dimanche 5 février 2012

j'ai lu : le bras de la vengeance de Thomas de Quincey

...87 pages

En 1816, une petite ville paisible du nord-est de l'Allemagne est frappée par une série de meurtres sanglants, aussi épouvantables qu'inexplicables. Les crimes odieux se succèdent, sans doute de la même main, mais sans logique apparente. C'est pourtant bien de vengeance qu'il est question... Mais comment les habitants de cette cité, qui glissent peu à peu dans l'épouvante d'une mort violente, pourraient-ils le deviner ? Et l'enquête piétine...

la nouvelle chez Sabbiopolars historique chez  Samlor
Sabbio Nouvelle, La  
chez Samlor.

mon avis :  excellent

un jeune officier dont le père à été torturé et mis à mort et la mère juive et ses deux soeurs ont été humiliées, revient quelques années plus tard pour se venger des bourgeois de la ville... Sur son chemin il se laissera séduire par la fille de l'un d'entre eux. Va-t-il pour cela abandonner sa mission de mort ?



Thomas de Quincey M.E., (Manchester15 août 1785 – Édimbourg8 décembre 1859), est un écrivain britannique. Il naît dans la ville industrielle de Manchester (Lancastre). Son père, marchand de textile, meurt en 1793.
Élève brillant, il écrit en grec avec aisance à treize ans, compose des vers et le parle couramment à quinze. Il s'enfuit de la Manchester Grammar School1 à dix-sept ans, pour rejoindre le Pays de Galles. Avant de rentrer chez lui, il mène une vie misérable à Londres, réduit à la mendicité ; mais il fait également la rencontre d'Anne, jeune prostituée avec laquelle il se lie d'amitié. C'est durant ses années d'études au Worcester College d'Oxford que Quincey découvre l'opium, dont il fait un usage strictement thérapeutique au début, souffrant de douleurs à l'estomac.
En 1807, il devient ami intime de Coleridge, qui le fait entrer dans le cercle des Poètes du Lac, où il fait la connaissance entre autres de William Wordsworth. Il les rejoint pour quelque temps dans la région du Lake District.
Entre 1812 et 1813, il consomme régulièrement de l'opium, mais il arrive encore à contrôler ses doses. Il épouse Margaret Simpson, fille de fermier, qui lui donnera huit enfants (il sera veuf en 1837).
Ayant dilapidé sa fortune personnelle, il se lance dans une carrière de journaliste, qui lui permettra de subvenir aux besoins de sa famille pour les trente années à venir.
En 1816, il s'installe à Édimbourg. Il devient totalement dépendant de l'opium, ce qui lui inspirera les Confessions d'un mangeur d'opium anglais (1822)2 où il s'analyse lucidement face à la drogue. Cet ouvrage sera commenté par Baudelaire et permettra au poète français de décrire les répercussions physiques et mentales de la prise d'opium dans son texte Les Paradis artificiels.
En 1827, il publie De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts, où des érudits devisent d'affaires criminelles comme s'il s'agissait de chefs-d’œuvre et élaborent les critères « esthétiques » d'un « bon » assassinat.
source principale : wikipédia
Bibliographie
rongés / tentation de lire...

oeuvre traduite en français
  •  Les Derniers jours d'Emmanuel Kant, Ed.: Ombres, 1998,  Une longue pratiqué lui avait enseigné une manière fort habile de se nicher et de s'enrouler dans les couvertures.
    D'abord il s'asseyait sur le bord du lit, puis d'un mouvement agile il s'élançait obliquement à sa place ; puis il tirait un coin des couvertures sous son épaule gauche et, la faisant passer à travers le dos, l'amenait jusque sous son épaule droite ; quatrièmement, par un particulier tour d'adresse, il opérait sur l'autre coin de la même manière, et parvenait finalement à l'enrouler autour de toute sa personne. 
  •  Les confessions d'un mangeur d'opium anglais, Ed.: Gallimard; Nouv. éd. ent. rev. et augm., 1990, Coll.: L'Imaginaire, ISBN 2-07-071888-3
  •  Le Mangeur d'opium, Ed.: Mille et une Nuits, 2000, Collection a 10f,   En Angleterre, au XVIIIe siècle, est inventé le laudanum, liqueur à base d'opium. On l'utilise en médecine comme remède aux maux physiques et psychologiques. C'est Thomas De Quincey (1785-1859) que cette drogue trouve un laudateur de génie. Dans cette œuvre de jeunesse (1821), De Quincey fait le récit de sa vie tourmentée par les peines et les plaisirs qu'il procure. Les confessions de ses hallucinations séduisent un jeune Français romantique, pas encore écrivain : Alfred de Musset. Il en donne une très belle et très infidèle version.

