jeudi 15 novembre 2012

La Messe de l'athée de Honoré de Balzac


balzac la messe de l'athee 
tome 10 : l'enfant maudit, la messe de l'athée, l'interdiction, Falcino Cane, la vieille fille, la confidence de Ruggieri, Gambara

Le chirurgien Desplein, maître d’Horace Bianchon (le médecin le plus « réapparaissant » de la Comédie humaine), est présenté pour la première fois. Il sera encore maintes fois cité dans Illusions perduesLa Rabouilleuse3. Ce personnage fondamentalement honnête, violent dans son athéisme déclaré, croyant fanatique dans la science, et uniquement en elle, cache un secret que son élève découvre par hasard. Bianchon surprend Desplein en train d’écouter une messe dans l’église Saint-Sulpice. Intrigué par la conduite de son maître, contraire aux idées qu’il professe, Bianchon se livre à une véritable surveillance du chirurgien jusqu’au jour où, ayant vérifié que Desplein assiste quatre fois l'an à une messe, Bianchon lui demande franchement des explications.
Desplein ne cache nullement son passé et se confie alors à son élève. Ainsi commence le récit principal.
La Messe de l'athée - Balzac - Livre audio gratuit - Au Fil des Lectures a été lui aussi dans la misère, il a survécu difficilement dans le lieu que Bianchon a fréquenté : la maison des Quatre-Vents, c'est-à-dire le « bocal aux grands hommes » où Daniel d'Arthez a lui-même séjourné et qui deviendra dans la Comédie humaine le Cénacle.
 Alors qu’il mourait de faim, le chirurgien a trouvé aide et secours en la personne d’un homme aussi pauvre que lui : un porteur d’eau auvergnat qui lui a fourni aide et nourriture. Le vieil homme a recueilli l’étudiant (alors promis à un brillant avenir), lui tenant lieu de père, et il a eu la joie d’assister aux premiers succès de son protégé. 
Mais Desplein n’a pu sauver son ami de la mort. Il a fondé alors, à sa mémoire, une messe trimestrielle à Saint-Sulpice car le porteur d'eau était un croyant naïf et fervent.
personnages :
Desplein, docteur en médecine, est un personnage de la Comédie humaine d'Honoré de Balzac. Il a été créé d'après le chirurgien Guillaume Dupuytren.
Il est un illustre chirurgien à l'Hôtel-Dieu de Paris, et le professeur d'Horace Bianchon.
Le roman La Messe de l'athée raconte que Desplein, qui est un athée avoué, fait célébrer une messe pour un défunt bienfaiteur.
En 1819, dans le roman Ferragus, il essaie de sauver Clémence Desmarets mourante.
Il apparaît également dans l'Interdiction.
Horace Bianchon, docteur en médecine, est un personnage de la Comédie humaine d'Honoré de Balzac.
Né en 1797, originaire de Sancerre, Bianchon fait sa première apparition dans La Comédie humaine en 1818 dans César Birotteau. Neveu de Jean-Jules Popinot et élève deDesplein, brillant étudiant, intègre, fidèle en amitié et de bonne compagnie, on le retrouve tout au long de la Comédie humaine dont il soigne pratiquement tous les personnages.
C'est une personnalité à la fois indispensable (on le croise sans cesse), mais peu précisée (on connaît mal sa vie privée). Bianchon est l'équivalent littéraire du prêtre, sorte de bienfaiteur de l'humanité qui s'efface derrière sa fonction.
Il fait partie du Cénacle, groupe comprenant des hommes de talents dans les disciplines les plus diverses : dessin, peinture, poésie, écriture, sciences dont Louis Lambert fait aussi partie. On y retrouve, entre autres, le peintre Joseph Bridau, le caricaturiste Jean-Jacques Bixiou, l'écrivain Daniel d'Arthez et, plus tard, le dandy Lucien de Rubempré.
1818- Horace est cousin d'Anselme Popinot, le fidèle employé de César Birotteau. Il ne fait qu'une courte apparition dans ce roman pour assister au bal de César Birotteau et rencontrer son cousin. Il est encore étudiant en médecine.
