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Ecrites peu après la création de la Detective Police", ces histoires sont parmi les toutes premières d'un genre littéraire promis à un avenir brilliant : le "polar".
Récits d'enquêtes et de patrouilles menées par les fins limiers de Scotland Yard accompagnés par Dickens, alors au sommet de sa gloire, les textes réunis ici brossent un tableau saisissant des quartiers populaires de Londres vers 1850.
Avec l'Inspecteur Field et ses hommes nous pénétrons dans les taudis du " Rats' Castle " [Château des rats] où aigrefins et vide-goussets, pickpockets, prostitués et maquereaux se côtoient dans une misère abjecte. Nous assistons à l'arrestation d'un escroc dans un pub enfumé.
En silence dans une barque de la police fluviale, nous flottons le long de la Tamise guettant les ombres et les chuchotements de ceux qui s'affairent la nuit dans les Docks.Partagé entre son admiration pour les inspecteurs de la police et la fascination du monde interlope des bas quartiers londoniens, Dickens déploie ici son talent incomparable de chroniqueur et d'observateur de la face cachée de la société victorienne.
Le plus grand romancier anglais du XIXe siècle, Charles Dickens (1812-1870) est l'auteur des Aventures de Monsieur Pickwick, de David Copperfield, de Grandes Espérances et de bien d'autres chefs d'oeuvres de la littérature universelle. Rédacteur en chef du magazine Household Worlds de 1850-1859, il y fit paraître ces récits policiers, réunis ici pour la première fois en français."
dans le cadre du challenge chez Isil...
Charles John Huffam Dickens ['tʃɑrlz 'dɪkɪnz], né à Portsmouth dans le comté du Hampshire le 7 février 1812, mort à Gads Hill Place (en), Higham (en), dans le Kent, le 9 juin 1870, est un romancier anglais, auteur notamment de David Copperfield, Un chant de Noël et d’Oliver Twist. Il compte parmi les écrivains anglais les plus populaires du xixe siècle. Ses œuvres sont toujours régulièrement rééditées et font l’objet d’adaptations au cinéma et à la télévision.
Issu d'une famille peu fortunée, Charles Dickens est né à Landport, petit faubourg de Portsmouth, le 7 février 1812. Son père est alors chargé de faire la paye des équipages de la Navy. En 1815, la famille Dickens déménagea à Londres, puis à Chatham en 1817. Les revenus paternels diminuent alors significativement. Ce furent pourtant les meilleures années de l'enfance de l'auteur. En 1822, la famille revient à Londres et s'installe à Camden Town.
Faute d'argent, le jeune garçon, qui avait connu une scolarité chaotique, doit quitter l'école et, en 1824, travailler dans un entrepôt de cirage et teintures dirigé par un proche de la famille et où il est employé à coller des étiquettes sur des flacons. Cette expérience et l'emprisonnement de son père pour dettes (40 livres sterling réclamées par un boulanger des environs1) marquent profondément l'enfant de douze ans. John Dickens fera finalement 14 semaines de prison à Marshalsea2, mais sa situation financière sera toujours précaire, en dépit de la régularité de ses revenus. Ce père impécunieux a inspiré l'un des personnages les plus truculents de David Copperfield, Mr Micawber, charmeur, mais irresponsable. Une fois les problèmes de son père (temporairement) résolus, Dickens fréquentera de 1824 à 1827 une école privée, la Wellington House Academy.
À la fin de ses études, il devient successivement clerc d'avoué3, reporter sténographe dans les cours de justice, puis reporter parlementaire.
À l'été ou l'automne 1833, il commence à écrire des histoires qu'il fait publier dans des journaux et des magazines. Ses premiers textes sont publiés (gratuitement) dans leMonthly Magazine, un périodique sans grande réputation4. Ces récits sont republiés plus tard sous le titre de Sketches by Boz (Esquisses de Boz).
En 1836, commence la publication, sous forme de feuilletons mensuels (monthly instalments), des Aventures de M. Pickwick (Pickwick Papers), chef-d'œuvre d'humour dont le succès est immédiat. Avant que Pickwick ne s'achève, Dickens, devenu en 1836 éditeur du Recueil de Bentley (Bentley's Miscellany) avait entamé la publication d'un nouveau feuilleton Oliver Twist (1837-1839).
En avril 1836, il épouse la fille du rédacteur en chef de l'Evening Chronicle, Catherine Hogarth, avec qui il eut dix enfants de 1837 à 1852.