    Un récit désespéré et halluciné, des souvenirs d'enfer et de paradis. Donné à lire dans la très belle version de Musset, le texte qui fascina la génération romantique, jusqu'à Baudelaire.
  •   De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts -  On dit : un bel ulcère, un superbe incendie, un glorieux carnage ; pourquoi refuserait-on de reconnaître à l'assassinat des qualités artistiques ? Encore faut-il choisir la victime avec discernement, ainsi que le lieu, l'heure et les modalités du forfait. Pour se contenter d'un « à peu -près », la plupart des assassins à la petite semaine resteront toujours de vulgaires "amateurs" indignes de passer "professionnels". Certes, Thomas De Quincey concède que l'assassinat dénote un comportement assez immorale qui peut conduire au vol, voire à la boisson, à la dureté de coeur et même à la paresse...
  •  oeuvres Œuvres, Ed.:Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2011 Récits et essais (auto)biographiques : Confessions d'un mangeur d'opium anglais - Suspiria de profundis - Esquisses autobiographiques - Souvenirs de la région des Lacs et des poètes lakistes. Essais de fantaisie : Du heurt à la porte dans «Macbeth» -   De l'assassinat considéré comme un des Beaux-Arts   - Les Derniers Jours d'Emmanuel Kant - La Malle-poste anglaise. Nouvelles gothiques : Le Naufrage d'une famille -   Le Bras de la vengeance.


souvenir de  cinéma
La Corde (Rope) est un film américain d'Alfred Hitchcock, sorti en 1948.

Brandon Shaw et Philip Morgan sont deux étudiants. Dans leur appartement de New York, par un soir ordinaire, ils assassinent un de leurs camarades, David. 

Puis, comble du cynisme, ils préparent un dîner auquel sont conviées le soir même, sur le lieu du crime, la famille de la victime et sa petite amie. 

Parmi les invités se trouve également un de leurs professeurs, Rupert Cadell, qui, observant le comportement étrange des jeunes gens au cours de la soirée, va commencer à soupçonner l'impensable.

Inspiré d'une pièce de théâtre, le film a pour particularité d'être filmé en huis-clos dans un décor d'appartement bourgeois, en donnant l'impression d'un unique plan-séquence, ce qui accentue la proximité déjà marquée avec le type théâtral, le film étant tourné à la manière d'une pièce du genre. Hitchcock a utilisé la technique du Ten Minutes Take (dix minutes étant la durée d'une bobine), les raccords entre les dix séquences étant relativement discrets et se faisant grâce à des artifices comme le passage de la caméra dans le dos d'un comédien (cinq fois) ou par des coupes franches tout à fait classiques (quatre fois). 

Le paradoxe est que les coupes « masquées » sont extrêmement visibles et ont été largement commentées, alors que les coupes franches sont passées inaperçues et ne sont presque jamais relevées dans les commentaires sur le film (Hitchcock lui-même n’en parle jamais dans ses interviews). Comme le souhaitait Hitchcock, l'expérience prouve que le « découpage technique » reste secondaire pour le spectateur qui ne perçoit généralement pas cette particularité quand il voit le film pour la première fois, et a donc l'impression d'assister à une unique prise en continu.
L'homosexualité entre les deux personnages principaux est une des clés de compréhension du film, malgré la censure qui interdisait à l'époque d'aborder ce sujet tabou au cinéma. Un sujet à ce moment si sensible que Cary Grant et Montgomery Clift - deux acteurs américains qui n'afficheront jamais leur homosexualité à l'écran - refusèrent de participer au projet car les rôles proposés par le cinéaste anglais étaient trop tendancieux...

Le film comporte des références à Crime et Châtiment, ainsi qu'à un film précédent de Hitchcock : Les Enchaînés avec Ingrid Bergman et Cary Grant. Hitchcock y fait une apparition au tout début : il ne fait que passer dans la rue.


De l'assassinat considere comme un des beaux-artsDe l'assassinat considere comme un des beaux-arts

L'auteur imagine une société de connaisseurs en meurtre qui se réunirait régulièrement pour apprécier les crimes célèbres, afin de les évaluer sous leur aspect esthétique. C'est une de ces conférences fictives, tombée accidentellement entre les mains de l'auteur, qui ouvre le livre.
Tout d'abord, le conférencier passe en revue les meurtriers de l'histoire, depuis Caïn jusqu'au xviiie siècle, sans oublier le Vieux de la Montagne, chef de la secte des Haschischin. Dans un second temps, il se penche sur lesThugs de l'Inde, les Sicaires de Palestine, les exploits de Burke et Hare, tout en invitant les assistants à leur porter des toasts. Enfin, la dernière partie du livre s'intéresse au tueur en série John Williams, qui fit régner la terreur à Londres au cours de l'hiver 1811, lors des meurtres de Ratcliff Highway.
De Quincey fait d'ailleurs une autre référence aux meurtres de Ratcliff Highway dans son On the Knocking at the Gate in Macbeth (en).
L'originalité de ce livre lui valut de figurer dans l'Anthologie de l'humour noir d'André Breton1.

 envisage de me faire offrir les oeuvres complètes
 dans la pléiade... et de revoir le film  d'Alfred Hitchcock

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