mardi 6 mars 2012

j'ai lu : Les souliers bruns du quai Voltaire de Claude Izner

Les souliers bruns du quai Voltaire de Claude Izner 


Paris divisé gronde et se passionne pour le procès du siècle : l'affaire Dreyfus. Tandis que Zola rédige son célèbre J'accuse, Victor Legris et Joseph Pignot se trouvent mêlés malgré eux à une série de meurtres qui frappent bouquinistes et habitués du quai Voltaire. Dans cette ambiance délétère, les deux hommes tentent d'assembler les pièces éparses d'un bien étrange puzzle.

Biographie de l'auteur

Claude Izner est le pseudonyme de deux soeurs, Liliane Korb et Laurence Lefèvre. 
Liliane a longtemps exercé le métier de chef-monteuse de cinéma, avant de se reconvertir bouquiniste sur les quais de la Seine, qu'elle a quittés en 2004. Laurence a publié deux romans chez Calmann-Lévy, Paris-Lézarde en 1977 et Les Passants du dimanche en 1979. Elle est bouquiniste sur les quais. Elles ont réalisé plusieurs courts métrages et des spectacles audiovisuels. Elles écrivent ensemble et individuellement depuis de nombreuses années, tant pour la jeunesse que pour les adultes. Les enquêtes de Victor Legris sont aujourd'hui traduites dans huit pays.
 polars historique chez  Samlorcommencé le 5 mars... 
petits meurtres dans le monde des bouquiniste du quai Voltaire... je retrouve avec plaisir Victor Legris et tout son entourage. Un plaisir simple et facile à lire.


terminé le 8 mars...
la promenade chez les bouquinistes était très agréable ; petite déception tout de même avec le côté para-normal de la fin... quelle idée bizarre de faire renaître de ses cendres le fameux comte de Saint-Germain. 

La tradition des bouquinistes débute aux alentours du xvie siècle avec des petits marchands colporteurs. Sous la pression des libraires, un règlement de 1649 interdit les boutiques portatives et l’étalage de livres sur le Pont Neuf. Le pouvoir à l'époque était assez soucieux de limiter les marchés parallèles non soumis à la censure. Les libraires ambulants sont donc, selon la période, chassés puis réintégrés sous agréments.

Le terme « bouquiniste » apparaît dans le dictionnaire de l'Académie française en 1789. En 1859, des concessions sont mises en place par la ville de Paris et les bouquinistes peuvent s'établir à des points fixes. Chacun a droit à 10 mètres de parapet pour un droit annuel de tolérance de 26,35 F et 25 F de patente. Les ouvertures se font du lever au coucher du soleil. Enfin, c'est en 1930 que les dimensions des « boîtes » sont fixées.
Installés sur plus de trois kilomètres le long de la Seine et déclarés patrimoine mondial de l'UNESCO, les 240 bouquinistes parisiens exploitent 900 « boîtes vertes » où sont exposés quelque 300 000 livres anciens d'occasion et un très grand nombre de revues, timbres et cartes de collection1.

[PDF] « Histoire des bouquinistes »Le Parapetno 53, juin 2007


 

 Le Bouquiniste Mendel 
 est une nouvelle de l'écrivain autrichien Stefan Zweig
publié pour la première fois en France en 1935.


Dans les faubourgs de Vienne, quelques années après la fin de la Première Guerre mondiale. Pris d'une impression de déjà-vu, un homme se rend compte qu'il se trouve dans le café Gluck (angle de l'Alserstrasse), refait à neuf depuis, où il avait coutume de rencontrer le bouquiniste Jacob Mendel, alors qu'il cherchait des documents pour faire des recherches sur le mesmérisme.

 Il apprend alors de la bouche de Madame Sporschil, la vieille "femme des lavabos", la fin pitoyable de l'homme, qui de son vivant était un véritable catalogue vivant, capable d'enregistrer et de retrouver les références d'un nombre incommensurable de livres.

 Trop vieux pour avoir été appelé sous les drapeaux, et ne lisant pas les journaux, Mendel n'était pas au courant du déclenchement de la guerre. Aussi, celui-ci continuait sa correspondance avec les pays ennemis, se plaignant entre autres de ne pas recevoir les catalogues de collections qu'il avait demandés. 

