mardi 3 janvier 2012

née un 3 janvier : Marie Darrieussecq


1969 : Marie Darrieussecq, romancière française.

Marie Darrieussecq, née le 3 janvier 1969 à Bayonne, est une écrivaine et psychanalyste1 française.


Marie Darrieussecq passe son enfance dans un petit village du Pays basque auquel elle reste d'ailleurs très attachée, et où elle revient régulièrement2.
Marie Darrieussecq fait sa scolarité au lycée Cassin à Bayonne où en 1986 elle a obtient un bac lettres. S'ensuivent deux années (1988-1990) en hypokhâgne et khâgne B/L au lycée Michel Montaigne de Bordeaux, puis l’École normale supérieure (rue d'Ulm) à Paris en 1990 et l'agrégation de lettres modernes en 1992, dont elle sort sixième3. Elle poursuit ses études de lettres à la Nouvelle Sorbonne (Paris III) et Jussieu (Paris VII). En 1997, elle soutient sa thèse Autofiction et ironie tragique chez Georges PérecMichel LeirisSerge Doubrovsky, et Hervé Guibert, sous la direction de Francis Marmande.
En 1988, Marie Darrieussecq reçoit le prix du jeune écrivain de langue française pour sa nouvelle La Randonneuse4.
Après avoir rédigé quelques premiers ouvrages repérés par de nombreux éditeurs (GrassetLe SeuilFayard3), elle publie son premier roman, Truismes, en septembre 1996, chez P.O.L. Rédigé pendant qu'elle terminait son doctorat5 et qu'elle était chargée de cours à l'université Lille 3, l'œuvre connaît un grand succès6.
Truismes se vend à près de 300 000 exemplaires7. Il est également traduit dans une trentaine de langues8Jean-Luc Godard en achète les droits d'adaptation9.
En 1998, l'écrivain Marie NDiaye l'accuse d'avoir « singé » certaines de ses œuvres pour rédiger Naissance des fantômes10,11.
En 2007, à l'occasion de la publication de Tom est mortCamille Laurens accuse Marie Darrieussecq de « plagiat psychique »12,13.
L'année suivante elle traduit du latin les Tristes pontiques d'Ovide.
Rapport de police, son premier essai, consacré au thème du plagiat, parait en 2010.
En 2011, elle publie Clèves, roman sur l'éveil à la sexualité d'une jeune fille des années 1980.
Depuis janvier 2007, elle est une des marraines de l'association Bibliothèques sans frontières.
info toute fraîche : 
Dès aujourd'hui, les auditeurs de France Culture auront le plaisir - ou pas - de découvrir deux nouvelles voix dans Les matins de France Culture. La radio annonce en effet qu'elle vient de recruter deux petits jeunes, qui interviendront matutinalement, pour quelques beaux propos. 
Marie Darrieussecq et Gilles Kepel rejoignent donc la matinale, et comme le hasard fait bien les choses, c'est en plus l'anniversaire de Marie aujourd'hui. 
Les Matins de Culture, c'est de 6h30 à 9h, avec tout un défilé d'invités et de chroniqueurs, encadrés par Marc Voinchet. 
Choses vues par Marie Darrieussecq, est une chronique de lieux en lieux, de dates en dates, avec un goût pour la fiction, les métaphores, les images, les fantômes, les animaux, les planètes et pas seulement la Terre, les petites chansons, le téléphone, le vélo et les inventions humaines. Spécialiste de rien, curieuse d'un peu tout, Marie Darrieussecq racontera des histoires et réfléchira sur l'air du temps - et sur l'air du tradéridéra et tralala.
source Actualitté Par Cécile Mazin, le mardi 03 janvier 2012 à 08:37:31

bibliographie
romans

source principale : wikipédia

souvenir de lecture

Difficile d’écrire son histoire lorsqu’on habite dans une porcherie et, qui plus est, lorsqu’on est devenue une truie. Car telle est l’extraordinaire aventure de la narratrice de cette fable terriblement sensuelle, qui se métamorphose sous les yeux stupides de son ami Honoré, prend du poids, se découvre une soudaine aversion pour la charcuterie, se voit pousser des seins surnuméraires, et finit, bien obligée, par quitter la parfumerie dont elle était l’hôtesse très spéciale...
Tantôt humaine, tantôt animale, elle erre dans les égouts et dans les jardins publics où elle se nourrit de débris végétaux, elle met bas ses porcelets, devient l’égérie du futur président de la République avant d’être la maîtresse d’un très séduisant loup qui se nourrit de livreurs de pizzas et manquer finir sa vie dans l’assiette de sa propre mère.
Derrière ces aventures porcines se profile une société aux prises avec un extrémisme obsessionnel de la vie saine mais de fait corrompue, une vaste ferme des animaux où les achats se règlent en Euro ou en Internet Card, où charlatans et fous mystiques se disputent le pouvoir.
Le récit de cette modification se double donc d’un conte moral où l’œuvre d’imagination affiche ses intentions de satire sociale. Se plaçant d’emblée sous l’égide de Knut Hamsun, de la glèbe et de la sauvagerie attenante à l’humain, la narratrice, truie endiablée, permet au lecteur de renouer avec des plaisirs de lecture qui viennent de très loin.

Après avoir bien aimé "truisme", je n'ai pas été tentée par un autre roman... possible que ce soit un oubli ou une erreur. A vous de me conseiller...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire