mercredi 16 mai 2012

Prix littéraire : sélection cuvée 2012


Et voilà, c'est reparti !
pour éviter de me perdre, je ne ferai qu'une page pour les prix, d'ailleurs plus facile à consulter.
en orange : ce que je compte lire
en gras : entendu parler
pour les autres, je verrais en cours de semaine ce qui peut m'intéresser...


Le printemps du prix Renaudot : 

Romans : 
Jean Blot : "Affaire de coeur" (Pierre-Guillaume de Roux)
Didier Daeninckx : "Le banquet des affamés" (Gallimard)
Ahmed Dich : "Chibani" (Anne Carrière)
Abdelkader Djemaï : "La dernière nuit de l'émir" (Seuil)
Pauline Dreyfus : "Immortel, enfin" (Grasset)
Dominique Fabre : "Il faudrait s'arracher le coeur" (L'Olivier)
Paul Fournel : "La Liseuse" (P.O.L.)
Vénus Khoury-Gata : "Le Facteur des Abruzzes" (Mercure de France)
Régis Jauffret : "Claustria" (Seuil)
Tristan Jordis : "Le Courageux mourra dans la bataille" (Seuil)
Dany Laferrière : "La Dérive douce" (Grasset).
Henri Lopes : "Une enfant de Poto-Poto" (Gallimard).
Sabri Louatah : "Les Sauvages" (Flammarion)
Scholastique Mukasonga : "Notre-Dame du Nil" (Gallimard)
Bernard Quiriny : "Une collection très particulière" (Seuil)
Jean-Loup Trassard : "L'Homme des haies" (Gallimard)
  
Essais :
Michael Ferrier : "Fukushima, récit d'un désastre" (Gallimard)
Daniel Filipacchi : "Ceci n'est pas une autobiographie" (Xo)
Jean-Louis Gouraud : "Le Pérégrin émerveillé" (Actes Sud)
Pierre Guyotat : "Leçons sur la langue française" (Léo Scheer)
Serge Koster : "Je ne mourrai pas tout entier" (Léo Scheer)
Virginie Linhart : "La Vie après" (Seuil)
Frank Maubert : "Le Dernier modèle" (Mille et une nuits)
Michel Onfray : "L'Ordre libertaire" (Flammarion)
Jean-Yves Tadié : "Le Lac inconnu" (Gallimard)



La liseuse de Paul Fournel

Depuis 1452 et la parution de la Bible à 32 lignes de Gutenberg, le texte et le livre ont partie liée : publier un texte c'est faire un livre, lire un livre, c'est lire un texte, acheter un texte, c'est acheter un livre.
Ce récit commence le soir où la petite stagiaire discrète apporte à Robert Dubois le vieil éditeur, encore directeur de la maison qui porte son nom, sa première liseuse. Ce bel objet hightech qui le regarde de son écran noir, lui annonce que sa vie est en train de basculer. Que va devenir son métier maintenant que le texte et le papier se séparent ? Quelque chose couve qui pourrait fort bien être une révolution. Il le sait et cette perspective le fait sourire.
La vie continue pourtant à l'identique, Dubois déjeune avec ses auteurs, voyage chez les libraires, rencontre les représentants, mais il porte sa liseuse sous le bras qui lui parle déjà d'un autre monde. Celui qu'il va aider des gamins à bâtir, celui dont il sait qu'il ne participera pas.
De toute la force de son humour et de son regard désabusé et tendre il regarde changer son monde et veille à garder, intact au fond de lui, ce qui jamais ne changera : le goût de lire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire