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dicton du jour
« À la saint Gaston, surveille tes bourgeons »
« Puérils sont les mots
Vaine l'écriture
Effréné pourtant le désarroi du coeur. »
de Andrée Chedid
illustration : Denis Mondineu
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Evènements
1577 : Henri de Navarre est reconnu comme chef du parti huguenot français.
En 1584, le frère cadet du roi de France, François de France duc d'Alençon puis d'Anjou, meurt sans héritier. N'en ayant pas lui-même, le roi Henri III envisage de confirmer Henri de Navarre comme son héritier légitime. Il lui envoie le duc d'Épernon pour l'inviter à se convertir et à revenir à la cour. Mais quelques mois plus tard, contraint par les Guise de signer le traité de Nemours, il lui déclare la guerre et met hors la loi tous les protestants. La rumeur dit qu'en une nuit, la moitié de la moustache du futur Henri IV blanchit21.
Commence alors un conflit où Henri de Navarre affronte à plusieurs occasions le duc de Mayenne. Relaps, Henri est de nouveau excommunié par le pape, puis il doit affronter l'armée royale qu'il bat à la bataille de Coutras en 1587.
Plusieurs revirements apparaissent en 1588. La mort du prince Henri de Condé le place clairement à la tête des protestants. L'élimination violente du duc de Guise l'amène à se réconcilier avec Henri III. Les deux rois se retrouvent tous les deux au château de Plessis-lès-Tours et signent un traité le 30 avril 1589. Alliés contre la Ligue qui contrôle Paris et la plus grande partie du royaume de France, ils parviennent à mettre le siège devant Paris en juillet. Le 1er août 1589, avant de mourir le lendemain des blessures infligées par le moine fanatique Jacques Clément, le roi Henri III reconnaît formellement son beau-frère et cousin le roi de Navarre comme son successeur légitime, et celui-ci devient le roi Henri IV.
Pour Henri IV commence la longue reconquête du royaume, car les trois quarts des Français ne le reconnaissent pas pour roi. Les catholiques de la Ligue refusent de reconnaître la légitimité de cette succession.
1626 : Sur proposition de Richelieu, rédaction d'un édit royal contre les duellistes qui sont privés de noblesse ; le duel ayant entraîné mort d’homme est considéré comme crime de lèse-majesté1.
Le roi ne donnant plus l’autorisation de se battre, on s’en passa, le duel judiciaire prenant alors une nouvelle forme au xvie siècle, le duel du point d'honneur. Dans le désir de braver le pouvoir royal grandissant, on se battait pour n’importe quelle raison, et au besoin on inventait un prétexte concernant son honneur (privé ou public) quand l’envie venait de vouloir simplement se mesurer les armes à la main. Le duel devint une mode, et sous l’influence des maîtres italiens, l’épée en devint l’arme quasi-exclusive avec la dague et, parfois, la lance.
Le résultat fut qu’en quelques décennies les gentilshommes tués en duel se comptèrent par milliers. Entre 1588 et 1608, ont été comptabilisés près de dix mille gentilshommes tués pour des questions d'honneur10, soit une moyenne de cinq cent par an ou deux par jour de semaine. Devant cette hécatombe, les souverains successifs reconnurent la nécessité d’interdire cette pratique. Mais issus eux-mêmes de cette aristocratie batailleuse et sourcilleuse, et bien que défenseurs de la religion interdisant cette pratique, ils montrèrent toujours beaucoup d’indulgence envers les duellistes. Les édits d’interdiction se multiplièrent (en 1599, 1602, 1613, 1617, 1623, etc.), mais pas autant que les lettres de grâce, annulant leurs effets : Henri IV en signa 7 000 en 19 ans.
Puis vint Richelieu. Il fit paraître un nouvel édit le 2 juin 1626, prévoyant la peine de mort pour les contrevenants. Dès 1602 avait été introduite autour d'un Tribunal du point d'honneur une législation qui finit sous Louis XIII par assimiler le duel à un crime de lèse-majesté. Celle ci fut appliquée avec la dernière rigueur. La sanction la plus spectaculaire fut, le 21 juin 1627, la décapitation de François de Montmorency-Bouteville, qui s’était pris la fantaisie de se battre en plein jour, place Royale, avec François d'Harcourt, marquis de Beuvron, lequel s’enfuit en Angleterre. La scandale d'une jeunesse se tuant pour des raisons frivoles fut dénoncé au cœur même de la Cour par Malherbe11 dont le fils, lui même duelliste qui avait bénéficié d'une grâce, fut assassiné le 13 juillet 1627 pour avoir empêché un duel.