Charles Dickens publie La Vie et les aventures de Nicholas Nickleby de 1838 à 1839 en revue mensuelle, puis, en épisodes hebdomadaires, Le Magasin d'antiquités (The Old Curiosity Shop) de 1840 à 1841 et Barnaby Rudgeen 1841. Il visite l'Amérique en 1842 et publie ses observations dès son retour dans ses Notes américaines (American Notes), et inclut un épisode américain dans La Vie et les aventures de Martin Chuzzlewit (1843 à 1844).
Le premier de ses cinq « livres de Noël », Un chant de Noël (A Christmas Carol) voit le jour en 1843 et le livre de voyage Images d'Italie (Pictures from Italy) en 1846. Cette même année, il crée un quotidien The Daily News.
Puis ce fut Dombey et Fils (Dombey and Son), diffusé en feuilleton de 1846 à 1848, suivi en 1849-1850 de « l'enfant préféré de Dickens », David Copperfield, fondé en grande partie sur la vie même de l'auteur, surtout en sa première moitié. Viennent ensuite La Maison Désolée (Bleak House) de 1852 à 1853, caractérisé par un double narrative, c'est-à-dire un récit à la troisième personne et un autre à la première, entremêlant leur voix de chapitre à chapitre mais de façon irrégulière, puis Les Temps difficiles (Hard Times), l'un des premiers romans industriels en 1854 et La Petite Dorrit (Little Dorrit) de 1855 à 1857.
Dickens achète une maison de campagne à Gad's Hill près de Rochester en 1856 et il se sépare de sa femme en 1858.
Il retourne au roman historique avec Le Conte de deux cités (A Tale of two Cities) en 1859, dont l'intrigue est liée à la Révolution française, et à l'utilisation de la première personne dans Les Grandes Espérances (Great Expectations), que beaucoup de critiques et de lecteurs saluent comme son meilleur roman, de 1860 à 1861.
Son dernier roman complet, Notre ami commun (Our Mutual Friend), est publié de 1864 à 1865. Le Mystère d’Edwin Drood (The Mystery of Edwin Drood) reste inachevé à la mort de Dickens le 9 juin 1870.
Il meurt, riche et célèbre, à cinquante-huit ans, épuisé par les incessantes tournées de lecture publique de ses œuvres, et est inhumé dans le coin des poètes (Poets' Corner) à l'abbaye de Westminster.
Écrivain engagé, Dickens a su concilier - grâce à son talent de conteur - condamnation de la misère et de l'exploitation industrielle et description de petits tableaux de la vie quotidienne, bourrés d'humour. Ses personnages caractéristiques et inoubliables, de même que ses évocations animées et symboliques des paysages urbains ou campagnards, ont fait de lui un écrivain dont la popularité reste immense et une figure centrale de la littérature européenne du xixe siècle.
source principale : wikipédia
Bibliographie
rongés / tentation de lire...
- Esquisse par Boz (1833-1836)
- Les Papiers posthumes du Pickwick Club ou Les Aventures de Mr. Pickwick (1836-1837)- M. Pickwick, ou les aventures d'un vieux gentleman excentrique mais vertueux et de son habile domestique, face aux traquenards tendus par le beau sexe, les hommes de loi et la nature des choses. M. Pickwick, ou la combinaison d'une nouvelle force comique et du génie du portrait. M. Pickwick, ou comment le roman picaresque du XVIII° siècle débouche sur les dures réalités de la société victorienne.
- Oliver Twist (1837-1838)- Enfant abandonné, Olivier Twist passe son enfance dans un workhouse, sorte d'hôpital-prison. Il tombe dans un repaire - de brigands, au coeur même de Londres. Un vieillard, sur la plainte duquel il est pour la première fois traduit en justice, s'intéresse instinctivement à celui qu'il croit être un jeune bandit, et cherche à le tirer de la misère et du vice. Sa générosité réserve au bienfaiteur bien des surprises…
- Les Mémoires de Joseph Grimaldi (1838)
- Nicholas Nickleby (roman) (1838-1839)- Le jeune Dickens est célèbre, fêté, heureux. Après Pickwick et Olivier Twist, son troisième roman Nicolas Nickleby sera un triomphe. Il semble que Dickens ait voulu y mettre tout ce qui, jusqu'à présent, lui avait si bien réussi. Les vicissitudes d'une famille de provinciaux ruinée, débarquant à Londres sans la moindre expérience de la lutte pour la vie fait pleurer les âmes sensibles et rire les honnêtes gens. Pour nous, ce roman d'apprentissage sera une découverte. Dickens avait engagé le combat pour plus de justice sociale. Dans Nickleby, il révèle le scandale de l'enfance abandonnée et martyrisée. C'est la partie de l'oeuvre qui frappa d'abord les contemporains. Le lecteur verra ce qu'était, dans son horreur grotesque, l'école du fameux M. Squeers. Mais les aventures de Nicolas lui font découvrir bien d'autres milieux. Sa vie est une randonnée chaotique à travers une population pittoresque : petits métiers et grandes chimères, moeurs en voie de disparition et trafics éternels. C'est aussi une vision des passions humaines - désir effréné de paraître, goût de l'intrigue - servies et comme magnifiées par l'amour du langage.
