vendredi 4 mai 2012

j'ai lu : Dans le noir de Svetlana Velmar Jankovic

Dans le noir

Flag of Serbia.svgDans le noir de Svetlana Velmar Jankovic

  •  256 pages
  • Editeur : Phébus (12 septembre 2001)Collection : Libretto
  • Un classique de la littérature serbe d'aujourd'hui, paru en 1990 malgré la censure « nationaliste », considéré désormais comme une sorte de Docteur Jivago national. Une traversée du siècle évoquée par le regard rétrospectif d'une vieille dame indigne, drapée dans sa dignité hors de saison. A sa sortie en traduction française (1997) Dans le noir avait été retenu par le magazine « LIRE » dans sa sélection des « 20 meilleurs livres de l'année ».
    « Un livre puissant, désespéré et torturé, comme chaque nation en produit une fois par demi-siècle. »


    http://www.serbica.fr/  - Roman, œuvre de fiction, Dans le noir / Lagum dépeint la descente aux enfers de la famille Pavlović, du début de l’occupation allemande du royaume de Yougoslavie à la libération de Belgrade et à la prise, puis à l’exercice du pouvoir par les nouvelles autorités communistes.

     Le Pr Pavlović s’est vu forcer la main pour entrer dans le gouvernement – collaborationniste – du général Nedić, ce qui ne l’empêche pas d’agir dans l’ombre, de porter secours et de sauver la vie à certains de ses compatriotes serbes prisonniers et victimes du régime fasciste soutenu par les Allemands en Croatie. 


    Milica Pavlović, la narratrice et épouse du professeur, assiste impuissante à l’enchaînement inexorable des événements : tel un engrenage qui les broient, ils font de son mari un traître, un « ennemi du peuple » voué au peloton d’exécution, et d’elle-même la complice par charité, mais consentante, d’un adversaire de son mari auquel elle donne refuge – sous son propre toit – le temps qu’il se rétablisse d’une grave blessure. Quant aux amis, ils finissent par ne plus en avoir d’« amis » que le nom. Un monde s’effondre, s’efface devant un autre, se profile l’entrée dans un « lagum, lieu de ténèbres ».

    Dans le noir soulève le problème de la trahison, crime à la portée de chacun, dont quelques-uns se repentiront mais dont tous, à un degré ou à un autre, se rendent coupables, nul ne sortant indemne de cette épreuve. Bien qu’ancrés dans la réalité historique, tous les personnages du roman sont fictionnels. Tous, sauf un : Zora, la jeune fille sauvée du génocide oustachi par le professeur, notre Zora comme on la qualifie affectueusement dans la famille Pavlović, Zora qui n’aura de cesse – en sous-main, puis au grand jour – que de faire expulser ses bienfaiteurs pour mieux s’approprier leur appartement et leurs biens.

    Car toute la force – poignante – de Dans le noir est, sous le couvert de la fiction, d’être un roman ô combien – et hélas ! – en partie autobiographique. Les protagonistes empruntant plus ou moins à la famille proche de l’auteur, Dušan et Milica Pavlović reflètent les parents de l’auteur, la situation du professeur illustrant celle dans laquelle fut entraîné son père, Vladimir Velmar, à ceci près que ce dernier n’échappera à l’exécution que par l’exil.  - Traduit du serbo-croate par Alain Cappon, Paris, Phébus, 1997

    commencé le 03/05/2012 - 
    terminé le 06/05/2012


    Une histoire terriblement angoissante ! Milica Pavlovic, la narratrice, nous raconte les grandes dates qui ont marqué sa vie, de grande bourgeoise cultivée à celle de femme d'un "collaborateur", dénuée de tout droits, à la merci d'un ancien assistant de son époux devenu général, de son gardien d'immeuble devenu soldat, de l'épicier devenu commandant et surtout, de Zora, la jeune femme sauvée du camp de concentration et considérée comme sa fille adoptive, qui la trahiront tous et la dépouilleront de tous ses biens.
    Étonnante personnalité qui semble s'attacher a un tableau et une table à lunch plus qu'à son époux et ses enfants, donnant l'impression que ces objets sont vitals à la survie de la famille. 
    Superbe roman !

     notes : sur l'histoire de la Serbie pendant la seconde guerre mondiale, rien trouvé hors wikipédia, et là pas vraiment ce que je cherchais. Rien sur madame Djina Dudisavljevic ayant apporté de l'aide aux prisonnières.


