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La température minimum prévue est de 5°C et le maximum de 10°C.
météo trompeuse, grand soleil ! manque de temps ce matin, de la cuisine à faire...
je vous souhaite une bonne journée
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lectures en cours
sur la fin de Le Rose et le Vert de Stendhal
sur la fin de Le Rose et le Vert de Stendhal
La Morte amoureuse et autres nouvelles fantastiques
de Théophile Gautier
Peut-on être prêtre et amoureux ? Peut-on aimer la nuit et prêcher le jour ? Questions bien embarrassantes... Surtout quand les réponses s'avèrent positives... Ajoutez-y une pincée de fantôme. Secouez. Et vous voici dans une mystérieuse histoire d'amour ! Mais rassurez-vous, il ne s'agit que d'un rêve... et d'ailleurs, Clarimonde, la belle courtisane est morte depuis si longtemps... Mais au fait, que vient-elle faire dans ce présent ? Pourquoi trouble-t-elle encore les vivants ? Prenez garde, âme pure, de ne pas succomber aux charmes de cette immortelle ! La beauté dissimule parfois de puissants venins...
revue de presse
visite de blogs...
Masse Critique : le 15 mai,
recevez un livre en échange d’une critique sur Babelio !
Le challenge Romantique : Bilan provisoire
Il a commencé le 1er Novembre 2011 et finira donc le 1er Novembre 2013
Sur 24 participants, seize ont déjà participé. Les auteurs qui sont en tête sont George Sand (vous devinez grâce à qui!), suivie de près par Dumas, Nerval, Gautier, Chateaubriand et puis Musset, Hugo, Cazotte, Féval, Vigny... Chez les anglais nous avons Marie Shelley, Emily Brontë, Lord Byron, Walter Scott, Ann Radcliffe, Burns, chez les allemands, Goethe, Van Arnim, russe, Pouchkine, italien-anglais Polidori, portugais, Castelo Branco.
il est encore temps de s'inscrire... http://claudialucia-malibrairie.blogspot.fr/2012/05/le-challenge-romantique-bilan.html et pour moi de lire : La Morte amoureuse et autres nouvelles fantastiques de Théophile Gautier
tentation de lecture...
sur un conseil de Oncle Paul : Caryl Férey / Mapuche, Série Noire (2012) - http://actu-du-noir.over-blog.com/article-caryl-ferey-en-argentine-104893499.html
Jana est Mapuche, fille d’un peuple indigène longtemps tiré à vue dans la pampa argentine. Rescapée de la crise financière de 2001-2002, aujourd’hui sculptrice, Jana vit seule à Buenos Aires et, à vingt-huit ans, estime ne plus rien devoir à personne.
Rubén Calderon aussi est un rescapé – un des rares « subversifs » à être sorti vivant des geôles clandestines de l’École de Mécanique de la Marine, où ont péri son père et sa jeune soeur, durant la dictature militaire.
Trente ans ont passé depuis le retour de la démocratie. Détective pour le compte des Mères de la Place de Mai, Rubén recherche toujours les enfants de disparus adoptés lors de la dictature, et leurs tortionnaires…
Rien, a priori, ne devait réunir Jana et Rubén, que tout sépare. Puis un cadavre est retrouvé dans le port de La Boca, celui d’un travesti, « Luz », qui tapinait sur les docks avec « Paula », la seule amie de la sculptrice. De son côté, Rubén enquête au sujet de la disparition d’une photographe, Maria Victoria Campallo, la fille d’un des hommes d’affaires les plus influents du pays. Malgré la politique des Droits de l’Homme appliquée depuis dix ans, les spectres des bourreaux rôdent toujours en Argentine. Eux et l’ombre des carabiniers qui ont expulsé la communauté de Jana de leurs terres ancestrales…
Quatre ans après le très remarqué Zulu, Caryl Férey revient en force avec un thriller plein de bruit et de fureur. Ceux qui ont aimé ses précédents livres retrouveront la marque de l’auteur : deux héros cabossés par la vie, lestés par une histoire personnelle traumatique mais qui décident malgré tout de se tenir vivants, de s’indigner et résister.