1819. Dans Le Père Goriot, toujours étudiant, il suit les cours de Cuvier et il mange le dîner comme un pensionnaire externe de la pension Vauquer où il se lie d'amitié avec Eugène de Rastignac. Eugène qui lui confie la situation désespérée du père Goriot lorsque ce dernier tombe dans la déchéance. Bianchon prodigue tous les soins possibles au vieux vermicellier, en vain. Il prodigue aussi des soins à Vautrin et l'alerte, mais trop tard, en lui rapportant un mot entendu de Mademoiselle Michonneau et de Poiret : Trompe-la-mort. Il menace de quitter la pension Vauquer à cause de ces deux mouchards.
1821. Dans Illusions perdues, il rencontre Lucien de Rubempré que lui présente Daniel d'Arthez et dont le manuscrit, imparfait, appelle quelques corrections. Bianchon et d'Arthez y pourvoient. Bianchon est alors interne à l'Hôtel-Dieu. Cette même année, il lui arrive une aventure curieuse alors qu'il est envoyé par Desplein au chevet d'un malade près de Vendôme. Il racontera plus tard cette histoire (La Grande Bretèche) dans Autre étude de femme.
1822. Bianchon soigne Coralie, la maîtresse de Lucien de Rubempré, sans parvenir à la sauver (Illusions perdues).
1823. Après avoir surpris son maître Desplein alors qu'il entrait en l'église Saint-Sulpice, il découvre que cet athée est en fait un croyant (La Messe de l'athée).
1824. Il fréquente le salon de Célestine Rabourdin où il retrouve aussi Lucien de RubempréEugène de RastignacHippolyte SchinnerOctave de Camps, le juge GranvilleAndoche FinotMonsieur du ChâteletMaître Derville, société hétéroclite avec laquelle il est bienveillant tout en gardant ses distances.
1827-1828. C'est lui qui dénonce les sévices dont est victime Pierrette Lorrain dans Pierrette et qui propose de la faire trépaner. Il assiste son maître dans cette opération délicate.
1828. Il est maintenant reçu par le Tout-Paris. Mais il soigne aussi bien la riche marquise de Listomère pour une crise de fierté (Étude de femme) que Agathe Bridau (la mère de Joseph Bridau) malade et sans le sous dans (La Rabouilleuse).
1829-1830. Bianchon est le médecin omniprésent de Splendeurs et misères des courtisanes, courant du chevet du baron de Nucingen (malade d'amour) à celui d'Esther qui s'empoisonne pour ne pas appartenir à Nucingen. Il tente aussi de sauver la fille de l'espion de police Peyrade, Lydie, enlevée, violée, et devenue folle.
1831. Il est le médecin de Raphaël de Valentin (La Peau de chagrin).
1835-1836. Médecin à l'Hôtel-Dieu, il obtient une chaire La Muse du département et devient premier médecin de l'hôpital. Il est en même temps fait officier de la légion d'honneur.
1844. Après avoir soigné le Comte Anselme Popinot dans Le Cousin PonsÉlisabeth Fischer dans La Cousine Bette, il devient un des praticiens les plus célèbres de Paris, mais s'empresse néanmoins de courir au chevet de Véronique Graslin dans Le Curé de village.
1846. Il apparaît encore une fois dans La Femme auteur sous forme de citation produite par Bixiou. Mais sa destinée n'est pas scellée. on sent qu'il peut poursuivre indéfiniment sa tache. La légende prête même à Balzac un délire de mourant pendant lequel il aurait appelé Horace Bianchon à son chevet


lecture commencée et terminée le 14/11/2012
courte nouvelle, qui n'est pas sans rappeler, par son début, celle de Jules Barbey d'Aurevilly dans Les Diaboliques : À un dîner d'athées
Lors d'un dîner entre anciens révolutionnaires et militaires, un des invités évoque la présence du dénommé Mesnilgrand à l'église. Il se justifie et raconte son histoire.
Mesnilgrand est un soldat. Il a une relation avec la femme d'un autre soldat, le major Ydow. Cette femme, Rosalba, tombe enceinte. Quelques mois après sa naissance, l'enfant meurt — et le père putatif, fou de douleur, embaume son cœur pour le transporter avec lui, avant de découvrir l'adultère et de le précipiter dans la poussière. Mesnilgrand a alors sauvé le petit cœur et souhaite lui faire enfin trouver le repos en le confiant à l'église.

Cet homme avait la foi du charbonnier. Il aimait la sainte Vierge comme il eût aimé sa femme.

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