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La température minimum prévue est de -8°C et le maximum de 1°C.
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dicton du jour
« Jour de Sainte-Apolline renfrogné,
c'est trois beaux mois d'été qu'elle nous a gardés. »
citation du jour
« Si la matière grise était plus rose,
le monde aurait moins les idées noires. »
Evènements
1988 : Publication du rapport sur les activités de Kurt Waldheim durant la Deuxième Guerre mondiale.
C'est pendant la campagne présidentielle de 1985 que commença ce qui est connu internationalement sous le nom d'« Affaire Waldheim ».
Le 3 mars 1986, le journaliste Hubertus Czernin révéla, dans la revue d’information hebdomadaire autrichienne Profil, que l'autobiographie récemment publiée de Kurt Waldheim – Im Glaspalast der Weltpolitik – contenait plusieurs omissions concernant la période entre 1938 et 1945 : son appartenance à des organisations nazies (le corps à cheval de la SA, la fédération étudiante nazie) et sa présence comme officier de la Wehrmacht à Salonique de 1942 à 1943 sous les ordres du général Löhr, condamné à mort comme criminel de guerre en Yougoslavie en 194723.
Le 4 mars 1986, le New York Times à son tour publiait un article sur Waldheim, avec comme illustration une photo de ce dernier en uniforme de la Wehrmacht aux côtés du chef SS Artur Phleps à Podgorica au Montenegro24.
Le Congrès juif mondial affirma qu'il avait trouvé le nom de Waldheim sur une liste de criminels de guerre nazis présumés établie par l'armée américaine25.
Waldheim qualifia ces accusations « de purs mensonges et d'actes malveillants »26 : « J'ai fait mon devoir de soldat » et « Vous ne trouverez rien. Nous étions corrects »27.
Néanmoins, il admit qu'il avait eu connaissance des représailles allemandes contre les partisans : « Oui, je savais. J'ai été horrifié. Mais que pouvais-je faire ? Soit je continuais de servir, soit j’étais exécuté ». Il dit qu'il n'avait jamais visé ni même vu un seul partisan. Son ancien supérieur immédiat de l’époque déclara que Waldheim « était resté cantonné dans un bureau »28.
Waldheim attaqua en justice le président du Congrès juif mondial, Edgar M. Bronfman, qui l'avait qualifié de « rouage de la machine de mort allemande ». Waldheim ne renonça à son action en justice que lorsque Bronfman eut dit que son organisation était disposée à arrêter sa campagne contre lui29.
L'ancien chancelier autrichien Bruno Kreisky, lui-même d’origine juive, qualifia les actions du Congrès juif mondial d'« extraordinaire infamie », ajoutant que les Autrichiens ne « permettraient pas aux Juifs de l'étranger ... de leur dire qui ils devraient élire comme président »30.
En 1994, l’ancien officier du Mossad Victor Ostrovsky déclara dans son livre The Other Side of Deception31 que le Mossad avait falsifié le dossier du secrétaire général de l'ONU de l'époque pour l'impliquer dans des crimes nazis. Ces documents prétendument faux avaient été « découverts » par la suite par Benjamin Netanyahu dans le dossier de l'ONU, et déclenchèrent « l'Affaire Waldheim ». Ostrovsky a déclaré qu’elle fut motivée par la critique de Waldheim concernant l’action israélienne au Liban32. La crédibilité des récits d'Ostrovsky fait l'objet de controverses, nombre des affirmations de l'auteur n'étant pas corroborées par d’autres sources (ni réfutées) ; le critique Benny Morris et l’écrivain David Wise font valoir que le livre est essentiellement un roman33.
Dans un livre paru en 2006, le fonctionnaire international Anne Kling attribue l'origine de l' « affaire Waldheim » à la campagne lancée en 1986 par les socialistes autrichiens – « qui occupaient la présidence autrichienne presque sans discontinuer depuis la fin de la guerre » – contre le concurrent redoutable qu'était Kurt Waldheim. Comme la campagne ne marchait pas en Autriche, elle prit une tournure internationale avec l'intervention du Congrès juif mondial et du New York Times, et de la LICRA avec Beate Klarsfeld en Autriche même. Le résultat obtenu fut l'inverse de celui escompté : Waldheim fut élu. Mais cette victoire est le commencement des ennuis pour ce dernier34.
naissance
Le Corbeau est un film dramatique français réalisé par Henri-Georges Clouzot, sorti sur les écrans en 1943.
Ce film est notable, outre sa qualité intrinsèque, pour avoir causé de sérieux problèmes à son réalisateur à la libération, à la fin de la Seconde Guerre mondiale : le film a été produit par la Continental Films, une société de production allemande établie en France dans les premiers mois de la guerre ; de plus, ce film a été perçu par la résistance et la presse communiste de l'époque comme une tentative pour dénigrer le peuple français. Pour ces raisons, Clouzot a d'abord été banni à vie du métier de réalisateur en France et le film a été lui-aussi interdit, mais les deux interdictions furent finalement levées en 19471.
