challenge Patrimoine de la littérature
finalement je me suis décidée à faire un autre challenge consacré aux chefs d'oeuvre de la littérature.
2 catégories :
- la littérature française
- la littérature étrangères
pas de date limite.
Lectures communes possible suivant l'envie sous condition que le livre ne soit pas trop épais.
inscriptions : http://mazel-au-fil-des-livres.blogspot.fr/p/challenge-patrimoine-de-la-litterature.html
note : certains auteurs ont déjà un challenge à leur nom, ce qui n'est pas incompatible. Pour certain d'entre eux, tel Balzac et Stendhal, j'ai l'intention de relire l'intégrale. Pour d'autres, je ne sais pas encore et comme aucun challenge ne leur est consacré, je le regrouperaient donc dans celui-ci. Si certain d'entre vous ont envie de me suivre, tant mieux, avec ou sans inscription. Bien entendu, l'image que j'utilise comme logo peut être aussi utilisée pour un challenge identique bien que personnel.
Pour le logo, comme d'habitude, je ne sais pas le faire... si quelqu'un veut venir à mon secours, il est le bienvenu.
Théophile Gautier
Je ne suis pas certaine d'avoir envie de lire l'intégrale de l'auteur.
Il semble ne pas y avoir de challenge à son nom dans la blogosphère.
Lecture en cours : 15/05/2012
-
La Morte amoureuse
et autres nouvelles fantastiques
89 pages - Editeur : J'ai lu (14 janvier 1999)
- Collection : Librio Imaginaire
- Peut-on être prêtre et amoureux ? Peut-on aimer la nuit et prêcher le jour ? Questions bien embarrassantes... Surtout quand les réponses s'avèrent positives... Ajoutez-y une pincée de fantôme. Secouez.
- Et vous voici dans une mystérieuse histoire d'amour ! Mais rassurez-vous, il ne s'agit que d'un rêve... et d'ailleurs, Clarimonde, la belle courtisane est morte depuis si longtemps... Mais au fait, que vient-elle faire dans ce présent ? Pourquoi trouble-t-elle encore les vivants ? Prenez garde, âme pure, de ne pas succomber aux charmes de cette immortelle ! La beauté dissimule parfois de puissants venins...
- Cette nouvelle fantastique, que Gautier avait d’abord envisagé de l’intituler Les Amours d’une morte, a paru dans La Chronique de Paris des 23 et 26 juin 1836. Il a ensuite été repris en volume en 1839 chez Desessart dans le recueil Une Larme du diable (3èmeédition), puis dans les Nouvelles (Charpentier, 1845).En 1850, La Revue pittoresque reprend le texte, sous le titre Clarimonde.Cette nouvelle doit beaucoup à la littérature noire de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle : Le Diable amoureux de Jacques Cazotte, Le Moine de Matthew Gregory Lewis, et Les Elixirs du diable d’Hoffmann. Elle emprunte aussi, pour le thème du vampirisme, au Vampire de Polidori (repris par plusieurs auteurs français), au « Vampirisme » d’Hoffmann et à « La Fiancée de Corinthe » de Goethe.
- suivi de Cléopâtre
- C'est une Cléopâtre bien inhabituelle que dépeint ici Théophile Gautier : une reine effrayée par cette Egypte monumentale sur laquelle elle règne et, par-dessus tout, une reine qui s'ennuie... La survenue d'un audacieux jeune homme qui brave tous les dangers pour elle introduit dans se fastueuse existence un trouble qui la séduit. Mais séduire Cléopâtre s'avère peut-être le plus périlleux des exploits. Les voluptueux caprices de la reine ne sont-ils pas les plus dangereux ?
