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La journée sera particulièrement ensoleillée. Le ciel de la soirée sera complètement dégagé
La température minimum prévue est de 5°C et le maximum de 14°C.
tristesse, un grand écrivain vient de nous quitter...
sinon, comme d'habitude, la presse ne me passionne pas beaucoup, juste jeté un oeil sur les dessins de presse. Pas de visite de blog prévue aujourd'hui, des compte-rendus de lecture en retard, je me sens paresseuse encore.
bonne journée
lectures en cours
terminé La morte amoureuse de Théophile Gautier
commencé Une nuit de Cléopâtre de Théophile Gautier
http://claudialucia-malibrairie.blogspot.fr/2012/05/le-challenge-romantique-bilan.html
Hier j'étais tentée de relire l'oeuvre intégrale de Gautier...
bien moins certaine ce matin. J'ai aimé la morte amoureuse, mais sans plus...
pause Balzac et Stendhal,
le temps que les amis du forum grain de sel me rattrapent...
http://grain-de-sel.cultureforum.net/t10269p45-lecture-de-mai-2012#250834
prévu pour ce soir :
Monsieur Mani de Avraham B Yehoshua
revue de presse
commencé Une nuit de Cléopâtre de Théophile Gautier
http://claudialucia-malibrairie.blogspot.fr/2012/05/le-challenge-romantique-bilan.html
Hier j'étais tentée de relire l'oeuvre intégrale de Gautier...
bien moins certaine ce matin. J'ai aimé la morte amoureuse, mais sans plus...
pause Balzac et Stendhal,
le temps que les amis du forum grain de sel me rattrapent...
http://grain-de-sel.cultureforum.net/t10269p45-lecture-de-mai-2012#250834
prévu pour ce soir :
Monsieur Mani de Avraham B Yehoshua
Epopée familiale, chronique couvrant l'histoire de six générations, Monsieur Mani est composé de cinq conversations remontant progressivement dans le temps, du début des années 80 à la moitié du xixe siècle.
Dans un kibboutz du Néguev en 1982, pendant l'occupation allemande de la Crète en 1944,
en 1918 dans une Jérusalem contrôlée par l'armée britannique,
dans un village polonais au tournant du siècle dernier, à Athènes en 1848, des conversations, des dialogues tournés en monologues - seule une voix est chaque fois restituée - se font écho à travers les années, les pays et les événements.
Au-delà de l'intrigue historique et de l'intérêt porté aux membres de la famille Mani, le roman de A. B. Yehoshua renvole constamment à une expérience présente, vivante et universelle : celle de la transmission entre les pères et les fils, hors de la simple procréation. Démission des pères, héroïsme des fils, ingratitude des fils, générosité des pères, c'est ainsi que Yehoshua scande le nom des Mani.
Abraham B. Yehoshua est né en Israël. Révélé en France par Maurice Nadeau, il est l'auteur de trois autres romans (L'Amant, Un divorce tardif, L'Année des cinq saisons) et de deux recueils de nouvelles (Trois jours et un enfant, Au début de l'été 1970), Monsieur Mani a obtenu le grand prix de la littérature israélienne.
visite de blogs...
découverte chez Lali : Tina Spratt
tentation de lecture...
Voltaire
Romans et contes
Le Crocheteur borgne - Cosi Sancta - Songe de Platon - Micromégas - Le Monde comme il va - Zadig ou la destinée - Memnon ou la Sagesse humaine - Lettre d'un Turc - Histoire des voyages de Scarmentado - Les Deux Consoles - Candide ou l'optimisme - Histoire d'un bon bramin - Pot pourri - Le Blanc et le Noir - Jeannot et Colin - aventure indienne - L'Ingénu - La Princesse de Babylone - L'Homme aux quarante écus - Les Lettres d'Amabed - Le Taureau blanc - Aventure de la mémoire - Éloge historique de la Raison - Les Oreilles du comte de Chesterfield et le chapelain Goudman - Histoire de Jenni ou le Sage et l'athée
L'Affaire du chevalier de La Barre : Précédé de L'Affaire Lally de Voltaire
Abbeville, 1765. Le chevalier de La Barre est accusé d'avoir profané une statue du Christ. Victime d'un règlement de comptes, condamné sans preuves et au mépris de la loi, le jeune homme est torturé, décapité et brûlé avec, entre les mains, un livre interdit, le Dictionnaire philosophique d'un certain Voltaire... Directement mis en cause dans cette affaire, Voltaire s'insurge et utilise sa meilleure arme pour dénoncer l'injustice : sa plume.
L'Affaire Calas de Voltaire
L'affaire Calas, l'affaire Lally, l'affaire Sirven, l'affaire du chevalier de La Barre : des innocents condamnés sans preuves, des procès instruits au mépris des lois, un cortège de victimes implorant justice ou vengeance (et le plus mystérieux des romans de police : personne n'a jamais su qui avait tué Marc-Antoine Calas). Tous les textes que rassemble ce volume, toutes ces lettres, ces libelles, ces suppliques résument le meilleur Voltaire, le plus courageux, le plus actuel : le fusil ou la prison ont pu remplacer le bûcher, les Calas sont encore de notre temps et il n'y a pas toujours un Voltaire pour le dire.
programme télé
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aujourd'hui
Pas gâté pour son premier jour...
Ouf ! la famille n'est pas à la rue...
Mort de l'écrivain mexicain Carlos Fuentes
Il détestait qu'on raconte sa vie. Il détestait encore plus l'idée de la raconter lui-même. "Ecrire une autobiographie, disait-il, c'est comme graver des mots sur sa propre tombe". L'écrivain et essayiste mexicain Carlos Fuentes, lauréat du prestigieux prix Cervantes et l'une des plus grandes figures des lettres latino-américaines, est mort mardi 15 mai, à l'hôpital Angeles de Pedregal de Mexico.
Il était âgé de 83 ans.
Sur une photo prise à la foire du livre de Guadalajara, en 2008, on le voit riant sous sa moustache et se bouchant les oreilles. A côté de lui, son aîné, le ColombienGabriel Garcia Marquez (né en 1927) a l'air de protester lui aussi. Il ne manque plus que le Péruvien Mario Vargas Llosa (né en 1936) et on aurait là les trois icônes d'une génération d'écrivains et d'intellectuels qui, par son talent de plume et son engagement, aura particulièrement contribué à attirer l'attention de l'Occident sur l'identité sud-américaine.
Sur l'impérialisme américain aussi, dont Carlos Fuentes, tant dans ses essais politiques (Temps mexicain, 1972) que dans ses articles journalistiques, aura toujours été un virulent critique.
Né au Panama le 11 novembre 1928, Carlos Fuentes Macias, fils de diplomates, partage son enfance entre Quito, Montevideo, Rio de Janeiro, Washington, Santiago du Chili et Buenos Aires.
"SEUL EST PARFAIT CELUI QUI NE SE TROUVE CHEZ LUI NULLE PART"
Plus tard, il gardera ce goût des voyages, organisant sa vie entre Mexico, Paris et Londres où il aimait tout particulièrement écrire, enseignant fréquemment aussi dans de nombreuses universités américaines. "Quelqu'un qui est à l'aise dans sa patrie, c'est bien, mais ce n'est pas grand-chose, nous confiait jadis ce grand cosmopolite (Le Monde des livres du 25 aout 1995). Quelqu'un qui est à l'aise partout dans le monde, c'est mieux. Mais seul est parfait celui qui ne se trouve chez lui nulle part..." Aux Etats-Unis dans les années 1930, l'enfant Fuentes, marqué par le personnage d'Henry Fonda dans Les Raisins de la colère, se nourrit des images de la crise.
Au Chili, il lit Gabriela Mistral et Pablo Neruda et comprend pour toujours "l'alliance entre la littérature et la politique". En Argentine, où il refuse d'aller en cours "à cause du fascisme militaire au pouvoir", il découvre le sexe, le tango et Borges."Borges m'a donné une immédiate et grande leçon, dira-t-il : la nouveauté du passé. Une chose fondamentale pour ma littérature."
A 16 ans, déjà porteur de cet extraordinaire bagage, le jeune Carlos Fuentes revient au Mexique. Il est d'abord élève du collège français, puis il étudie le droit à l'université de Mexico, rejoint ensuite l'Institut des hautes études de Genève et travaille pour l'Etat mexicain auprès de l'Organisation internationale du travail. Parallèlement, il commence à écrire. Des nouvelles d'abord (Jours de carnaval,1954). Et bientôt des romans. Il porte un regard acéré sur l'organisation de la société mexicaine (La Plus Limpide région, 1958), l'échec de sa révolution et le détournement par la bourgeoisie de l'héritage zapatiste (La Mort d'Artemio Cruz,1962). Sa technique d'écriture s'appuie sur des flash-backs ou des collages d'éléments narratifs très divers.
UNE VISION ÉCLATÉE DE LA RÉALITÉ MEXICAINE ET DE SA VIOLENCE
Les critiques de l'époque croient y déceler des influences de Dos Passos et de Faulkner. On peut y voir aussi un clin d'œil aux peintures murales de Riveira ou de Siqueiros. Ce que Fuentes cherche à donner, c'est une vision éclatée de la réalité mexicaine et de sa violence permanente. Pour cela, il lui faut "casser les moules de l'espagnol vétuste, lui donner une nouvelle vie, une claque, lui injecter de la sève".
Au milieu des années 1950 - il n'a alors que 27 ans -, Fuentes fonde avec son compatriote Octavio Paz, La Revue mexicaine des littératures ainsi que la maison d'édition Siglo XXI. Cela marque le début d'une prolifique carrière d'écrivain - une trentaine de livres au total, la plupart traduits en français chez Gallimard -, qui lui vaudra de nombreuses récompenses, mais jamais le prix Nobel pour lequel il est pourtant régulièrement donné comme favori.
Cette abondante production littéraire ne l'empêche pas de faire, comme ses parents, son chemin dans la diplomatie. Un temps proche de Fidel Castro, membre du Parti communiste, Fuentes s'en éloigne après l'incarcération en 1971 du poète Ernesto Padilla. Mais il considérera longtemps que sa carrière diplomatique a été desservie par son engagement politique à gauche. Il sera pourtant ambassadeur du Mexique en France de 1974 à 1977 et gardera avec ce pays une relation privilégiée. "Pour nous, Latino-Américains, la France a toujours été le point d'équilibre entre le Sud hispanique réactionnaire de l'Inquisition et le Nord, froid et matérialiste".
Terra Nostra (1975), La Tête de l'hydre (1978), Une certaine parenté (1980) ... : àpartir des années 1970, certains romans procurent à Carlos Fuentes une renommée internationale. C'est le cas également du Vieux gringo (1985) porté à l'écran par Luis Puenzo, avec Gregory Peck et Jane Fonda. Toutes ces oeuvres renvoient plus ou moins directement aux grands thèmes qui forment la trame de son œuvre : les rapports entre l'Europe et l'Amérique, les va-et-vient de l'Histoire entre passé et présent - et ce même passé lisible, comme sur un palimpseste, dans les interlignes du présent -, les grands mythes de l'humanité, les bienfaits du métissage culturel, les cercles du temps... Le temps "circule comme les courants marins, où tout converge et se rejoint", peut-on lire dans L'Oranger (1995). "Ce que Fuentes n'aura cessé de mettre en lumière c'est justement la circularité de ce temps, ses rencontres surprenantes et ses télescopages sans fin", souligne sa traductrice Céline Zins (Le Monde des livres du 25 aout 1995).
GÉNIAL TOUCHE-À-TOUT
Ces thèmes qui reviennent comme des leitmotivs, on les retrouve de façon aussi insistante dans les essais. Dans Le Sourire d'Erasme (1990) par exemple, où Fuentes montre que "la modernité de l'Amérique passe par des retrouvailles avec son passé". Ou dans Le Miroir enterré (1992) où l'écrivain brosse l'histoire de l'Espagne et de l'Amérique hispanique en mettant à jour la succession formidable des strates de civilisations et en se livrant en quelque sorte à une vertigineuse"archéologie de l'identité". Et ils sont là aussi, en filigrane, lorsque Fuentes, génial touche-à-tout, écrit pour le cinéma - il signe le scénario de La Chasse à l'hommepour Luis Bunuel, d'après un roman d'Alejo Carpentier - ou encore pour le théâtre avec Le Borgne est roi paru en espagnol en 1970.
Dans son dernier roman traduit, Le Bonheur des familles (2009), l'écrivain mexicain croisait ce thème du temps avec celui de la violence. Comment échapper - ou plutôt ne pas échapper - aux chaînes de l'autodestruction, à la fois intimes comme le sont les liens du sang et historiques comme l'est la succession des générations dans un tissu social perverti ? Cette question sans réponse traverse les seize récits composant le livre. Et comme dans Terra nostra, le bonheur, bien sûr reste, introuvable. Les familles s'étouffent dans leurs grandes et banales turpitudes. Ici, chaque nouvelle est ponctuée par un chœur destiné à faire"entendre la voix des sans voix". Commençant par une histoire de corruption, l'ouvrage se termine par cette répétition : "la violence, la violence". Un fil conducteur implacable, quasi obsessionnel, qui court des situations privées aux phénomènes sociaux. Psychologique, familiale, criminelle, politique, cette violence qui fait aujourd'hui la dramatique actualité du Mexique est récurrente dans toute l'œuvre de Fuentes dont chaque livre est à cet égard, "un acte d'exorcisme".
D'une interview à l'autre ou dans ses tribunes aux journaux, Fuentes développait à la fois une analyse des causes du phénomène et un point de vue terriblement pessimiste sur les chances d'en venir à bout. Pour les causes, il citait l'explosion démographique du Mexique, passé en un siècle de 20 millions à 110 millions d'habitants, la misère, les inégalités sociales et le trafic de drogue. Un trafic qu'il considérait comme une conséquence de la prohibition aux Etats-Unis et qui l'amenait à prêcher la dépénalisation afin d'assécher le marché. "La fin de la prohibition de l'alcool aux Etats-Unis n'a pas diminué ni augmenté le nombre d'ivrognes, mais elle a permis de neutraliser Al Capone", plaidait-t-il encore au début du mois de mai lors d'une conversation avec un journaliste du Monde.
Mais les perspectives ne lui semblaient guère souriantes. "Quand j'étais jeune,avait-il confié en 2009 dans une interview au magazine Lire à l'occasion de sa venue au Salon du livre de Paris, je pouvais sortir dans les cafés et les cabarets de Mexico jusqu'à trois heures du matin et rentrer tranquillement chez moi à pied. Aujourd'hui, je ne me risque même plus à m'aventurer tout seul au-delà du coin de la rue. Il nous faut inventer d'urgence une modernité mexicaine où fonctionnent la loi et la justice. Mais ça va nous demander beaucoup de temps et de travail. Je ne serai plus là pour en voir le résultat." - Florence Noiville - http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2012/05/16/mort-de-l-ecrivain-mexicain-carlos-fuentes_1701827_3382.html#ens_id=1701797&
c'était hier...
quelques dates et quelques souvenirs de lecture
1703 : Fondation de Saint-Pétersbourg.
située dans le nord-ouest du pays sur le delta de la Neva, au fond du golfe de Finlande dans la mer Baltique. Capitale de l'Empire russe de 1712 jusqu'en mars 1917 (ainsi que la Russie dirigée par deux Gouvernements provisoires entre mars et octobre 1917), Saint-Pétersbourg a conservé de cette époque un ensemble architectural unique qui en fait une des plus belles villes d'Europe. Deuxième port russe sur la mer Baltique après Primorsk, c'est un centre majeur de l'industrie, de la recherche et de l'enseignement russe ainsi qu'un important centre culturel européen. Saint-Pétersbourg est la deuxième ville d'Europe par sa superficie et la cinquième par sa population.
Saint-Pétersbourg a été fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand dans une région disputée depuis longtemps au royaume de Suède. Par son urbanisme résolument moderne et son esthétique d'origine étrangère, la nouvelle ville devait permettre à la Russie d’« ouvrir une fenêtre sur l'Europe » et contribuer, selon le souhait de Pierre, à hisser la Russie au rang des grandes puissances européennes. Le centre-ville, construit sur des directives des souverains russes, présente une architecture unique qui mélange des styles architecturaux (baroque, néoclassique) acclimatés de manière originale par des architectes souvent d'origine italienne. Sa beauté alliée à l'existence de nombreux canaux lui ont valu le surnom de « Venise du Nord ». La ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondialde l'UNESCO depuis 1990.
De sa fondation jusqu'au début du xxe siècle, Saint-Pétersbourg a été le principal centre intellectuel, scientifique et politique du pays. Au xixe siècle, la ville devient le principal port commercial et militaire de la Russie ainsi que le deuxième centre industriel du pays, après Moscou. C'est d'ailleurs à Saint-Pétersbourg qu'éclate la Révolution russe de 1917 et que les bolcheviques triomphent. La ville connaît par la suite un certain déclin. Au début des années 1920, à la suite du transfert de la capitale à Moscou et de la guerre civile, le chiffre de la population s'effondre ; celle-ci ne retrouve son niveau d'avant 1914 qu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Le siège de près de trois ans durant ce conflit décime à nouveau sa population. Tombée à moins d'un million d'habitants au sortir de la guerre, la ville se repeuple grâce à l'arrivée de ressortissants d'autres régions. Depuis cette époque, Saint-Pétersbourg a régulièrement perdu du terrain par rapport à Moscou, phénomène qui s'est accentué depuis la libéralisation du système économique russe.
Saint-Pétersbourg a changé plusieurs fois d'appellation : elle est rebaptisée Pétrograd (Петроград) de 1914 à 1924, puis Léningrad (Ленинград) de 1924 à1991, avant de retrouver son nom d'origine à la suite d'un référendum en 1991.
De son immense œuvre littéraire, on lit aujourd’hui essentiellement ses contes et romans, où se concentre le meilleur de l'écrivain - la fantaisie, la finesse du trait, le bonheur de l’écriture, l’esprit du philosophe - mais aussi les Lettres philosophiques, le Dictionnaire philosophique et sa prodigieuse correspondance, plus de21 000 lettres retrouvées. Son théâtre, ses poésies épiques, ses œuvres historiques, qui firent de lui l’un des écrivains français les plus célèbres au xviiie siècle, sont aujourd’hui largement négligées ou ignorées.
Tout au long de sa vie, Voltaire fréquente les Grands et courtise les monarques, sans dissimuler son dédain pour le peuple, mais il est aussi en butte aux interventions du pouvoir qui l’embastille et le contraint à l’exil en Angleterre ou à l’écart de Paris. En 1749, après la mort d’Émilie du Châtelet avec laquelle il a entretenu une liaison houleuse de quinze ans, il part pour la cour de Prusse mais, déçu dans ses espoirs de jouer un grand rôle auprès de Frédéric II à Berlin, se brouille avec lui après trois ans et quitte Berlin en 1753. Il se réfugie un peu plus tard aux Délices, près de Genève, avant d’acquérir en 1759 un domaine à Ferney, sur la frontière franco-genevoise, à l’abri des puissants. Il ne reviendra à Paris qu’en 1778, ovationné par le peuple après une absence de près de 28 ans. Il y meurt à 83 ans.
Voltaire aime le luxe, les plaisirs de la table et de la conversation, qu’il considère, avec le théâtre, comme l’une des formes les plus achevées de la vie en société. Soucieux de son aisance matérielle qui garantit sa liberté et son indépendance, il acquiert une fortune considérable dans des opérations spéculatives, ce qui lui permet de s’installer en 1759 au château de Ferney et d'y vivre sur un grand pied, tenant table et porte ouvertes. Le pèlerinage à Ferney fait partie en 1770-1775 du périple de formation de l’élite européenne éclairée. Investissant ses capitaux, il fait du village misérable de Ferney une petite ville prospère. Généreux, d'humeur gaie, il est néanmoins chicanier et parfois féroce avec ses adversaires comme Jean-Jacques Rousseau.
Considéré par la Révolution française - avec Jean-Jacques Rousseau, son frère ennemi - comme un précurseur, il entre au Panthéon en 1791, le deuxième après Mirabeau. Célébré par la IIIe République (dès 1870 à Paris un boulevard et une place portent son nom, puis un quai, une rue, un lycée, une station de métro…), il a nourri au xixe siècle les passions antagonistes des adversaires et des défenseurs de la laïcité de l’État et de l’école publique, et au-delà de l’esprit des Lumières.
En janvier 1726, il subit une humiliation qui va le marquer toute sa vie8. Le chevalier de Rohan-Chabot, jeune gentilhomme arrogant, appartenant à l'une des plus illustres familles du royaume, l’apostrophe à la Comédie-Française : « Monsieur de Voltaire, Monsieur Arouet, comment vous appelez-vous ? ». Sa réplique est cinglante : « Voltaire ! Je commence mon nom et vous finissez le vôtre ». Quelques jours plus tard, on le fait appeler alors qu’il dîne chez son ami le duc de Sully. Dans la rue, il est frappé à coups de gourdin par les laquais du chevalier qui surveille l’opération de son carrosse. Blessé, humilié, il veut obtenir réparation mais aucun de ses amis aristocrates ne prend son parti. Le duc de Sully refuse de l’accompagner chez le commissaire de police pour appuyer sa plainte. Il n’est pas question d’inquiéter un Rohan pour avoir fait rouer de coups un écrivain. « Nous serions bien malheureux si les poètes n’avaient pas d’épaules », dit un parent de Caumartin. Le prince de Conti fait un mot sur les coups de bâtons : « Ils ont été bien reçus mais mal donnés ». Voltaire veut venger son honneur par les armes mais son ardeur à vouloir se faire rendre justice indispose tout le monde. Les Rohan obtiennent que l’on procède à l’arrestation de Voltaire qui est conduit à la Bastille le 17 avril. Il n’est libéré, deux semaines plus tard, qu’à la condition qu’il s’exile.
Voltaire s’est passionné pour plusieurs affaires et s’est démené afin que justice soit rendue.
- L’affaire Calas (1762)
- L’affaire Sirven (1764)
- L’affaire du chevalier de La Barre (1766)
- L’affaire Lally-Tollendal (1776)
créée par Louis B. Mayer, alors patron de Metro-Goldwyn-Mayer, dans le but de promouvoir les productions des studios, établir une feuille de route dans le financement et la distribution de longs métrages sur le sol américain et aider à la médiation dans les conflits sociaux. En 2012, elle compte plus de 6 000 membres et représentants2 possédant le droit de vote. Parmi l'ensemble des membres, qui regroupe notamment des producteurs, des scénaristes, des réalisateurs, des techniciens et d'autres personnes exerçant une profession liée à l'industrie du cinéma, les acteurs représentent près d'un quart des votants. Les collèges de votants sont au nombre de 15 (avec une seizième branche d'élargissement)3. Le recrutement se fait par cooptation4 : les nouveaux membres sont invités à le devenir et doivent, pour cela, recevoir le parrainage d'au moins deux adhérents de leur branche de métier et l'aval du conseil des gouverneurs de l'Académie5,6. Les invitations sont lancées après évaluation d'une contribution majeure au monde du cinéma5. Les personnes ayant été nommées ou récompensées par un Oscar sont généralement admises de manière automatique6.
Même si l'association est ouverte aux personnalités mondiales, l'essentiel de ses membres reste originaire des États-Unis. Les récompenses décernées sont destinées aux films et aux personnes qui représentent, aux yeux de l'Académie, les meilleurs réalisations, ouvrages et travaux artistiques de l'année écoulée. Si cette compétition est ouverte aux films du monde entier à partir du moment où ceux-ci sont distribués dans le comté de Los Angeles l'année précédant la cérémonie, elle se veut avant tout une célébration de l'industrie hollywoodienne. En conséquence, elle met presque systématiquement à l'honneur des films américains et anglophones : il n'existe un Oscar du meilleur film en langue étrangère que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et on ne recense que deux longs métrages, récompensés par l'Oscar du meilleur film, dont le financement n'est pas essentiellement anglo-saxon : la coproduction internationale Le Dernier Empereur7 en 1988 (engageant la France, la Chine, l'Italie et le Royaume-Uni8) et le long métrage français The Artist en 20129.
Officieusement, les Oscars ont aussi permis de définir des fourchettes salariales pour chaque corps de métier. Certaines revendications de la profession ont ainsi pu être contenues10.
1966 : Début de la Révolution culturelle en Chine.
période de l'histoire chinoise qui commence en 1966 et s'achève à la mort de Mao Zedong en 1976. D'autres auteurs estiment que les événements de la révolution culturelle stricto sensu concernent la période qui va de septembre 1965 à avril 19691.
En 1966, Mao décida de lancer la révolution culturelle qui lui permit de revenir au pouvoir en s'appuyant sur la jeunesse du pays. Le dirigeant souhaitait purger le Parti communiste chinois (PCC) de ses éléments « révisionnistes » et limiter les pouvoirs de la bureaucratie. Les « gardes rouges », groupes de jeunes Chinois inspirés par les principes du Petit Livre rouge devinrent le bras actif de cette révolution culturelle. Ils remirent en cause toute hiérarchie, notamment la hiérarchie du PCC alors en poste. Les intellectuels, de même que les cadres du Parti, furent publiquement humiliés, les mandarins et les élites bafouées, les valeurs culturelles chinoises traditionnelles et certaines valeurs occidentales dénoncées au nom de la lutte contre les « quatre vieilleries ». Le volet culturel de cette révolution a tenu en particulier à éradiquer les valeurs traditionnelles. C'est ainsi que des milliers de sculptures et de temples (bouddhistes pour la plupart) furent détruits. L'expression politique s'est libérée par le canal des « dazibao », affiches placardées par lesquelles s'exprimaient les jeunes révoltés. Une période de chaos s'ensuivit qui mena la Chine au bord de la guerre civile, avant que la situation soit peu à peu reprise en main par Zhou Enlai. Cette agitation permit à Mao de reprendre le contrôle de l'État et du Parti communiste.
Selon le sinologue Simon Leys : « La révolution culturelle, qui n’eut de révolutionnaire que le nom, et de culturelle que le prétexte tactique initial, fut une lutte pour le pouvoir menée au sommet entre une poignée d’individus, derrière le rideau de fumée d’un fictif mouvement de masse2 ». Pour l'historien Eric Hobsbawm, la révolution culturelle a été une « campagne contre la culture, l'éducation et l'intelligence sans parallèle dans l'histoire du xxe siècle3 ». Pour le philosophe Alain Badiou, la révolution culturelle chinoise a été la dernière révolution attachée au motif de la lutte des classes et elle a exercé une grande influence sur les maoïstes français4.
1975 : La japonaise Junko Tabei, à 36 ans, est la première femme à vaincre l'Everest.
Junko est née en 1939 dans la préfecture de Fukushima. Sa passion pour la montagne débuta après une excursion au sommet du Mont Nasu avec son professeur alors qu'elle avait 10 ans. Cette expérience marqua profondément la jeune fille. Après avoir terminé ses études de littérature anglaise à l'Université féminine de Showa (établissement qui proposait un club d'alpinisme qu'elle avait rejoint durant son cursus), elle forma un club d'alpinisme réservé aux femmes : "Ladies Climbing Club: Japan(LCC)" en 1969.
Avec son mari, elle s'attaqua aux plus hauts sommets du Japon (le Mont Fuji entre autres) pour s'intéresser ensuite aux Alpes avec notamment une ascension du Cervin en Suisse.
Junko devint rapidement célèbre et réputée au Japon pour ses qualités en tant qu'alpiniste. Au début des années 1970, le journal Yomiyuri Shimbun et Nihon Television décidèrent d'organiser une expédition exclusivement féminine dont le but était d'atteindre le sommet de l'Everest. Quinze femmes furent sélectionnées parmi une centaine de candidates. Parmi elles, Junko, qui décrocha ainsi le ticket pour l'aventure népalaise. Un entrainement intensif fut conduit au préalable.
Au début de l'année 1975, l'expédition se rendit à Katmandou. Accompagné de neuf guides Sherpa, le groupe prit la même route que Edmund Hillary et Tenzing Norgay en 1953. Début mai, les alpinistes campèrent à une altitude de 6300 mètres. L'aventure faillit tourner à la catastrophe lorsqu'une avalanche ensevelit l'ensemble du campement. Les Sherpa et les femmes réussirent à s'extraire. Junko perdit connaissance mais fut sauvée par les guides népalais. Encore plus déterminée qu'avant, elle prit la tête du groupe. Le 16 mai 1975, 12 jours après l'avalanche, Junko atteignit en premier le sommet de l'Everest.
En 1992, elle fut la première femme à compléter les Sept Sommets.
naissances :
1898 : Tamara de Lempicka, peintre polonaise († 18 mars 1980)
Sixième acteur de légende selon l'American Film Institute, Henry Fonda marque le cinéma américain durablement avec des films majeurs tels que Les Raisins de la colère, Un cœur pris au piège, La Poursuite infernale, Le Faux Coupable, 12 Hommes en Colère, Le jour le plus long, Il était une fois dans l'Ouest ou La Maison du lac pour lequel il reçoit l'Oscar du meilleur acteur. Comme beaucoup d'acteurs de son époque, il est fidèle à plusieurs grands réalisateurs comme John Ford, Henry King, Henry Hathaway ou Sidney Lumet.
Arturo Uslar Pietri retrace l'une des aventures les plus folles de la conquête espagnole qu'incarne Lope de Aguirre, le tyran, le rebelle, l'égaré. Figure emblématique de maints ouvrages historiques et de rares textes littéraires, dans aucun livre elle n'apparaît avec la vigueur et l'authenticité auxquelles atteint l'écrivain vénézuélien. Chroniqueur objectif et poète inspiré, il exprime la puissance d'une hallucination singulière, collective et fatale - qui n'est pas restée sans avatars jusqu'à nos jours. Comme le notait Julio Cortázar, lorsque parut cette œuvre constamment rééditée en espagnol depuis 1947 : " Le Chemin de l'Eldorado est un excellent roman en ce que le talent narratif d'Uslar Pietri réussit le difficile équilibre entre une tension qui saisit irrésistiblement le lecteur et la répétition d'épisodes peu variés. Il est difficile de suivre le cours du Marañón en entier sans monotonie fluviale : ; le romancier triomphe sur la base d'une reconstitution précise des ambiances qui occupent souvent la place qui serait celle des hommes eux-mêmes (...) Uslar Pietri met au premier plan les rivières, les bateaux, les savanes et les îles ; toute l'œuvre est imprégnée de cette coexistence avec la terre qui est la marque des meilleurs romans américains ".
Entourée de l'affection de sa famille et dotée d'une volonté certaine, elle développa dès sa jeunesse des techniques pour surmonter son handicap et gagner en autonomie, ce qui lui permit de se lancer dans la peinture et également d'aider d'autres dysméliques en leur enseignant ces techniques, en les aidant à développer des outils, en rassurant les parents, en montant ou aidant des associations, en écrivant des livres… Elle a fondée en 1970 l'Association d'Entraide des Enfants et Adultes Dysméliques, rebaptisée en 1997 Association Denise Legrix.
Son livre Née comme ça (1960, préface du Dr André Soubiran) lui avait permis de se faire connaître internationalement.
Le nom de Martine Carol va toutefois rester associé pour longtemps au personnage qui la rend célèbre : Caroline chérie, adapté des romans de Cécil Saint-Laurent. Elle y incarne une aristocrate ravissante et déterminée qui survit à la Révolution et prend sa revanche sous l’Empire, en usant largement de ses talents de séductrice. En 1954, elle épouse le metteur en scène français Christian-Jaque qui lui réserve des rôles à la mesure du « sex-symbol » typique des années 1950 qu'elle est devenue, notamment Lucrèce Borgia, Madame du Barry et Nana.
Elle travaille avec Sacha Guitry (pour l'un des innombrables petits rôles de Si Versailles m’était conté en 1953, mais sa scène est coupée au montage et elle n'est pas créditée au générique), Abel Gance (Austerlitzen 1960), René Clair, Terence Young, Vittorio De Sica, etc. Elle donne la réplique à Gérard Philipe, Raf Vallone, Charles Boyer ou encore Vittorio Gassman.
En 1955, Lola Montès de Max Ophüls lui attire enfin la faveur de la critique, qui lui reprochait jusqu'à lors d'être « une mauvaise comédienne ». Le film retraçant la vie d'une courtisane déchue et ruinée, qui s'exhibe dans un cirque pour pouvoir survivre, est en revanche boudé par le public.
décès :
John Blackthorne, un marin anglais pilotant le navire de guerre néerlandais Erasmus, échoue sur la côte du Japon. Lui et quelques survivants hollandais de son équipage sont pris en captivité par le samouraï local, Omi Kasigi, et confiné dans un puits pendant plusieurs jours, jusqu'à ce que, aux yeux de leurs ravisseurs, ils commencent à agir en « hommes civilisés, » c'est-à-dire, quand ils cessent de se plaindre, d'exiger leur liberté, de crier, etc. Le daimyo de Omi, Yabu Kasigi, arrive et exécute un marin choisi au hasard en le faisant bouillir vivant. Sur les suggestions d'Omi, Yabu prevoit de s'emparer des armes de l'argent récupérés sur le bateau de Blackthorne pour augmenter sa propre puissance, mais il est trahi par un samouraï qui a informé le seigneur de Yabu, Toranaga, de l'arrivée du bateau ; ainsi, Yabu est obligé de lui apporter Blackthorne, le bateau, et sa cargaison.