L’originalité de Mapuche ? L’importance qu’y occupe l’amour. Certes nous sommes face à roman noir critique et pétaradant, qui ausculte sans fard les failles de l’Argentine, mais Mapuche est avant tout une histoire d’amour. Par delà les énigmes résolues et les cadavres sortis du placard peu ragoutant de l’Histoire, nous assistons à la rencontre de deux êtres perdus que finalement seul l’amour sauvera…
Le 27 juin 1829, Gautier rencontre celui qui allait devenir son « maître » en littérature, Victor Hugo, auquel le présentent Gérard et Petrus Borel. Cet évènement précipite sa carrière d'écrivain. Le 25 février 1830, il participe à la fameuse bataille d'Hernani, vêtu d'un gilet rouge3 qui marquera durablement les esprits. Le soir même, il quitte l'atelier de Rioult.
Tout en menant « toutes les grandes campagnes romantiques », il écrit un premier recueil de vers, dont son père finance la publication chez Mary. L'œuvre sort en 1830 et passe totalement inaperçue. Ces premières poésies montrent pourtant un jeune poète fort habile, ayant déjà acquis la manière de ses illustres prédécesseurs. Gautier y fait cependant preuve d'une originalité réelle par un sens inné de la forme et une expression nette et précise.
Il continue à fréquenter Victor Hugo et ses proches. C'est dans ce cénacle qu'il fait la connaissance de Célestin Nanteuil, qui trois ans plus tard, lorsque Gautier réimprime ses premiers vers dans un nouveau recueil,Albertus, l'illustre d'« une eau-forte ultra-excentrique »2. Il rencontre également l'éditeur romantique Eugène Renduel, qui vient de publier les Soirées de Walter Scott, de Paul Lacroix4. À sa demande il écrit en 1833Les Jeunes-France, qui rendent compte avec truculence de la vie des artistes qui forment le Cénacle. Dans cet ouvrage « baroque », Gautier se fait le témoin lucide et ironique de ces « Précieuses Ridicules du Romantisme »2. Deux ans plus tard, il publie également chez Renduel Mademoiselle de Maupin (1835), qui fait un véritable scandale.
Quittant le domicile familial, place des Vosges, Théophile Gautier s'installe impasse du Doyenné, à l'emplacement de l'actuelle place du Carrousel, dans un appartement où il côtoie Camille Rogier, Arsène Houssayeet Nerval2.
illustration wikipédia : Hugo en condottiere du mouvement romantique avec Théophile Gautier, cheveux longs, moustachu et chapeauté, en croupe.
programme télé
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Dominique Rolin,
écrivaine de l'infini amoureux, est morte
Auteure d'une œuvre littéraire intransigeante d'une exceptionnelle longévité,Dominique Rolin est morte le 15 mai, à Paris. Elle aurait eu 99 ans une semaine plus tard, le 22 mai.
Au début des années 1960, Dominique Rolin, encore quadragénaire, avait déjà une œuvre romanesque importante, assez classique de facture, mais traversée de violences. Elle venait de perdre son mari, le sculpteur Bernard Milleret, et lui avait consacré un récit bouleversant, Le Lit (Denoël, 1960). Ses précédents livres avaient été remarqués par la critique et par le public. Elle n'hésitait certainement pas sur son rapport à la littérature, mais la forme littéraire n'était pas sa préoccupation première. Grâce à la rencontre d'un jeune écrivain et aux recherches du Nouveau Roman et de Tel Quel, elle trouve alors une liberté de narration nouvelle. Elle publie Le For intérieur, en 1962 : c'est un tournant.
La critique prétend qu'elle se laisse gagner par l'avant-garde. Ce n'est pourtant pas la stricte vérité, car dès Les Marais (Denoël, 1942), les contradictions intérieures des liens familiaux et affectifs, des pulsions sexuelles, faites de désir et de dégoût, étaient traquées. Ce livre, à sa sortie, fut célébré notamment par Jean Cocteau et Jean Paulhan. Dominique Rolin lui demeura fidèle, puisqu'elle le republiera.