- Cette nouvelle a paru en 6 feuilletons dans La Presse, entre le 29 novembre et le 6 décembre 1838. Elle a ensuite été reprise en janvier dans le recueil Une Larme du diable chez Desessart (3ème édition), puis dans les Nouvelles parues chez Charpentier en 1845. En 1894, l’éditeur A. Ferroud en publie une édition illustrée par Paul Avril.Théophile Gautier présente depuis le début de sa carrière littéraire un intérêt tout particulier pour l’Egypte : son premier texte en prose, paru dans Le Gastronome du 24 mars 1831, s’intitulait Un repas au désert de l’Egypte. Il reprend ensuite cette passion dans Le Roman de la momie et dans Le Pied de momie (voir ci-dessous) notamment. S’il connaît bien la littérature antique, pour Une Nuit de Cléopâtre, il puise essentiellement dans un texte contemporain : les Lettres écrites d’Egypte et de Nubie en 1828 et 1829 par Champollion (Didot, 1833) ; les noms de lieux et de personnages sont tirés de cet ouvrage.En dehors de toutes ses lectures, il a beaucoup observé l’art égyptien, au musée du Louvre, mais également dans des collections particulières. Et Gautier a cherché dans de très nombreux textes et images une inspiration pour sa Cléopâtre : dans le Moïse sauvéde Saint-Amand (1653), ou encore dans Cléopâtre reine d’Egypte de Jules de Saint-Félix (1836), ouvrage auquel il a repris le mythe de la débauche de et la cruauté de la souveraine.Dans Mademoiselle de Maupin, Gautier évoque déjà Cléopâtre, dans la bouche de son héroïne, qui rêve un instant de la légende selon laquelle Cléopâtre faisait empoisonner chacun de ses amants après la nuit passée avec eux : Une Nuit de Cléopâtre reprend et développe ce thème.Gautier avait encore pour projet, en 1837, un ballet nommé Cléopâtre, qui ne vit finalement jamais le jour ; son livret est aujourd’hui perdu.souvenir de lecture :
Le Capitaine Fracasse
Sous Louis XIII, le baron de Sigognac vit reclus dans son manoir landais. Il y reçoit une troupe de comédiens égarés, et, amoureux d'Isabelle, part avec eux. Il remplace l'un des compagnons mort de froid et prend le nom de capitaine Fracasse.A Poitiers, le duc de Vallombreuse courtise Isabelle, Sigognac s'y oppose et le blesse en duel. Vallombreuse les suit à Paris et enlève Isabelle. Sigognac et ses amis la libèrent et tous découvrent que c'est la sœur de Vallombreuse que leur père fait comtesse. Sigognac épouse la belle Isabelle. Vallombreuse et Isabelle font refaire le castel de Sigognac et Sigognac y découvre un trésor.bien entendu, plus de souvenir du film que du livre...Le Capitaine Fracasse est un film d'aventures franco-italien réalisé par Pierre Gaspard-Huit en 1960 et sorti le 21 avril 1961, d'après le roman Le Capitaine Fracasse.- Jean Marais : le baron Philippe de Sigognac, alias le « Capitaine Fracasse »
- Philippe Noiret : Hérode, le responsable de la troupe de comédiens
- Geneviève Grad : Isabelle, une comédienne de la troupe
- Gérard Barray : le duc de Vallombreuse
- Robert Pizani : Blazius, un comédien de la troupe
- Danielle Godet : Sérafina, une comédienne de la troupe
- Bernard Dhéran : le chevalier de Vidalenc
- Jacques Toja : Léandre, un comédien de la troupe
- Alain Saury : Agostin, le lanceur de couteaux
- Sacha Pitoeff : Matamore, un comédien de la troupe
- Maurice Teynac : le marquis Edouard de Bruyères
- Louis de Funès : Scapin, un comédien de la troupe de théâtre
- Jean Yonnel : le prince de Moussy
- Jean Rochefort : Malartic, un spadassin
- Riccardo Garrone (VF : Roger Rudel) : Jaquemin Lampourde
- Guy Delorme : un homme du prince Moussy
- Raoul Billerey : Mérindol, un homme de main du duc
- René Charvey : Louis XIII
- Sophie Grimaldi : Zerbine, une comédienne de la troupe
- Joëlle Latour : Chiquita, la compagne d'Agostin
- Renée Passeur : Dame Léonarde, la duègne de la troupe
- Anna Maria Ferrero (VF : Jacqueline Ferrière) : la marquise de Bruyères
- Paul Mercey : l’aubergiste de Poitiers
- Bernard Lajarrige : le serviteur du baron de Sigognac
- Robert Berri : le vendeur sur le marché
- Rivers-Cadet : un aubergiste de Paris
- Henri Guégan : un client du bouge
- Franck Maurice : le bourreau
- Laure Paillette : la veille dame portant un fagot
- Georges Demas : un homme de main du duc de Vallombreuse
- Paul Préboist : un homme de main du duc de Vallombreuse
- Jacques Préboist : Un homme de main du duc de Vallombreuse
- Albert Pilette
- Georges Sellier
- Serge Lhorca
Les scènes tournées dans les bois, l'ont été dans la forêt de Rambouillet pendant l'hiver.La première mention du Capitaine Fracasse date de 1836 : Gautier en annonce la parution dans le catalogue de l’éditeur Renduel. Le roman n’est alors pas même commencé, et il ne paraît que 25 ans plus tard, du 25 décembre 1861 au 18 juin 1863, dans la Revue nationale et étrangère, avant d’être repris en volume chez Charpentier en 1863. Gautier avait signé avec François Buloz un contrat pour la publication du roman, en 1845, dans La Revue des Deux Mondes : Gautier n’honorant pas son engagement, un procès eut lieu en 1851, procès au terme duquel Gautier s’engageait à travailler pour ce journal, afin de rembourser l’avance versée par le journal pour le roman. Mais Gautier ne fournit pas suffisamment d’articles, et un deuxième procès s’ouvrit, qui n’eut une heureuse conclusion que grâce au riche banquier Jules-Isaac Mirès, qui paya la dette de Gautier à La Revue des Deux Mondes. C’est ensuite dans La Revue de Paris, dirigée par Gautier lui-même, que fleurirent les promesses de parution entre 1853 et 1856. Finalement, Charpentier, qui dirigeait alors la Revue nationale et étrangère, propose à Gautier de le payer au fur et à mesure de l’écriture et de la publication, pratique peu courante mais efficace, puisque c’est à cette date que Gautier se consacra vraiment au Capitaine Fracasse.Après sa parution, le roman connut un très grand succès, et dut être réimprimé quatre fois en 1864. En 1866, Charpentier décida de demander à Gustave Doré d’en donner soixante illustrations.Le projet de Gautier pour Le Capitaine Fracasse était celui d’un grand roman comique d’inspiration baroque, sa référence étant Le Roman comique de Scarron (1651-1657). Gautier emprunte à ce texte le milieu des comédiens ambulants et le triangle amoureux. L’œuvre de Scarron est aussi une source d’inspiration tant thématique que stylistique, ainsi que les poèmes de Saint-Amant ou La Comédie des comédiens de Scudéry. Enfin, Les Années d’apprentissage de Wilhelm Meister (1795-1796), roman traduit par Théophile Gautier fils en 1861, a été aussi une référence pendant l’écriture du Capitaine Fracasse. Par ailleurs, Gautier s’appuie sur de multiples ses références artistiques, dont celle qu’il cite dans la préface de son roman : Jacques Callot et Abraham Bosse.Sainte-Beuve a écrit un long article sur Le Capitaine Fracasse, dans lequel il affirme que Gautier a parfaitement intégré les maîtres dont il a souhait ici reprendre l’héritage.sources principales : http://www.theophilegautier.fr/
wikipédia, ...
(pépin de commentaire, j'espère ne pas laisser 2 fois le même) Donc je disais que j'aime beaucoup Gauthier. Je suis en train de lire une énorme biographie de 600 pages dont je parlerai bientôt sur le blog. Et même si je compte peu à peu lire ou relire tout (ou presque) de lui, je ne m'inscris pas à ce challenge, que je soutiens !
RépondreSupprimerVoilà, réessayons...
Pas désagréable à lire ces deux nouvelles. Je vais essayer de me procurer "Mademoiselle de Maupin".
SupprimerPar contre, je ne me sens pas le courage d'une si grosse biographie ! mais je te lirai avec plaisir.
Pas besoin de s'inscrire à ce challenge, qui est plus personnel en quelques sorte. Je revisite les classiques et j'avais envie de faire le point.
bises