- Master Humphrey's Clock (L'Horloge de Maître Humphrey) (1840-1841)
- Le Magasin d'antiquités (1841)
- Barnaby Rudge (1841)
- Notes américaines (1842)
- Martin Chuzzlewit (1843-1844)
- Un chant de Noël (1843)- À la veille de Noël, Scrooge, vieil avare solitaire, se moque bien de l'agitation qui règne dans les rues et les foyers d'Angleterre. Pour lui, Noël ne signifie rien d'autre que gaspillage et paresse. Comme chaque année, il refuse toute invitation et reste chez lui pour passer seul le réveillon. C'est le moment que choisissent le fantôme de son ancien associé et trois autres spectres pour venir le hanter et tenter de lui faire comprendre combien il est vain d'être égoïste. Scrooge est entraîné malgré lui dans un fabuleux voyage à travers le temps.
- Les Carillons (1844)
- Le Grillon du foyer (1845)-
Il se passe des choses bizarres dans la maison de John Peerybingle : la bouilloire refuse de se tenir sur le feu. Aussi incroyable que cela paraisse, elle prétend même couvrir de son gargouille-ment le chant du grillon. Pourtant, hier encore, John le voiturier et sa femme Dot étaient heureux...
Or, voici que se profile la silhouette inquiétante de Tackleton qui tente, par de sombres intrigues, de détruire l'harmonie des joyeux Peerybingle.
Le malicieux vieillard ne va-t-il pas jusqu'à se transformer un jour en un fringant jeune homme pour compromettre l'honorable Dot ?...
Mais, en ôtant sa perruque, il n'a guère réussi jusqu'alors à chasser le grillon du foyer, ce bon génie, protecteur des âmes simples... - La Bataille de la vie (1846)
- Dombey et Fils (1846-1848)
- L’Homme au spectre (1848)
- David Copperfield (1849-1850)- Animé par la chaleur des souvenirs autobiographiques, ce roman est sans contexte le chef-d'oeuvre de Charles Dickens. Il s'en dégage une impression de tendresse et de profonde humanité qui est bien ce que le grand écrivain nous a légué de plus précieux. David Coppoerfiels lui-même est une figure inoubliable, un héros fraternel qui fait partie de notre plus vivant patrimoine...
- L’Arbre de Noël (1850)
- La Terre de Tom Tiddler (1851)
- Bleak House (1852-1853) (Autre titre : La Maison d'Âpre-Vent)
- Les Temps difficiles (1854)- Ie roman le plus engagé de Dickens. Les Temps difficiles, ce sont les débuts de la révolution industrielle qui transforme l'aimable campagne anglaise en un pandémoIlium d'usines, de canaux, d'installations minières, de fabriques, d'entrepôts, de banlieues misérables où vit à la limite de la survie le prolétariat le plus exploité qui sans doute fût jamais. Sous un ciel de suie, Coketown, la ville du charbon (Manchester en réalité), est d'autant plus l'image de l'enfer que la classe ouvrière n'y est pas encore organisée et qu'elle apparaît ainsi comme la vi¬tirne toute désignée de politiciens sans scrupules et d'une bourgeoisie, parfois compatissante et troublée dans son confort moral, mais toujours persuadée de la divinité de ses droits. Le roman de Dickens correspond point pour point à l'analyse qu'en ces mêmes années et dans cette même Angleterre, Fr. Engels entreprenait de la naissance du capitalisme moderne.