UNE ŒUVRE "SOMNAMBULIQUE"
De ses personnages, elle écrivait dans la préface à l'édition de 1991 (Gallimard), où elle s'adressait à la jeune femme de 29 ans qui avait signé ce premier roman :"Ils sont uniquement sauvés de leurs obsessions par la permanence d'une fantasmagorie ténébreuse qui les autorise à flotter au long des jours et des nuits : Jérôme Bosch et Bruegel, ainsi que la magique atmosphère de ton pays de naissance, sont là pour te seconder." En effet, Dominique Rolin aura puisé dans une zone de rêves la force de résister à ses "violences narratives incontrôlées". Et son œuvre, qui se réfère souvent à Bruegel (Dulle Griet, L'Enragé) est, comme elle le reconnaît, "somnambulique".
Née le 22 mai 1913, à Bruxelles, dans une famille littéraire (son père est conservateur de la bibliothèque du ministère de la justice et sa mère est la fille du romancier Louis Cladel), elle a d'abord été bibliothécaire, mais publie des nouvelles dès 1934 (reprises dans Les Géraniums, La Différence, 1993).
"Le futur écrivain, commentera-t-elle, était doué d'une méchanceté d'œil fort plaisante, d'humour noir aussi, du besoin de s'abandonner sans contrôle à ses intuitions et ses rêves, c'est-à-dire l'amorce d'une recherche d'amour."
Son mariage en 1937 avec un homme violent et alcoolique la hantera toute sa vie. Pendant la deuxième guerre mondiale, elle change à la fois de pays et de styled'existence. Dessinatrice douée, elle mène parallèlement une carrière d'illustratrice et une autre d'écrivaine, avec succès, puisque, en 1952, elle obtient le prix Femina pour Le Souffle (Seuil). Les romans et nouvelles publiées durant cette période (Moi qui ne suis qu'amour, Le Gardien, Artémis) font d'elles une écrivaine qui, sans être populaire, rassemble un large public.
UN AUTRE MONDE
Sa famille demeure au centre de son inspiration. Son ton est cruel, ses descriptions parfois crues, son regard assassin. Par ailleurs, sa beauté lui permet de construire un personnage très singulier dans le milieu littéraire.
Mais, tout en acquérant un certain pouvoir et une autorité critique (elle fait partie du jury Femina, qui l'exclura pour avoir critiqué son "archaïsme" et son fonctionnement), elle se détache intérieurement de cette comédie. Ses livres se dépouillent de l'intrigue. Le style passe au premier rang. Maintenant, Le Corps, Les Eclairs, Deux témoignent de cette affirmation de la littérature pure.
Elle met en place une œuvre de plus en plus originale, avec en particulier une trilogie : L'Infini chez soi ; Le Gâteau des morts, qui fait mourir l'auteur le 5 août 2000 et La Voyageuse (Denoël, 1980, 1982, 1984). Dénonçant l'hypocrisie mielleuse des âmes éplorées, Dominique Rolin trace un tableau impitoyable de son entourage, en isolant un amour clandestin, dans lequel beaucoup de lecteurs verront la clé de l'œuvre de la maturité. Enfin, à l'occasion de Journal amoureux(Gallimard, 2000), a été révélée l'identité de celui qu'elle a toujours prénommé Jim,Philippe Sollers, ce qui a suscité dans le grand public une plus vive curiosité.
A cet amour, elle a consacré de nombreux livres dont Trente ans d'amour fou,1988, Le Jardin d'agrément, 1994 (tous deux chez Gallimard). Cet homme apparaît comme un repère essentiel de son univers, auquel il procure constance et force. Mais aucun détail qui trahirait l'intimité des amants. On est dans un autre monde, dans une autre mesure. L'enjeu est ailleurs que dans des confidences anecdotiques : dans un dialogue de l'écrivaine avec des parts lumineuses ou obscures d'elle-même, un véritable combat avec son inconscient, ses rêves, ses désirs, auxquels elle assigne des formes souvent allégoriques, sur un ton onirique, provocant, parfois comique.