    Svetlana Velmar-Janković (en serbe Alphabet cyrillique serbe : Светлана Велмар-Јанковић), née le 11 février 1933 à Belgrade, est une romancière et une journaliste serbe, qui compte parmi les écrivains les plus importants de son temps. Elle est la fille de l'écrivain Vladimir Velmar-Janković qui fut membre du Gouvernement de salut national de Milan Nedić pendant la Seconde Guerre mondiale.
    Pendant ses études, Svetlana Velmar-Janković a travaillé comme journaliste puis, en 1959, elle est entrée dans la maison d'édition belgradoise Prosveta en tant que lectrice pour les œuvres en prose et les essais contemporains yougoslaves ; en 1971, elle est devenue membre du comité éditorial de la maison.
    À partir de 1989, Svetlana Velmar-Janković a commencé à travailler en tant qu'écrivain indépendant, ses livres étant publiés par les éditions Stubovi kulture (« Les Piliers de la culture »). Jusqu'en 2003, elle fit partie de la Commission pour la vérité et la réconciliation (en serbe : Komisije za istinu i pomirenje). En 2006, elle est devenue membre associé de l'Académie serbe des sciences et des arts et, en 2009, membre à part entière de cette académie1.
    Aujourd'hui, Svetlana Velmar-Janković vit à Belgrade, sa ville natale, qui se trouve toujours au centre de ses œuvres, quel qu'en soit le genre.
    • Ožiljak (« Cicatrice »), 1956.
    • Savremenici, 1968.
    • Dorćol, 1981.
    • Lagum, 1990, traduit en français sous le titre Dans le noir.
    • Ukletnici, 1993
    • Vračar, 1994.
    • Knez Mihailo, 1994.
    • Bezdno, 1995.
    • Glasovi (« Les Voix »), 1997.
    • Knjiga za Marka (« Le Livre de Marko »), 1998.
    • Svetilnik, 1998.
    • Nigdina, 2000.
    • Žezlo (« Le Sceptre »), 2001.
    • Prozraci (« Ventilation »), 2003.
    • Ocarane naocari, 2006.
    en savoir plus : 
    http://serbica.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=33:velmar-jankovi-svetlana-1933&catid=91&Itemid=104

    je fais ma curieuse


    Un gouvernement serbe collaborateur fut instauré par les Allemands avec, à sa tête, le général Milan Nedić. 

    Un double mouvement de résistance s'organisa ; celui des partisans communistes, d'abord présents en Bosnie-Herzégovine, se développa sous la direction du Croate Josip Broz, dit Tito, tandis qu'une autre résistance, en fait la première résistance armée en Europe, celle des tchetniks, mieux organisée en Serbie, se développa autour de la personnalité de Draža Mihailović, un royaliste serbe, surnommé le "général des Balkans". Les tchetniks participèrent à la libération de la Serbie en 1944, mais après la guerre, ils seront dénigrés comme "fascistes et collaborateurs" par la presse communiste et apparentée. De leur côté, les partisans, jusqu'alors très peu présents en Serbie, participèrent aussi à la libération du pays avec l'appui des Anglais. Victorieux, ils renversent laMonarchie et firent exécuter des milliers de tchetniks, en les accusant de collaboration avec les NazisDraža Mihailović fut exécuté. Il avait pourtant participé, avec ses hommes, à la libération d'environ 600 pilotes alliés.

    Le camp de concentration de Jasenovac aussi connu sous le nom d’« Auschwitz croate »1, était un camp de concentration et un camp d'exterminationcréé par le régime des Oustachis dans l'État indépendant de Croatie2 (NDH) pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut le seul camp d'extermination de la Seconde Guerre mondiale non géré par les nazis de sa construction jusqu'à sa destruction. Jasenovac fut le plus grand camp de Croatie et le troisième camp de la mort le plus « productif » après ceux d'Auschwitz et de Treblinka1,3,4. Le réseau des camps croates comprenait en tout 80 camps, tous mis en place et gérés par le régime oustachi5.

    Le premier pays à mettre en place la Solution finale dans un camp fut l'État indépendant de Croatie7. En effet, les Juifs de l'État indépendant Croatie (y compris la Bosnie-Herzégovine qui était sous contrôle oustachi) furent parmi les premières victimes de la « solution finale » dans un espace clos. Des exterminations de Juifs avaient débuté dans la même période, à savoir pendant l'été, automne de 1941, en Union soviétique, mais elles n'avaient pas encore eu lieu dans des camps7. Jasenovac fut le premier camp d'extermination en activité.
    Le camp de Jasenovac était constitué de cinq sites de détention créés entre août 1941 et février 1942 par les autorités de l'État indépendant de Croatie, au confluent des rivières Una et Sava. Il fut le plus grand en Croatie et le troisième camp de la mort le plus « productif » après ceux d'Auschwitz et de Treblinka.
    Dans ce camp furent déportés des Juifs et des Tziganes ainsi que des résistants aux nazis et aux Oustachis (des Serbes en particulier). Le camp no 1 est créé pour les Juifs et les Tziganes. Le camp no 2 est créé ensuite, pour les autres déportés. En novembre 1941, ces camps sont inondés par la Sava. Trois autres camps sont alors créés.
    Jasenovac ne possédait pas de chambres à gaz ; les prisonniers y étaient tués par épuisement au travail, en les affamant, avec des armes à feu et des armes blanches ; les maladies qui y sévissaient ont également tué de nombreux prisonniers. Une partie des victimes fut enterrée alors qu'une autre fut brûlée dans des fours crématoires, aménagés dans une ancienne briqueterie. Certains d'entre eux étaient encore vivants quand les gardiens les y ont jetés, selon Edmond Paris.
    Le camp était dirigé par le général oustachi Vjekoslav Luburić. Le garde Petar Brzica s'y illustra en coupant, en une nuit, la gorge de 1 360 Serbes et Juifs avec un couteau de boucher ce qui lui valut le titre de « Roi des coupe-gorges ».-wikipédia
    illustration : Le couteau Srbosjek, ou « Coupe-Serbe », utilisé par les Oustachis pour égorger des prisonniers.


     poêle kraljica pec, cité à la page 122

    peintre cité :
    Sava Šumanović ou Sava Choumanovitch, en serbe cyrillique Сава Шумановић (né à Vinkovci le 22 janvier 1896 - mort à Sremska Mitrovica le 28 août 1942) était un peintre serbe du xxe siècle.
    Dans ses premières peintures, Sava insiste à rendre les atmosphères et emploie habilement les nuances colorées et les minces couches de couleur. Son art subit alors l'influences de l'Art nouveau et du Symbolisme. Durant l'automne 1920, il se rend à Paris, où il loue un atelier à Montparnasse. Il se forme auprès d'André Lhote, distingué professeur de Cubisme analytique.

    Il revient en 1930 à Šid, où il vit jusqu'au commencement de la Seconde guerre mondiale. Ses peintures de cette période sont caractérisées par les couleurs légères et l'atmosphère lyrique. Ses motifs préférés sont le nu et les paysages.
    Durant l'été 1942, la police de l'État indépendant de Croatie (NDH) l'a raflé parmi 150 personnes, qui ont été conduites à Sremska Mitrovica et assassinées. La galerie de peinture « Sava Šumanović » a été créée en 1952 sur la base d'un contrat et d'une donation de Persida Šumanović, la mère du peintre.