- La Petite Dorrit (1855-1857)- Figure touchante que celle de la petite Dorrit, née dans la prison pour dettes où d'obscures et perfides machinations ont fait enfermer ses parents. Modeste, charmante, dévouée, elle est le rayon de soleil dans ce sombre lieu où la dignité de M. Dorrit, jadis un gentleman, s'est, après de longues années de détention, peu à peu évanouie.
- Le Pauvre voyageur (1858)
- Le Conte de deux cités (1859) Paris et Londres en 1793
- Message venu de la mer (1860)
- Great Expectations (1860)- Roman de l'enfance et de l'adolescence, histoire d'une éducation, aventure psychologique et morale de portée universelle, Les Grandes Espérances, avant-dernière oeuvre achevée de Dickens, surprend par sa fraîcheur, le renouvellement constant de l'invention, le comique. Le héros-narrateur, Pip, passe de l'enfance dans un village, où il est apprenti-forgeron, à une adolescence fastueuse et dissipée à Londres. Les moments pathétiques alternent avec les instants cocasses. L'histoire du forçat enrichi et condamné à mort est digne de Victor Hugo. La présence des rêves, ou de certaines scènes fantastiques, comme la vue soudaine des gibets à l'entrée de la ville, donne au roman sa dimension poétique. Et il y a quelque chose d'étonnamment moderne dans les deux fins, l'une malheureuse, l'autre heureuse, du roman, au moment où l'homme, Pip, et la femme, Estella, ont été mûris et châtiés par les épreuves.
- Our Mutual Friend (1864-1865)
- Le Docteur Marigold (1865)
- L’Embranchement de Mugby (1866) - Un inconnu - sa malle de voyage indique « Barbox Frère » - descend sur un coup de tête du train à 3 heures du matin sur le quai de Mugby, nœud ferroviaire au sud de Birmingham. Ayant fait la connaissance de M. Lalampe, préposé à la signalisation, et de sa fille Phébé, il s’arrête quelques jours dans cette petite ville pour faire le point sur sa vie et décider d’un nouveau chemin qui le rendra enfin heureux. Quelle meilleure idée que d’essayer chacune des sept destinations qui partent de l’Embranchement de Mugby ? Et si le bonheur se trouvait justement là, au carrefour des voies de chemins de fer ? Un conte malicieux sur la recherche du bonheur et la destinée.
- L’Abîme (1867)
- The Mystery of Edwin Drood (1870), inachevé
- Discours et lettres (1870)
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Farces du Moyen Âge -
Ce volume contient douze farces du Moyen Age, offrant un échantillon des traits caractéristiques de ce genre comique populaire :
Le Cuvier - Le Chaudronnier -
Le Savetier Calbain - Le Pâté et la Tarte - Maître Mimin étudiant - Jenin, fils de rien - Le Badin qui se loue - Un amoureux - Le Ramoneur de cheminées -
Le Meunier dont le diable
emporte l'âme en enfer - Le Bateleur - Les Gens nouveaux.
Le texte médiéval a été reproduit d'après les éditions originales et les manuscrits.
Il est accompagné, en regard, d'une transcription littérale en français moderne à laquelle ont été ajoutées quelques indications de mise en scène; le lecteur pourra revivre ainsi une représentation, telle qu'on peut l'imaginer, à la fin du XVe siècle.
Les Farces du Moyen Age nous livrent une galerie, animée, gaillarde et drôle de la société de cette époque. - Les Chroniques de Mudfog C'est à une véritable pantomime de la vie quotidienne de la petite ville de Mudfog que nous convie Dickens, dans un ouvrage où le grotesque des situations le dispute au comique le plus ébouriffant : des avatars de la destinée de M. Tulrumble qui, d'humble charpentier devenu maire, se prend pour le nombril de l'univers ; des préparatifs de la réunion de Mudfog pour l'avancement du monde à son ordre du jour : faut-il créer des maternelles pour les puces laborieuses ? Ne devrait-on pas remplacer les membres de la force publique et les magistrats par des automates ?... Constitué d'une galerie de tableaux pittoresques et caustiques à la Daumier, qui ne sont pas sans nous rappeler Bouvard et Pécuchet, ou Les Caractères de La Bruyère, ce livre est d'une surprenante modernité.
possible que je rachète la collection en pléiade...
revue de presse
Par Guillaume Sbalchiero (LEXPRESS.fr), publié le 07/02/2012 à 12:00,
3 choses à savoir sur Charles Dickens
Connaissez-vous vraiment Charles Dickens? Le bicentenaire de sa naissance est l'occasion de le vérifier.
"Je conjure mes amis de ne faire à aucun prix de moi l'objet d'un monument, mémorial ou quoi que ce soit d'autre". Le testament deCharles Dickens semble clair. Mais pour le bicentenaire de sa naissance, le 7 février 1812, le monde ne résiste pas à la tentation de braver ses dernières volontés.
Pareil hommage donne la possiblité de (re)plonger dans une oeuvre majeure. Bien qu'elle soit très connue, quelques clichés restent à balayer.
1. Dickens, un humoriste
Trop souvent, l'univers de Dickens est réduit à un misérabilisme absolu, qu'aucun espoir ne saurait atténuer. Les orphelins de Oliver Twist, les avanies de David Copperfield, ou les conditions de travail sinistres dépeintes dans La petite Dorrit: les cieux de Dickens sont lourds et les horizons semblent bouchés.
Mais l'auteur a débuté sa carrière en publiant Les aventures de Mr.Pickwick, un premier roman plein d'humour et de dérision. Complexe, touffu, le livre contraste avec la suite de son oeuvre. Dickens n'est pas seulement l'écrivain de la pauvreté et du fatalisme.
2. L'art de l'attaque
Si toute tentative de circonscrire ici son style serait vaine, la simple lecture de quelques phares d'attaque, permet en revanche d'apercevoir la puissance narrative de Dickens. "Parmi les divers monuments publics qui font l'orgueil d'une ville dont, par prudence, je tairai le nom, et à laquelle je ne veux pas donner de nom imaginaire, il en est un commun à la plupart des villes grandes ou petites: c'est le dépôt de mendicité" (Oliver Twist). Ou encore celle des Grandes espérances:"Le nom de famille de mon père étant Pirrip, et mon nom de baptême Philip, ma langue enfantine ne put jamais former de ces deux mots rien de plus et de plus explicite que Pip. C'est ainsi que je m'appelai moi-même Pip, et que tout le monde m'appela Pip". Et bien sûr le départ de David Copperfield: "Serai-je le héros de ma propre histoire ou quelque autre y prendra-t-il cette place? C'est ce que ces pages vont apprendre au lecteur".
3. Un précurseur du cinéma
Beaucoup connaissent les adaptations cinématographiques récentes de l'oeuvre de Dickens. Le Oliver Twist de Roman Polanski, le Conte de Noël revisité par Jim Carrey, autant de films présents dans les mémoires.
Mais le septième art entretient une liaison intime bien plus ancienne avec Dickens. Depuis ses balbutiements, le cinéma s'est emparé des histoires de l'auteur, afin de produire ses propres récits. De l'ère du muet (1912, Oliver Twist par Thomas Bentley) aux ors d'Hollywood (1935, David Copperfield par George Cukor) jusqu'à la comédie musicale (Oliver! par Carol Reed, 1970) et au dessin animé (Oliver et compagnie, par George Scribner, 1988), Charles Dickens a toujours, et continue de nourrir le cinéma. Selon une information du mensuelSight and Sound rapportée par Télérama, Sergeï Einsenstein (Le cuirassée Potemkine) s'est inspiré des romans de Dickens pour développer sa théorie du montage. Alors Dickens, inventeur du cinéma?
142 ans après sa mort, que penserait Dickens de tous ces hommages? Entre une statue à son effigie prochainement érigée à Portsmouth - sa ville natale; des lectures publiques le 7 février à l'abbaye de Westminster; un marathon Dickens de 24 heures de lectures autour du monde; le Doodle spéciale de Google; l'inscription de son visage sur une pièce de monnaie britannique; et un festival intinérant à travers 50 pays, Dickens est à la fête en 2012. Lui qui aurait détesté cela.
Bonjour Annie
RépondreSupprimerSans oublier le très bel ouvrage de Jean-Pierre Ohl sur Charles Dickens publié chez Folio Biographie (inédit) et la collaboration entre Wilkie Collins et Dickens.
Je possède Cinq Pléiades. Un régal.
Amitiés
bonjour Oncle Paul,
Supprimerje vais certainement me les faire offrir en pleiade, les miens en poche sont vraiment trop abimés pour pouvoir les relire.
Pour Wilkie Collins, j'ai commencé à le lire il y a peu de temps. Quelques titres en vue d'ailleurs.
pas lu de biographie sur Dickens.
bonne journée, amitiés