Convoqué par la police secrète, il s'avère être ressortissant russe, et passe une bonne partie de la guerre dans un camp de concentration, avant d'en être libéré du fait de ses hautes relations. Mais, cassé par cette accusation, il ne parviendra jamais à refaire son travail comme par le passé, et finira par mourir sans le sou. Le dernier ouvrage qu'il ait eu dans les mains, et qui restera au final dans la poche de Madame Sporschil, est le deuxième tome du Bibliotheca Germanorum erotica et curiosa de Hayn.


"Le bouquiniste Mendel" est une nouvelle de Stefan Zweig tirée du recueil "La Peur"
Source: http://fr.shvoong.com/books/novel-novella/1708064-le-bouquiniste-mendel/#ixzz1oRkMr4yE






Le comte de Saint-Germain est un aventurier du xviiie siècle, probablement né entre 1690 et 1710 et décédé à Eckernförde (Schleswig) en 1784.

Saint-Germain, personnage exceptionnel qui, amusé par les rumeurs, ne les a jamais démenties, reste dans l'histoire car il symbolise le plus vieux rêve de l'homme : l'immortalité.
Il était habillé de vêtements couverts de bijoux, n'absorbait que des pilules, du pain et du gruau et parlait et écrivait le grec, le latin, le sanscrit, l'arabe, le chinois, le français, l'allemand, l'anglais, l'italien, le portugais et l'espagnol [réf. souhaitée]. Il peignait et, virtuose au clavecin et au violon, il composait aussi de la musique. Il aurait été très versé en chimie et alchimie. Les gens de l'époque croyaient qu'il avait accompli le Grand Œuvre alchimique qui apporte l'immortalité. On lui attribue d'ailleurs l'ouvrage d'alchimie La Très Sainte Trinosophie, mais cela n'est pas prouvé et souvent contesté. Il avait une grande passion pour les pierres précieuses, dont il avait toujours de grandes quantités [réf. nécessaire], souvent d'une grosseur extraordinaire, et affirmait détenir un secret permettant de faire disparaître les défauts des diamants.
Les croyances populaires lui prêtaient le souvenir de ses vies antérieures et une sagesse correspondante : il aurait disposé d'un élixir lui ayant donné une vie très longue, de deux à quatre mille ans d'après lui, ce qui lui permettait de raconter les noces de Cana ou les intrigues de la cour de Babylone. Dans une lettre du 15 avril 1760 à Frédéric IIVoltaire disait de lui « C’est un homme qui ne meurt point, et qui sait tout » et Frédéric II l'appelait « l'homme qui ne peut pas mourir ». Chamfort semble sur ce point plus modéré puisqu'il rapporte seulement que, si l’on demandait à son domestique : « Est-il vrai que votre maître a trois cents ans ? », l’homme répondait : « Je ne puis vous le dire : il n’y a que cent ans que je suis à son service4. »
Le compositeur Rameau se souvenait d'avoir vu Saint-Germain en 1701. La comtesse de Cergy l'avait vu à Venise, où elle était ambassadrice, 50 ans plus tôt.
Ce sont en réalité les manières et l'originalité de Saint-Germain, et notamment sa façon de conter l'Histoire de France comme s'il en avait connu les protagonistes (François Ier et consorts), qui lui valent dans les années 1750 certaines faveurs auprès de quelques représentants de la cour, à commencer par Madame de Pompadour. Plusieurs extraits des Mémoires5 de Casanova corroboreront l'idée selon laquelle le comte « témoignait » effectivement avec beaucoup de réalisme des époques les plus reculées (une anecdote est donnée dans laquelle le comte laisse croire à sa présence au Concile de Trente). Saint-Germain est aussi présenté par Casanova comme « savant, [parlant] parfaitement la plupart des langues ; grand musicien, grand chimiste, d'une figure agréable ». Son intérêt pour la recherche de moyens propres à augmenter la durée de la vie humaine eut aussi pour effet d'augmenter les rumeurs courant déjà sur sa longévité supposée hors du commun.
Il convient aussi d'insister sur le rôle du comédien Gauve (alias "milord Gor", ou "Gower", ou "Qoys"), mentionné ci-dessus, se faisant passer pour le Comte dans les quartiers populaires de Paris, dans l'édification de la légende. Ce dernier, qui décrit avec force détails et persuasion de soi-disant entrevues avec le Christ et certaines figures de l'Antiquité chrétienne, contribue grandement à la naissance et à l'amplification de la rumeur d'immortalité. Jean-Pierre-Louis de Luchet, inventeur, dans ses Mémoires authentiques pour servir à l'histoire du comte Cagliostro (Berlin, 1785), d'une rencontre aussi baroque que fantasmagorique entre Saint-Germain etCagliostro, mentionne également ce lord Gor, ou Gauve, qu'il assimile abusivement au comte.
