : le hangar n’offre plus l’aspect que d’un amoncellement de poutres de bois calcinées, mêlées de cadavres atrocement mutilés et carbonisés.- wikipédia


1945 :Libération du camp de concentration de Neuengame.


L’armée britannique libéra le camp de concentration de Neuengamme, le 4 mai 1945. Le registre des décès indique qu’au 10 avril 1945, environ 40 000 prisonniers avaient péri dans le camp. Plusieurs milliers d’autres moururent avant la libération du camp en mai 1945. Au total, plus de 50 000 déportés, soit près de la moitié des détenus, moururent à Neuengamme avant la libération.
http://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=239

illustration : La tour de la mémoire à Neuengamme




naissances :
1904 : Oum Kalthoum, cantatrice et actrice égyptienne († 3 février 1975).
1907 :Maxence Van der Meersch, écrivain français († 14 janvier 1951).
1927 : Jacques Lanzmann, écrivain français († 21 juin 2006).
1929 :Roland Giguère, poète et peintre québécois († 17 août 2003).
















décès :
1600 : Jean Nicot, diplomate français (° 1530).
1713 : Stefano Maria Legnani, peintre italien (° 16 avril 1661).
1824 : Joseph Joubert, moraliste et essayiste français (° 7 mai 1754).
1976 : Henri Bosco, écrivain français (° 16 novembre 1888).
1992 : Henri Guillemin, historien et polémiste français (° 19 mars 1903).


citations du jour : 

"Il est ainsi des coins dont, on ne sait pourquoi, l'aspect vous charme, vous prend sans résistance, vous fait soudainement reconnaître et aimer la beauté. Souvenirs inconscients, rappelés obscurément dans les profondeurs de la mémoire ? Rappel de vieilles images ? Réalisation d'un idéal lentement formé au fond de l'être ?" - Maxence Van der Meersch,



Le poète est un sismographe qui enregistre les tremblements d'être. - Roland Giguère


Il y a des indulgences qui sont un déni de justice. - Joseph Joubert,


Ne sommes-nous pas, comme le fond des merspeuplés de monstres insolites ? - Henri Bosco,


juste pour le plaisir...
le peintre du jour : Stefano Maria Legnani,


Voyage autour du livre
 trouvés au cours de mes vagabondages de la journée...

poser son livre et dormir

sources régulières :
éphéméride : wikipédia
dicton du jour : http://www.saint-dicton.com/

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