     Le début de la littérature serbe correspond à l'introduction de l'alphabet cyrillique par les saints Cyrille et Méthode aux ixe siècle. Parmi les textes médiévaux, on retiendra un texte écrit en alphabet glagolitique datant xie siècle, qui traite des Soins aux blessures, ainsi que un texte politique et religieux du xiie siècle, l'Évangile de Miroslav (en serbe : Мирослављево Јеванђеље et Miroslavljevo Jevanđelje, qui évoque Miroslav, prince du Hum et frère de Stefan Nemanja. Ce manuscrit, qui date de 1180 et qui est conservé au Musée national de Belgrade, a été inscrit en 2005 sur la liste Mémoire du monde de l'UNESCO95,96.
    Pendant la période turque, du xve siècle au xviiie siècle, la littérature serbe se caractérise par son lyrisme épique.
    Dès le xviiie siècle, l'écrivain Dositej Obradović (1742-1811) renonça au slavon, la « langue savante », et choisit d'utiliser le serbe comme langue littéraire. Les Serbes le considèrent comme le premier grand auteur ayant écrit dans la langue de leur pays. Au xixe siècle, l'écrivain et le linguiste Vuk Stefanović Karadžić modernise la langue serbe et pose ainsi les fondations de la littérature moderne ; il est l'auteur du slogan : « Écris comme tu parles » (en serbe « Пиши као што говориш »).
    Les Serbes sont particulièrement amateurs de théâtre. Joakim Vujić est le réformateur du théâtre serbe contemporain. En 1835, il rénove le style Knjažesko-srbski à Kragujevac. Parmi les autres figures du théâtre serbe on peut citer Jovan Sterija Popović, au xixe siècle, et Branislav Nušić, au xxe siècle. Depuis 1967, se tient à Belgrade le festival du BITEF. Parmi les théâtres les plus importants du pays, on peut signaler le Théâtre national, le Théâtre dramatique yougoslave ou encore l'Atelier 212, tous trois situés à Belgrade. Novi Sad possède également une scène de premier plan, le Théâtre national serbe. Parmi les hommes et femmes de théâtre serbe, on peut citer Bojan Stupica, le fondateur du Théâtre dramatique yougoslave ; en tant qu'architecte, il a dessiné la nouvelle salle de l'Atelier 212. Mira Trailovićet Jovan Ćirilov, tous deux dramaturges et metteurs en scène, sont les fondateurs du BITEF. Parmi les auteurs dramatiques contemporains, on peut signaler Dušan Kovačević, Lioubomir Simović et Biljana Srbljanović.

    La Serbie, en forme longue la République de Serbie, en serbe latin Srbija et Republika Srbija, en serbe cyrillique Сpбија et Република Сpбија, est un État de l’Europe du Sud, qui fait partie des Balkans occidentaux et de l’Europe centrale ; son régime politique est de type démocratie parlementairemonocamérale. La Serbie est frontalière de la Bosnie-Herzégovine, de la Croatie, de la Hongrie, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la République de Macédoine et du Monténégro. Sa capitale est Belgrade.
    Les premières traces d’une présence humaine sur le territoire de l’actuelle Serbie remontent à la Préhistoire (culture de Vinča)5. La région fut ensuite peuplée par les Illyriens et par les Celtes puis elle fut intégrée à l’Empire romain. Après la disparition de l’Empire romain d'Occident, la région resta sous le contrôle de l’Empire romain d'Orient. Des populations slaves, dont les Serbes, s’y installèrent au début du viie siècle. Au Moyen Âge, un puissant État serbe se constitua progressivement, qui atteignit son apogée au xive siècle, sous le règne de Stefan Dušan. Aux xive et xve siècles, la Serbie fut progressivement conquise par les Ottomans et le pays resta en leur possession jusqu’au xixe siècle.

    Suite à deux soulèvements contre les Turcs, le premier en 1804, le second en 1815, une Principauté de Serbie fut créée, autonome vis-à-vis de la Sublime Porte en 1830, officiellement indépendante en 1878. La principauté devint Royaume de Serbie en 1882. Après la Première Guerre mondiale, se constitua progressivement un rassemblement de tous les Slaves du sud autour de la monarchie serbe : le Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes fut proclamé en 1918 et il prit le nom de Royaume de Yougoslavie en 1929. Après la Seconde Guerre mondiale, la Serbie devint une unité fédérée au sein de la République fédérative socialiste de Yougoslavie. Les années 1990 sont marquées par la dissolution progressive de la Yougoslavie. En 2006, la Serbie est redevenue totalement indépendante après que le Monténégro décide de quitter l’union de Serbie-et-Monténégro.
    Le 17 février 2008, le Kosovo, qui était jusqu’alors une province autonome au sein de la République de Serbie sous l'égide des Nations Unies avec sarésolution 1244, a déclaré unilatéralement son indépendance. Cette indépendance n’a pas été reconnue par Belgrade6 ; la communauté internationale, quant à elle, est très divisée sur la question6.
    Le 22 décembre 2009, la Serbie effectue une demande d'adhésion formelle à l'Union européenne7. Le 12 octobre 2011 la Commission Européenne octroie officiellement le statut de candidat à la Serbie8.