Obligé de fuir la France en 1760 sous la pression de sombres affaires [réf. nécessaire], ce dernier voyagea en Prusse, Russie, Italie, Angleterre, et Autriche (où on le vit souvent à Vienne, « quartier général des Rose-Croix ») et s'arrêta finalement à la cour du landgrave de Schleswig-Holstein, alchimiste fervent.
Des hypothèses ont circulé sur ses actions d'espionnage, mais au profit de qui ? Il aurait été au moins agent triple, tandis que diverses allégations rapportent son attachement au principe monarchique ou même à l'hégémonie allemande rosicrucienne. [réf. nécessaire]
Selon la marquise de Créquy, il soutira cent mille écus en quatre ans à Madame d'Urfé, pour la cabale et la pierre philosophale. [réf. nécessaire]
Casanova a raconté son entrevue à La Haye avec le Comte, vêtu d'un costume d'Arménien[réf. nécessaire], le même que l'on prêtait au Juif errant, autre incarnation du mythe de la longévité perpétuelle, mythe qui disparut incidemment au xviie siècle. Mais Casanova soupçonna le Comte de prestidigitation et d'imposture.
Goethe aurait été un de ses disciples. Napoléon III, initié aux Carbonari (« maçonnerie » du bois) s'intéressa au Comte de Saint-Germain et chargea la police de rassembler aux Tuileries tous les indices possibles le concernant. Ce dossier aurait brûlé lors de l'incendie qui ravagea ce Palais parisien en 1871, ce qui fait qu'il ne reste presque plus aucune trace de l'identité réelle ou prétendue de Saint-Germain.
Plusieurs auteurs joueront assez vite un rôle dans la propagation d'une légende qui dépassera bien vite la réalité historique. Etteilla affirme notamment, lorsque les journaux annoncent la mort du Comte, qu'il y a eu confusion sur l'identité réelle du décédé, que le vrai Comte de Saint-Germain, son maître direct depuis vingt ans, vrai cabaliste et magicien hermétiste, auteur de L'entrée au palais fermé du roi (1645)6, est toujours en vie, habite en Amérique, et se porte à merveille .
Quelque assertions de l'abbé Barruel7 entretiendront par la suite la légende sur l'immortalité de Saint-Germain, après maîtrise de la métempsychose. Mademoiselle Lenormand8 n'accrédite pas moins l'idée de sa survivance durant le Premier Empire, et le baron de Gleichen, en ses Souvenirs (Denwürdigkeiten, 1847)9, défendra l'idée d'un comte de Saint-Germain ayant vécu depuis l'Antiquité.
Le comte de Saint-Germain inspira par la suite de nombreuses œuvres de fiction jusqu'à l'époque contemporaine, et devint aussi une figure importante au sein de la Société théosophique où l'on finit par le considérer, entre autres, suite à une vision de la médium Annie Besant, comme la réincarnation de Christian Rosenkreutz et de Francis Bacon.
Bien que dans certaines revues sur le paranormal ( voir le dernier (Top secret) numéro 59), on prétendrait que le comte serait le premier voyageur temporel. Voyageur temporel=Voyage dans le temps. (Voir aussi Voyage dans le temps).
Il apparaît dans
On le retrouve aussi dans le jeu vidéo Castlevania: Curse of Darkness, où il est un boss qui peut arrêter le temps.
Il a également inspiré le Comte Millénaire, faiseur d'Akuma, à Katsura Hoshino, auteur du manga D.Gray-Man (Ref : Volume 1, fiche personnage)
À la télévision :

voir : 

source principale : wikipadia


2 commentaires:

  1. Bonjour Mazel,

    je ne sais trop comment te joindre à propos du concours que tu as remporté il y a quelques temps sur mon blog (http://nahe-lit.blogspot.com). Peux-tu prendre contact avec moi l'onglet "Me contacter" sur mon blog ? Merci et à bientôt !

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    1. que se passe-t-il avec ce concours ? j'avoue n'avoir plus souvenir d'y avoir participé, j'ai une mémoire pleine de trous...
      bonne soirée
      bises

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