Le duel devint alors une forme de revendication de l'indépendance de l'aristocratie contre l'absolutisme. Déjà en 1625, deux cents gentilhommes manifestaient contre la condamnation d'un des leurs12. En 1679, Louis XIV cru pouvoir déclarer « le duel aboli » mais entre 1685 et 1716, le nombre de morts ne « chuta » qu'à quelques quatre cents, pour dix mille duels comptabilisés au sein de l'armée, sans compter les morts par blessures intervenues hors champ13. Certaines années ont lieu plus de 7 000 duels14.
Si les duels se firent plus discrets, ils se poursuivirent comme une mode, gagnant les ecclésiastiques (le cardinal de Retz en était friand) et comme un fantasme, en étant attribués à des femmes. Fougeroux de Campigneullesrelate notamment les duels prêtés à la cantatrice Julie d'Aubigny et le duel au pistolet de 1718 entre la marquise de Nesle et la vicomtesse de Polignac, toutes deux cousines et amantes du maréchal de Richelieu15. Il n’était pas rare que les seconds combattissent également entre eux. En 1652, lors du duel des ducs de Nemours et de Beaufort, il y eut dix personnes qui se battirent ensemble dans le marché aux chevaux où eut lieu la rencontre. Il y eut trois morts et plusieurs blessés.
Entre juin 1643 et octobre 1711, Louis XIV promulgua pas moins de onze édits interdisant le duel et renforçant les peines, sans pour autant faire cesser cette pratique. Louis XVI, poursuivant cette politique, prononça quelquesexils. La maréchaussée restait souvent impuissante quand les duels étaient organisés dans des lieux offrant une immunité de fait, la cour des miracles ou les lieux privés laissés ouverts au public, tels Le Temple, le Palais-Royal, les ruines du château de Madrid16.
1952 : Élisabeth II devient reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, et chef du Commonwealth.
La Reine et moi de Sue Townsend
La Reine des lectrices de Alan Bennett
naissances
1778 : Niccolò Ugo Foscolo écrivain italien († 10 septembre 1827).
1879 : Francisque Poulbot, dessinateur et illustrateur français. († 16 septembre 1946).
Le néologisme « poulbot » a été créé en référence à ses nombreuses illustrations représentant des titis parisiens : les gamins des rues. Une illustration de Gavroche, le célèbre personnage du roman Les Misérables de Victor Hugo, en est le parfait exemple.
En 1933-1934 ses livres furent confisqués et interdits. Sa demande d'adhésion à la Reichsschrifttumskammer fut définitivement refusée en 1936. Keun s’exila (1936 jusqu'à 1940), d’abord à Ostende en Belgique puis en Hollande. C’est pendant cette période que parurent les romans Das Mädchen, mit dem die Kinder nicht verkehren durften (La fille que les enfants ne pouvaient pas fréquenter, 1936), Nach Mitternacht (Après minuit, 1937, cité par Arthur Koestler dans "la lie de la terre" comme l'un des rares romans allemands d'avant guerre ayant traité du climat politique de l'allemagne nazi), D-zug drifter Klasse (L’express de troisième classe, 1938), Kind aller Länder (Enfants de tous les pays, 1938) dans les maisons d’édition qui publiaient la “littérature d’exil” germanophone en Hollande (Allert de Lange Verlag et Querido Verlag à Amsterdam).
Au cours de ces années son cercle d’amis se compose entre autres d’Egon Erwin Kisch, Hermann Kesten, Stefan Zweig, Ernst Toller, Ernst Weiss et Heinrich Mann. De 1936 jusqu'à 1938 elle eut une relation amoureuse avec Joseph Roth qui retentit avant tout positivement sur leur activité littéraire. Elle travaillait en commun avec Roth et entreprit avec celui-ci de nombreux voyages (à Paris, Wilna, Lemberg, Varsovie, Vienne, Salzbourg, Bruxelles…). En 1938 Irmgard Keun se sépara de Roth. Après l'entrée des forces armées allemandes aux Pays-Bas, elle retourna en 1940 en Allemagne et y vécut jusqu'à 1945 dans l'illégalité et la clandestinité. Il semblerait qu’un SS l’ait aidé en Hollande en lui procurant de faux papiers et qu’une annonce de sa mort l’ait aussi protégée. Après la guerre Irmgard Keun tenta de renouer les contacts perdus, rencontra Döblin et commença une correspondance de plusieurs années avec Hermann Kesten. Elle travailla comme journaliste et écrivant de petits textes pour la radio, le cabaret et des feuilletons, mais ne reprit pas vraiment pied dans son activité littéraire. Son roman Ferdinand, der Mann mit dem freundlichen Herzen (Ferdinand, l’homme au cœur tendre, 1950) ne retint que peu l’attention, cependant que les livres du temps de l’émigration se révélaient peu vendables.
1944 : Christine Boutin, femme politique française.
décès
Créateur de la comédie italienne moderne, il s’était exilé en France en 1762 à la suite de différends esthétiques avec ses confrères.
En 1762, il gagne la France. Adopté à la cour, où il enseigne l’italien aux princesses royales, et nommé à la tête du Théâtre-Italien à Paris, il écrit la plupart de ses pièces en français. Très apprécié par le public français, il écrit en particulier Le Bourru bienfaisant à l’occasion du mariage de Louis XVI et de Marie-Antoinette : la pièce est représentée à la Comédie-Française en 1771. Le roi lui accorde une pension que suspendra la Révolution avant qu’elle ne soit rétablie pour sa veuve par la Convention comme le demandait Marie-Joseph Chénier.
Pendant plusieurs années, de 1784 à 1787, il écrit en français ses Mémoires pour servir à l’histoire de ma vie et celle du théâtre et meurt à Paris le 6 février 1793.
1918 : Gustav Klimt, peintre symboliste autrichien (° 14 juillet 1862).
peintre symboliste autrichien, et l'un des membres les plus en vue du mouvement Art nouveau de Vienne. Peintre de compositions à personnages, sujets allégoriques, figures, nus, portraits, paysages, dessinateur, décorateur, peintres de cartons de tapisseries, cartons de mosaïques, céramiste, lithographe.
1945 : Robert Brasillach, écrivain français, fusillé pour faits de collaboration (° 31 mars 1909).
Outre ses activités littéraires, il est également connu pour son engagement politique à l'extrême droite : formé à l'Action française, il évolue vers le fascisme dans lesannées 1930 (tout en continuant d'écrire dans L'Action française), et devient collaborationniste pendant la Seconde Guerre mondiale.
1967 : Martine Carol (Maryse Mourer), actrice française (° 16 mai 1920).
Son nom sera associé pour longtemps au personnage qui l'a rendue célèbre, Caroline chérie, adapté des romans de Cécil Saint-Laurent. Martine Carol y incarne une aristocrate ravissante et déterminée qui survit à la Révolution et prend sa revanche sous l’Empire, en usant largement de ses talents de séductrice. En 1954, elle épouse le metteur en scène français Christian-Jaque qui lui réserve des rôles à la mesure de sa plastique de rêve et du "sex-symbol" typique des années 1950 qu'elle est devenue.
On la voit alors dans Madame du Barry, Nana, Nathalie. Elle travaille avec Sacha Guitry (pour l'un des innombrables petits rôles de Si Versailles m’était conté, 1953, mais sa scène a été coupée au montage et elle n'est pas créditée au générique), Max Ophüls (Lola Montès, 1955), Abel Gance (Austerlitz, 1959), René Clair, Terence Young, Vittorio De Sica, etc. Elle donne la réplique à Gérard Philipe, Raf Vallone, Charles Boyer, Vittorio Gassmanetc. Le film Lola Montès lui attire enfin la faveur de la critique, qui n'avait jamais été tendre avec elle auparavant, lui reprochant d'être « une mauvaise comédienne ». Boudé par le public, ce film retraçait la vie d'une courtisane déchue et ruinée, qui s'exhibait dans un cirque pour pouvoir survivre. Une interprétation prémonitoire...
De Nana à Lola Montès, Martine Carol a souvent joué des rôles de courtisane, de prostituée ou de femme légère.
1985 : James Hadley Chase, romancier anglais (° 24 décembre 1906).
René Lodge Brabazon Raymond dit James Hadley Chase est un écrivain anglais né à Londres le 24 décembre 1906 et décédé le 6 février 1985 à Corsier-sur-Vevey (Suisse).
René Raymond, utilisa différents autres noms d'auteur : Raymond Marshall, Ambrose Grant et James L. Docherty, juste pour obtenir, pendant la guerre, des allocations de papier supplémentaires...
Il est l'auteur de nombreux romans noirs publiés en langue française aux éditions Gallimard, collection Série Noire de Marcel Duhamel.
Son premier roman, le plus célèbre, Pas d'orchidées pour Miss Blandish, a été écrit en 1938 et republié en 1961 sous le titre Pas d'orchidées dans une version remaniée par l'auteur, qui trouvait l'ambiance du texte original trop datée. Durant la Seconde guerre mondiale, alors que le papier était rationné, Douze chinetoques et une souris s'est écoulé à plus d'un demi million d'exemplaires auprès des troupes britanniques et américaines.
Il a été très apprécié en France, en Italie, en Afrique, et en Asie, il est également très populaire en Union Soviétique depuis la perestroïka. Sur l'ensemble de son œuvre, on peut retenir une vingtaine de titres avec de solides scénarios, un langage simple, peu d'argot, qui restent un modèle du genre. Depuis le début des années 2000, il est de nouveau réédité en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
Plusieurs auteurs ont fait son éloge, dont Graham Greene, George Orwell et, plus récemment, Philippe Porée-Kurrer.
femme de lettres et poète françaised’origine libanaise. Elle est la mère du chanteur Louis Chedid, de la peintre Michèle Chedid-Koltz et la grand-mère du chanteur Matthieu Chedid.
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