     Beaucoup d'artistes serbes du xixe siècle, ont effectué leurs études en France et en Allemagne. Ils ont alors été influencés par le style avant-gardiste. Parmi les artistes du début du xxe siècle, on peut citer Nadežda Petrović, dont le style est caractéristique du fauvisme et Sava Šumanović, influencé par le cubisme. Le xxe siècle a connu d'autrespeintres de premier plan comme Milan KonjovićMarko ČelebonovićPetar LubardaVladimir Velickovic et Mića Popović. Le Musée national de Belgrade possède une importante section consacrée à la peinture yougoslave, et notamment à la peinture serbe ; elle comprend plus de 6 000 œuvres du xviie siècle au xxe siècle 94.
    La Serbie est également réputée pour ses peintres naïfs, comme Janko BrašićSava SekulićMartin Jonaš et Zuzana Halupova. La ville de Jagodina, dans la Serbie centrale possède un important Musée d'art naïf ; on peut également signaler le Musée d'art naïf de Kovačica.


    Fichier:Medenjaci.jpgLes plats serbes sont en grande partie composés de viandes de porc, volailles, et dans une moindre mesure de bœuf, de légumes et fruits comme le poivron, la tomate, l'oignon, l'ail, la prune, la pastèque, la pomme de terre.
    • Ajvar : purée de poivron rouge et d'ail, cuit. Certains producteurs industriels dans un but d'économie rajoutent de l'aubergine ou de la tomate à la purée de poivron mais l'ajvar traditionnel ne contient que du poivron.
    • Gibanica : pâte feuilletée légèrement cuite mélangée avec du fromage et des œufs. Cela devient le burek si on y ajoute de la viande hachée et des oignons, la zeljanica avec des épinards ou bien la krompiruša avec des pommes de terre.
    • Ćevapčići : petits rondelés de viande de bœuf, cuits au feu de bois et servis avec des oignons. La même présentation se fait avec les pljeskavice, hamburger national fait de viande de bœuf et de porc.
    • Sarma : feuilles de vigne très fines ou feuilles de choux contenant de la viande de bœuf et du riz. Les punjene paprike les accompagnent souvent car ce sont des poivrons farcis à la viande hachée.
    • Čorba : soupes de légumes assez relevées et riches de morceaux de viande (mouton, poulet ou porc, selon la région).
    • Medenjaci : gâteaux au miel.
    • Burek : pâte feuilletée fourrée au fromage ou à la viande haché de bœuf ou de porc.
    • Pljeskavica : hamburger serbe composé d'une mixture d'agneau et de bœuf parfois au porc grillée avec des oignons.


6 commentaires:

  1. C'est un reel plaisir d'allumer son ordinateur le matin et d'y lire un tel article .Je connais peu la litterature serbe sauf bien sur Ivo Andric et son magnifique Pont sur la Drina.Il y a quelques annees lors d'un voyage nous nous sommes retrouvés en Serbie ou plutôt dans une enclave serbe.Tout y était écrit en cyrillique .Nous n'avons pas croisé lors de sa traversée 5 voitures et certaines maisons avaient des traces d'obus.Chez moi alors c'est l'angoisse qui prédominait

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. les articles ne sont pas de moi, seule ma curiosité est responsable. J'adore partir en recherche de ce que je connais peu, et l'Histoire me passionne.
      Alors contente si vous avez pris plaisir à la visite,
      amitié

      Supprimer
  2. Je ne suis pas calée question histoire de la Serbie. C'est génant pour la lecture de ce "classique" ?
    Biz

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. non, pas du tout,
      j'ai noté quelques points qui pourraient être intéressant pour bien situer le contexte historique. Je noterai ça à la suite de cet article en cours de semaine.
      (Tito, camps de concentration, épuration, syndrome de stockholme)
      Mais on peut le lire sans avoir aucune notion de l'Histoire, chez moi, c'est juste de la curiosité.
      bonne journée Alex
      bises

      Supprimer
  3. Je ne suis pas fan des choses autobiographiques mais le côté sur la Serbie pourrait m'intéresser!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. bonsoir Isallysun
      pas fan non plus de biographie, mais là, il faut vraiment le savoir, se lit comme un roman. Et un très bon roman en plus.Un très grand coup de coeur.
      amitié

      Supprimer