"VIVANTS DÉSARMÉS"
"Pourquoi faudrait-il mourir ?", s'interrogeait-elle dans Le Futur immédiat(Gallimard, 2002). "Falloir mourir. Que signifie en réalité ce monstrueux aphorisme auquel est soumise l'humanité depuis ses origines les plus lointaines, burlesquement ignorées de nous, pauvres petits vivants désarmés." Fuyant l'angoisse et la courtisant, Dominique Rolin est allée au plus loin dans la description de la solitude et du bonheur, acquis par les seules armes de l'intelligence, de l'ironie, de la franchise.
Cette mort qu'elle connaissait parfaitement, chez les autres et chez elle-même, elle ne cède pas devant elle, mais l'a toujours provoquée. Ecrivaine pourtant sensuelle, elle avait intitulé Plaisirs son livre d'entretiens avec Patricia Boyer de Latour (Gallimard, 2002). Il y est question de Venise, de sa lumière et de ses peintres, de son bonheur d'aimer et d'écrire, mais aussi, toujours, de son enfance assombrie par la mésentente de ses parents, des erreurs et errements de sa vie et de la seule tyrannie qu'elle ait jamais acceptée : celle de la page à remplir.-
René de Ceccatty -
En quelques dates
22 mai 1913 Naissance à Bruxelles
1942 Premier roman, Les Marais
1952 Prix Femina pour Le Souffle
1958 Rencontre celui qui deviendra le héros de Jim et l'homme de sa vie
1965 Est exclue du jury Femina pour avoir écrit un article critiquant "l'archaïsme" des choix du jury
1989 Elue à l'Académie royale de Belgique au fauteuil de Marguerite Yourcenar
2000 Publie Journal amoureux. Bernard Pivot révèle dans une émission de télévision que Jim est l'écrivain Philippe Sollers
15 mai 2012 Mort à Paris
L'écrivain turc Orhan Pamuk, déjà sacré prix Nobel de littérature en 2006, vient d'être choisi pour recevoir le prix danois Sonning 2012, rapporte l'AFP. Né à Istanbul en 1952, l'auteur duMusée de l'innocence évoque, tout au long de son œuvre, les fractures et déchirements de son pays.
S'il est applaudi dans de nombreux pays européens, Orhan Pamuk n'est pas apprécié par l'ensemble de ses concitoyens, à commencer par les plus nationalistes d'entre eux qui lui reprochent notamment de dénoncer les positions d'Ankara sur les Kurdes ou encore sur le sujet sensible du génocide arménien.
Le prix danois Sonning 2012, attribué tous deux les ans, est doté d'un million de couronnes danoises soit 134.000 euros.- http://www.actualitte.com/actualite/culture-arts-lettres/recompenses.htm
Arthur Schnitzler, 150 ans d'humanité
Inspiration pour Stanley Kubrick, l'écrivain autrichien né le 15 mai 1862 continue de marquer les esprits. Retour sur l'actualité de son oeuvre à l'occasion du 150e anniversaire de sa naissance.
L'écrivain et dramaturge autrichien Arthur Schnitzler, dont on fête le 150e anniversaire de la naissance ce mardi 15 mai, a conservé une popularité intacte dans la population autrichienne, grâce aux thèmes abordés dans ses textes.
"Arthur Schnitzler est très populaire en Autriche, car la trame historique de son oeuvre se base sur la monarchie des Habsbourgs et la Première République, avec des récits et des drames qui se réfèrent à l'histoire du pays", explique Isa Schwentner, professeur de germanistique à l'Université de Vienne. Cet arrière-plan historique autour de "l'éclat et de la grandeur d'un empire des Habsbourgs déclinant" se retrouve tout au long de l'oeuvre de Schnitzler, confirme Konstanze Schäfer, responsable des relations avec la presse du Burgtheater, le plus important théâtre de la capitale autrichienne.Le Lieutenant Gustl par exemple, nouvelle publiée en 1901, apparaît comme une sévère accusation du militarisme et de la vision de la société des officiers de l'Empire. Un parti-pris qui a valu à l'auteur de vives critiques à la sortie de son roman.
Né en 1862 dans une famille d'origine juive, mort en 1931, Arthur Schnitzler est fils d'un médecin viennois. Il termine ses études de médecine en 1885 et entame une carrière dans une clinique de la ville. Plus intéressé par la littérature, il se retrouve rapidement au centre du mouvement littéraire "Wiener Moderne".
Intellectuellement très lié à son contemporain viennois, le psychanalyste Sigmund Freud, Arthur Schnitzler présente dans ses drames un psychogramme de l'homme moderne, qui apparaît encore d'actualité de nos jours", précise Konstanze Schäfer. Fortement attaché à sa patrie, "même s'il a été exposé à de violentes attaques antisémites dans la presse", l'écrivain propose dans son oeuvre une "représentation détaillée de la topographie de la ville et une description du paysage autrichien, ainsi qu'une description de la mentalité autrichienne", explique Isa Schwentner.
"Le Vienne de Schnitzler fait partie de la littérature mondiale, au même titre que le Paris d'Honoré de Balzac ou le Dublin de James Joyce", estime ainsi Konstanze Schäfer. La relation femme-homme est un des autres thèmes privilégiés par Schnitzler, qu'il développe dansLa Nouvelle rêvée (Traumnovelle), publiée en 1926: "Son exploration des relations entre la femme et l'homme nous affectent encore aujourd'hui", souligne Konstanze Schäfer. Le cinéaste américainStanley Kubrick a ainsi adapté ce roman dans son dernier long-métrage, Eyes Wide Shut, sorti en 1999, tandis que deux autres de ses oeuvres majeures, Liebelei (1895) et La Ronde (Der Reigen, 1900), ont connu des transpositions cinématographiques célèbres par le metteur en scène français Max Ophuls (respectivement en 1932 et 1950).
Pour le 150e anniversaire de la naissance d'Arthur Schnitzler, de nombreuses célébrations sont prévues à Vienne et en Autriche, mais également au-delà du pays natal de l'écrivain, preuve que son oeuvre ne touche pas seulement les Autrichiens. "Schnitzler expose des phénomènes qui sont toujours actuels: l'opportunisme politique, la falsification de la parole par les médias. Ces problèmes ne se limitent pas à un seul pays", explique Isa Schwentner. Et, à l'occasion du 150e anniversaire, l'Académie autrichienne des sciences a publié leJournal d'Arthur Schnitzler en 10 volumes, qui permet de découvrir d'autres facettes de l'écrivain. - http://www.lexpress.fr/culture/livre/arthur-schnitzler-150-ans-d-humanite_1114349.html
Un journaliste affirme avoir retrouvé trace de la collection Hatvany, spoliée par les nazis et cachée au fond d'une mine d'argent.
n trésor, enfoui depuis plus de soixante-dix ans au fond d'une mine d'argent. Des toiles de Monet, de Cézanne, de Manet, de Pissarro, des sculptures de grand prix et des tapisseries orientales cachées dans le ventre des monts Métallifères, à la frontière de l'Allemagneet de la République tchèque. L'histoire vaut mieux qu'un scénario hollywoodien ; elle surpasse jusqu'aux rêves des chasseurs de trésors. Un journaliste et écrivain autrichien, Burkhart List, affirme avoir retrouvé trace de la collection disparue du baron Ferenc Hatvany, un riche industriel hongrois, amateur d'art et juif, spolié dans les années quarante par le régime nazi. Et le bonhomme se propose désormais d'aller extraire le trésor - estimé à plus de un milliard d'euros - du fond de sa montagne.
Un mystérieux convoi...
Trop romanesque pour être honnête ? À voir. Burkhart List affirme s'être procuré des archives de la Wehrmacht qui étayent son hypothèse. Plusieurs documents évoquent, selon lui, l'arrivée dans la région, à l'automne 1944, d'un convoi de militaires nazis en provenance de Budapest. Une photographie montre ainsi, dit-il, un fort contingent de SS devant le Sonnenhaus, un bâtiment construit devant la mine de Fortuna, où les oeuvres auraient été dissimulées. "Il n'y avait aucune raison militaire ou logistique pour qu'ils se rendent à cet endroit en mission secrète, si ce n'était pour y déposer les pièces" enlevées au baron Hatvany, affirme le journaliste, qui assure par ailleurs que les galeries de cette mine sont "idéales" pour la conservation des oeuvres.
... et deux mystérieuses galeries
À l'aide d'une sonde radar, employée d'ordinaire pour l'exploitation de gisements de gaz, et avec le soutien de la ville voisine de Deutschkatherinenberg, Burkhart List aurait découvert, à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, deux galeries creusées par la main de l'homme et non indiquées sur les cartes. Il prévoit désormais de mettre sur pied une expédition qui puisse percer le mystère. Si son hypothèse devait se révéler juste, qu'adviendrait-il de ces pièces ? Une partie de la collection Hatvany, retrouvée pendant la guerre froide en Union soviétique, fait aujourd'hui encore l'objet de litiges avec les héritiers du baron hongrois.- http://www.lepoint.fr/culture/le-tresor-des-nazis-enfin-repere-14-05-2012-1461363_3.php
Deux girafes d'un zoo de Pologne ont succombé au stress provoqué par une visite nocturne de vandales.
Deux girafes du jardin zoologique de Lodz, dans le centre de laPologne, ont succombé au stress provoqué par une visite nocturne de vandales, a-t-on appris lundi auprès de la direction du zoo. Les vandales non identifiés ont pénétré dans le parc dans la nuit de samedi à dimanche. Ils ont cassé des bancs, des panneaux d'orientation et des sculptures, et en ont lancé des morceaux en direction des animaux. Une girafe est morte quelques heures après cet incident. La deuxième a été retrouvée morte lundi matin.
"L'autopsie de la première girafe, une femelle de 3 ans, a permis de constater la fissure d'une valvule et des ecchymoses au coeur, qui témoignent d'un grand stress. La deuxième, une femelle de 6 ans, était légèrement malade avant ces incidents. Le stress a pu l'achever", a déclaré à l'AFP Wlodzimierz Stanislawski, directeur adjoint du jardin zoologique de Lodz. "Les girafes sont extrêmement farouches. Chaque stress provoque chez elles une réaction de fuite. Elles réagissent de la même manière à chaque bruit inhabituel", a souligné M. Stanislawski. Le zoo de Lodz n'est pas équipé de caméras de surveillance. Les gardiens de nuit n'ont rien remarqué.- http://www.lepoint.fr/monde/coup-de-stress-mortel-pour-deux-girafes-14-05-2012-1461348_24.php
c'était hier...
quelques dates et quelques souvenirs de lecture
1536 : Anne Boleyn et son frère, Lord Rochford, sont déclarés coupables d'adultère et d'inceste par la Haute Cour d'Angleterre.
Le Crépuscule des rois, Tome 1 : La Rose d'Anjou, Le Crépuscule des rois, Tome 2 : Reines de coeur , Le Crépuscule des rois, Tome 3 : Les Lionnes d'Angleterre de Catherine Hermary-Vieille
1465. La fin du Moyen Âge, l'aube de la Renaissance.
Entre l'Angleterre, la France et les Flandres, rois, reines, grands seigneurs et aventuriers se déchirent pour le pouvoir. Une époque sombre et mystique, fastueuse et violente, que hantent des personnages hors du commun des femmes jolies et ambitieuses, comme Marguerite d'Anjou, fille du roi René, et la parvenue Elizabeth d'York, des enfants à la dramatique destinée, comme les deux fils du roi Édouard IV, étouffés à la Tour de Londres sur ordre de leur oncle, le très controversé Richard III. La mort tragique de l'ultime descendant des York met un terme à la sanglante guerre des Deux Roses qui opposa de 1455 à 1485 les cousins ennemis, les Lancastre et les York.
1768 : Louis XV achète la Corse à la République de Gênes.
Les Frères corses de Alexandre Dumas
Roman méconnu (comme jadis 'Pauline'), 'Les Frères corses' (1844) a fait l'objet de douze adaptations cinématographiques. C'est un texte court, bref roman, longuenouvelle. Deux jumeaux, le sauvage Lucien, qui choisit latradition, c'est-à-dire la Corse, Louis, qui se francise, et se voit accuser de renier ses racines et vit à Paris. Louis mourra en victime expiatoire de sa double appartenance, à la Corse par sa naissance, à Paris par son engagement intellectuel : il meurt pour avoir soutenu les valeurs chevaleresques qui avaient cours dans son île (l' honneur de la femme d'un ami). Malgré leur séparation, les jumeaux sont restés unis par télépathie, don héréditaire de leur famille. Les héros, dans la marche en avant du monde, éprouvent donc la nostalgie des hautes valeurs du passé, comme lesMousquetaires. On ne peut donc laisser reposer un récit sirapide, si chargé de matières diverses, et qui, commençant avec la lenteur des impressions de voyage, finit comme une tragédie. Ce roman est destiné à deux catégories de lecteurs : les Corses, et les autres.
1889 : ouverture au public de la tour Eiffel.
Le Fantôme de la tour eiffel de Olivier Bleys
Si vous voulez tout savoir, et même un peu plus, sur la tour Eiffel, voici un extraordinaire roman d'aventures qui se déroule pendant sa construction, achevée en 1889. Les héros en sont deux jeunes ingénieurs, une actrice, une ventriloque, et toute une confrérie de spirites qui se réunissent à la morgue pour converser avec les esprits.Il y a aussi, bien sûr, un méchant : Gordon Hole, architecte américain jaloux de Gustave Eiffel, qui est prêt à tout pour " culbuter la Tour ". Les péripéties se succèdent: enlèvements, fausse morte, séquestration, escalades acrobatiques du grand monument de fer. On visite le Paris insolite de la fin du XIXe siècle. On vit dans les bureaux de M. Eiffel, régnant sur une armée d'ingénieurs et de dessinateurs. Sur le chantier, on voit pousser la Tour, de plus en plus vite, suscitant enthousiasme et sarcasmes. Le vocabulaire d'époque revit à nos oreilles. Les costumes, les robes... On assiste même à l'invention du soutien-gorge ! Ce récit, inspiré de faits réels, se déroule au rythme palpitant d'un feuilleton tout en nous offrant, mois par mois, la chronique d'un chantier de légende. Prix du roman historique 2002
1930 : Ellen Church, américaine, première hôtesse de l'air.
Shirley, hôtesse de l'air de Edward Home-Gall -
Est-il profession plus séduisante, mais aussi plus difficile que celle d'hôtesse de l'air ! Shirley a tant de qualités qu'elle viendra à bout de tous les obstacles. Il n'en sera pas de même de toutes ses compagnes, et si sa meilleure amie Wendy devient, elle aussi, hôtesse, ce sera bien grâce au sou tien intelligent de Shirley.
Ce premier volume d'une passionnante série nous fait participer aux huit semaines de stage réglementaire des deux amies et à leurs premiers vols, où les aventures ne manqueront pas.
1862 : Arthur Schnitzler, écrivain et médecin allemand († 21 octobre 1931).
Mademoiselle Else
Else doit trouver cinquante mille florins pour sauver sa famille de la ruine. Un vieux monsieur se propose de les lui fournir en échange de quoi il veut "voir" la jeune fille. Else commence par se révolter mais, traversée de désirs obscurs, troublée par des images qu'elle enfermait en elle, elle finit par s'y résoudre. Cela se fera publiquement, le soir, dans la salle de musique de l'hôtel...
1891 : Mikhail Boulgakov, écrivain russe († 10 mars 1940).
Le Maître et Marguerite
Ecrit sous la terreur par un homme malade et désespéré, " Le Maître et Marguerite " a mis vingt-cinq ans pour s'imposer comme l'un des chefs-d'œuvre de la littérature russe et devenir un livre culte dont la construction diabolique n'a pas fini d'enchanter les lecteurs. Comment définir un mythe ? Les personnages de ce roman fantastique sont le diable, un écrivain suicidaire, un chat géant, Jésus et Ponce Pilate, la plus belle femme du monde... On y trouve des meurtres atroces et des crucifixions. C'est une satire acerbe, une comédie burlesque, une parodie politique, un poème philosophique dévastateur avec des fantômes et des transformations magiques.