Ce film a fait l'objet d'un remake en 1951 par Otto Preminger, intitulé The 13th Letter.
Le mot corbeau, désignant ordinairement un volatile, a acquis depuis ce film un autre sens, celui d'un envoyeur de lettres anonymes2,3.
Les notables de Saint-Robin, petite ville de province, commencent à recevoir des lettres anonymes signées Le corbeau, dont le contenu est calomnieux. Ces calomnies se portent régulièrement sur le docteur Rémi Germain, accusé de pratique abortives, ainsi que sur d'autres personnes de la ville. Les choses se gâtent lorsque l'un des patients du docteur Germain se suicide, une lettre lui ayant révélé qu'il ne survivrait pas à sa maladie. Le docteur Germain enquête pour découvrir l'identité du mystérieux corbeau.
- Pierre Fresnay : Le docteur Rémy Germain
- Ginette Leclerc : Denise Saillens, la sœur du directeur de l'école
- Héléna Manson : Marie Corbin, une infirmière
1931 : Thomas Bernhard, romancier et auteur dramatique autrichien († 12 février 1989).
Écrivain et dramaturge au style singulier, misanthrope, vivant une relation d'amour et de haine avec sa patrie, Thomas Bernhard est un des auteurs les plus importants de la littérature germanophone d'après-guerre.
le prix Julius Campe en 1964 et le prix de Littérature de la ville de Brême en 1965, tous deux pour Gel, le prix Georg-Büchner de l'Académie allemande de langue (1970), le prix Grillparzer pour Une fête pour Boris en 1972, le prix des Dramaturges de Hanovre en 1974.
Mes prix littéraires (2009) évoque certaines remises de prix décernés à Bernhard et les discours, souvent sarcastiques ou désabusés, prononcés par le récipiendaire.
Thomas Bernhard obtient aussi le prix Médicis étranger pour Maîtres anciens en 1988.
1955 : Anne Robillard, écrivaine québécoise.
Anne Robillard, née le 9 février 1955 à Montréal au Quebec, est une écrivaine québécoise de fantasy1.
Elle est connue notamment pour Les Chevaliers d'Émeraude2, une saga se déroulant sur le continent d'Enkidiev, un monde magique que les Chevaliers d'Émeraude devront protéger.
En plus de cette saga, elle a aussi écrit de nombreux livres, tel que Qui est Terra Wilder ?, qui est sorti en 2006, et sa suite, Capitaine Wilder, les séries A.N.G.E.3, Les Héritiers d'Enkidiev4 et Les Ailes d'Alexanne.
décès
1450 : Agnès Sorel, favorite du roi Charles VII de France (°C.1422).
Cette jeune dame noble, modeste servante de la maison angevine, est entre 1444 à 1449 la favorite du roi de France Charles VII, auquel elle donne quatre enfants. Elle est morte après son quatrième accouchement d'une prise excessive de mercure le 9 février 1450 selon notre calendrier actuel, donc avant le début de l'année médiévale 1450 qui commence à l'époque après Pâques.
1675 : Gérard Dou, peintre hollandais (° 7 avril 1613).
Il est le principal représentant de l’école de Leyde, dite de la « peinture fine » (Fijnschilderei). Formé par Rembrandt, il est si proche du style de son maître que l’on attribue certaines œuvres à un travail commun entre les deux artistes. Les tableaux de Gérard Dou ont la particularité d’être toujours de petit format, dans un style extrêmement minutieux, représentations de scènes souvent surmontées d’un encadrement en forme d’arc en trompe-l'œil.
1874 : Jules Michelet, historien français (° 21 août 1798).
Michelet fut peut-être le premier historien à se consacrer à une sorte d’histoire pittoresque du Moyen Âge, et son art de raconter reste un des plus vivants qui aient existé. Ses recherches dans les sources manuscrites et imprimées étaient des plus laborieuses, mais son imagination vivace, et ses forts préjugés politiques et religieux, lui faisaient voir tout d’un point de vue trop personnel. On constate une inégalité de traitement des évènements historiques. L’hostilité sans compromis de Michelet envers le Second Empire n’empêcha pas que sa chute et les désastres qui l’accompagnèrent le stimulassent encore une fois pour le pousser à agir. Non seulement il écrivit des lettres et des pamphlets durant la guerre, mais lorsqu’elle fut achevée il entreprit de compléter par une Histoire du XIXe siècle la gigantesque tâche qu’il s’était assigné et que ses deux grandes histoires avaient déjà presque terminée. Concernant sa carrière publique, la nouvelle république ne lui rendit pas entièrement justice, refusant de lui redonner son professorat au Collège de France, dont il prétendait n’avoir jamais été légalement privé.
Les Origines du droit français, cherchées dans les symboles et les formules du droit universel de Michelet furent éditées par Émile Faguet en 1890 et seconde édition parut en 1900. Voir Gabriel Monod, Jules Michelet : Études sur la vie et ses œuvres (Paris, 1905).
L’historien a joué un rôle dans la popularisation du personnage de Jeanne d'Arc. Pour les diverses tentatives de récupérations politiques et religieuses du personnage de Jeanne d'Arc où Michelet joue un rôle important, voir l’article Jeanne d'Arc : naissance d'un mythe.
1874 : Comtesse de Ségur, femme de lettres française (° 1er août 1799).
Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur1, (selon l'onomastique russe Sofia Fiodorovna Rostoptchina, cyrillique : Софья Фёдоровна Ростопчина), née le1er août 1799 à Saint-Pétersbourg, morte le 9 février 1874 à Paris, est une femme de lettres française d'origine russe.
Les romans de la comtesse de Ségur, fortement moralisateurs, ont été influencés par la relecture et les corrections faites par son fils aîné, le prélat Louis-Gaston de Ségur18. Le juste et l’injuste s’opposent pour bien faire comprendre ce qu’est le droit chemin et combien il est dans l’intérêt de tous d’être courageux, doux et sans mauvaises intentions.
Dans les romans de la comtesse de Ségur, l’éducation est un facteur déterminant dans l’évolution de l’individu. Les mauvaises influences et un environnement répressif peuvent pousser les enfants à être méchants. Trop de laxisme et d’indulgence les rendent égoïstes et vicieux.
Les romans opposent des exemples de ce qu’il faut faire et de ce qu’il ne faut pas faire. Les titres expriment d’ailleurs cette dualité : par exemple, Jean qui grogne et Jean qui rit. L’auteur oppose souvent un personnage exemplaire à un enfant qui se cherche : les petites filles exemplaires que sont Camille et Madeleine à la malheureuse Sophie dans Les Petites Filles modèles, Blaise à Jules dans Pauvre Blaise et Juliette à Charles dans Un bon petit diable.
1881 : Fiodor Dostoïevski, écrivain russe (° 11 novembre 1821).
Il est généralement considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, et a influencé de nombreux écrivains et philosophes.
Après une enfance difficile, il fréquente une école d'officiers et se lie avec les mouvements progressistes russes. Arrêté pour cette raison en 1849, il est déporté dans un bagne de Sibérie pendant quatre ans. Redevenu sous-lieutenant, il démissionne de l'armée en 1860 et s'engage vraiment dans l'écriture. Épileptique, joueur couvert de dettes et d'un caractère sombre, Dostoïevski mène d'abord une vie d'errance en Europe, au cours de laquelle il devient un fervent libéral pour son pays et surtout un patriote convaincu, avant d'être reconnu à son retour en Russie en 1871 après la publication de Crime et Châtiment (1866) et de L'Idiot (1868) qui ouvrent la période de la maturité où l'auteur écrit ses œuvres les plus abouties : L'Éternel Mari (1870), Les Démons (1871) et Les Frères Karamazov (1880).
Les romans de Dostoïevski sont parfois qualifiés de « métaphysiques » tant la question angoissée du libre arbitre et de l'existence de Dieu est au cœur de sa réflexion tout comme la figure du Christ. Cependant ses œuvres ne sont pas des « romans à thèse », mais des romans où s'opposent de façon dialectique des points de vue différents avec des personnages qui se construisent eux-mêmes, au travers de leurs actes et de leurs interactions sociales.
1975 : Pierre Dac, humoriste français (° 15 août 1893).
. Il a été, également, pendant la Seconde Guerre mondiale une figure de la Résistance contre l'occupation de la France par l'Allemagne nazie. Pierre Dac est chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918, 1939-1945, deux palmes et cinq étoiles, médaille de la Résistance.
En 1938, il fonde L'Os à moelle, organe officiel des loufoques, une publication humoristique hebdomamaire au nom inspiré par François Rabelais et par son père boucher (le mot loufoque vient de l'argot des bouchers, lelouchébem, et signifie fou) qui a pour collaborateurs le chansonnier Robert Rocca, les dessinateurs Jean Effel, Roland Moisan, etc. Dès son premier numéro, il annonce la constitution d'un « Ministère loufoque », dont les portefeuilles ont été distribués « au Poker Dice ». Ses petites annonces - dont la plupart rédigées par Francis Blanche qui débutait alors - vendent de la pâte à noircir les tunnels, des porte-monnaie étanches pour argent liquide, des trous pour planter des arbres, etc. Le monde de cette époque pratiquant un style différent de loufoquerie, le journal - dès l'origine très anti-hitlérien - disparut après son dernier numéro (no 109) le 7 juin 19404. L'équipe du journal est contrainte de quitter Paris alors sur le point d'être occupé. Il reparaîtra épisodiquement en 1945-1946, puis vers 1965, avec des talents nouveaux comme René Goscinny (Les aventures du facteur Rhésus) et Jean Yanne (Les romanciers savent plus causer français en écrivant).
ton dicton fait partie de mes "dictons du jour" sur mon autre blog ! (je suis toujours à la recherche d'un nouveau dicton)
RépondreSupprimerregarde à la fin de l'éphéméride sur wikipédia, toujours plusieurs proposés... bises
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