Mais cette fantasmagorie baroque, ce film noir, cette vision d'apocalypse est aussi l'une des plus belles histoires d'amour jamais écrites.
Après la Libération, Arletty est arrêtée, non pour faits de collaboration, mais en raison d'une liaison avec Hans Jürgen Soehring (1908-1960), un officier allemand. Ils s'étaient connus à Paris, le 25 mars 1941. Soehring lui avait été présenté ce jour-là par Josée de Chambrun, épouse de René de Chambrun et fille de Pierre Laval. Soehring était à l'époque assesseur au conseil de guerre de la Luftwaffe à Paris. Elle aurait dit à Michèle Alfa et Mireille Balin, qui avaient aussi comme amants des officiers allemands : « On devrait former un syndicat. » Elle est internée quelques jours à Drancy, puis à Fresnes. Libérée, on lui conseille de quitter la capitale. Elle trouve refuge pour 18 mois au château de La Houssaye-en-Brie, chez des amis résistants. Prise à partie par l'un des FFI à son arrestation, elle a cette réponse : « Si mon cœur est français, mon cul, lui, est international ! », phrase qui lui avait été suggérée par Henri Jeanson. Elle aurait aussi rétorqué à un juge d'instruction qui lui demandait des nouvelles de sa santé : « Pas très résistante ! ». Après la guerre, Hans Soehring se mariera et deviendra consul de la République fédérale d'Allemagne à Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa) en République démocratique du Congo où il mourra, tué par un crocodile.
1914 :Tenzing Norgay, sherpa népalais († 9 mai 1986).
Il est le premier homme avec Edmund Hillary à gravir l'Everest, le 29 mai 1953.
Tensing devient plus tard directeur des opérations sur le terrain pour l'Institut himalayien d'alpinisme à Darjeeling. En 1978, il fonde la compagnie Tensing Norgay Adventures, qui propose des treks dans l'Himalaya. En 2003, la compagnie était encore dirigée par son fils Jamling Tensing Norgay, qui lui-même atteignit le sommet de l'Everest en1996. Tensing est mort à Darjeeling, au Bengale occidental (Inde) en 1986.
1930 : Jasper Johns, peintre et sculpteur américain.
décès :
1634 : Hendrick Avercamp, peintre néerlandais (° 1585)
1886 : Emily Dickinson, poétesse américaine (° 10 décembre 1830).
Née à Amherst dans le Massachusetts, dans une famille aisée ayant des liens communautaires forts, elle a vécu une vie introvertie et recluse. Après avoir étudié dans sa jeunesse, durant sept ans à l'académie d’Amherst, elle vit un moment au séminaire féminin du mont Holyoke avant de retourner dans la maison familiale à Amherst. Considérée comme une excentrique par le voisinage, on la connaît pour son penchant pour les vêtements blancs et pour sa répugnance à recevoir des visiteurs voire, plus tard, à sortir de sa chambre. La plupart de ses amitiés seront donc entretenues par correspondance.
1935 : Kasimir Malevitch, peintre et sculpteur russe (° 23 février 1879)
1967 : Edward Hopper, peintre américain (° 22 juillet 1882)
2008 :Claude Théberge, peintre canadien (° 4 septembre 1934).
citations du jour :
« Y a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent ? »de Arthur Schnitzler
« Il est tellement facile d'écrire ses souvenirs quand on a une mauvaise mémoire. »de Arthur Schnitzler
« Il est bien à plaindre celui qui ne vit pas sa vie, mais son autobiographie. »de Arthur Schnitzler
« Fermer les maisons closes, c'est plus qu'un crime, c'est un pléonasme. »de Arletty
« Certains ne sont jamais seuls, ils sont toujours accompagnés de leur connerie. »de Arletty
« Vivre est si sensationnel qu’il reste peu de temps pour faire autre chose. »de Emily Dickinson
Voyage autour du livre
trouvés au cours de mes vagabondages de la journée...
Julia Charlotte Maitland,
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