Blackthorne est surnommé Anjin (« pilote ») par les Japonais parce qu'ils ne peuvent pas prononcer son nom. Blackthorne insiste pour qu'Omi-san appliquent le suffixe honorifique - san comme s'il était un samouraï digne du respect, et ainsi, Blackthorne est dorénavant appelé Anjin-san. (Dans l'histoire réelle, William Adams était appelé Anjin-Sama, un grand honneur.)
Blackthorne est interrogé par Toranaga, assisté d'un prêtre jésuite traducteur. Blackthorne, en tant qu'Anglais et protestant, essaye de retourner Toranaga contre les jésuites. De cette manière, il indique à un Toranaga étonné que la foi chrétienne est divisée et que d'autres pays européens prévoient d'atteindre les eaux asiatiques parce que l'armada espagnole a été défaite. L'interrogatoire finit quand le rival principal de Toranaga, Ishido, entre, curieux au sujet du « barbare » Blackthorne. Toranaga jête Blackthorne en prison pour piraterie pour le garder loin d'Ishido. En prison, Blackthorne rencontre un moine franciscain, qui lui révèle plus de détails sur les conquêtes des jésuites et le commerce des « navires noirs ». Le Japon a besoin de la soie de Chine, mais ne peut pas faire affaire directement avec les Chinois. Les Portugais agissent en tant qu'intermédiaire, embarquant les marchandises dans leur Navire Noir pour leur plus grand bénéfice.
Avec l'aide du prêtre, Blackthorne commence à apprendre les bases du japonais. Après quatre jours de captivité, Blackthorne est sorti de prison par les hommes d'Ishido, mais Toranaga intervient, et « capture » Blackthorne des hommes de son rival. Pendant leur prochaine entrevue, Toranaga a un traducteur différent, Madame Mariko, une convertie au christianisme qui est déchiré entre sa nouvelle foi et sa fidélité à être l'épouse d'un samouraï et à Toranaga.
L'entretien continuant, le régent Toranaga est menacé de seppuku par le Conseil des régents. Pour échapper à l'ordre, il doit sortir du château d'Osaka, ce qu'il fait en prenant la place de son épouse dans une civière, parti avec un train des voyageurs et laisse le château. Blackthorne repère par distraction l'échange et, quand Ishido apparaît à la porte du château et découvre presque Toranaga, Blackthorne le sauve en créant une diversion. De cette façon, il gagne progressivement la confiance et entre au service de Toranaga, un puissant chef de guerre féodal qui règne sur la plaine du « Kwanto » (la région réelle de Kantō), l'emplacement d'Edo et aujourd'hui de Tokyo.
Malgré des débuts difficiles, Blackthorne se construit lentement des compétences en japonais et gagne une compréhension du peuple japonais et de la culture, apprenant par la suite à le respecter profondément. Les Japonais, à leur tour, sont divisés au sujet de la présence de Blackthorne ; il est un étranger, un chef d'une cohue honteusement dégoûtante et grossière (son équipage) ; mais il est également un marin et un navigateur formidable. En tant que tel, il gagne à le fois leur mépris et une valeur incalculable. Un tournant dans cette perception est la tentative de Blackthorne de se faire seppuku pour réparer une insulte. Il démontre sa volonté de se suicider avec honneur, ce qui impressionne profondément les Japonais, mais est arrêté car il est bien plus utile vivant que mort. Les Japonais developpent du respect pour le « barbare », et il lui est par la suite accordé le statut de samouraï et de hatamoto. Car ils passent beaucoup de temps ensemble, Blackthorne en vient à admirer profondément Mariko.
Blackthorne est déchiré entre son affection croissante pour Mariko (qui est marié à un samouraï puissant et dangereux, Buntaro), sa fidélité croissante à Toranaga, et son désir de retourner en mer à bord de l'Erasmus pour s'emparer du Navire Noir. Par la suite, il rend visite aux survivants de son équipage original, et est ainsi étonné à quel point il s'est éloigné du mode de vie européen standard (personnellement dégoûtant, sale, ignorant, carnivore) et est dégoûté par eux. Le plan de Blackthorne d'attaquer le Navire Noir sont compromis par son respect et amitié pour le pilote portugais de ce navire, Rodrigues.
Parallèlement à cette histoire, le roman détaille également la lutte de pouvoir intense entre Toranaga et Ishido, et les manœuvres politiques de l'église catholique romaine, en particuliers des jésuites. Il y a également conflit entre les daimyos chrétiens (qui sont motivés en partie par un désir de préserver et augmenter la puissance de leur église) et les daimyos qui s'opposent aux chrétiens en faveur du Shinto indigène, dubouddhiste, et d'autres foi.
Ishido tient de nombreux membres de la famille d'autres daimyos en otages à Osaka, se référant à eux comme invités. Tant qu'il a ces otages, les autres daimyos, y compris Toranaga, n'osent pas l'attaquer. Ishido espère attirer ou forcer Toranaga dans le château et, quand tous les régents sont présents, obtienir un ordre pour Toranaga pour se suicider. Pour dégager Toranaga de cette situation, Mariko va à ce qui sera sa mort probable au château d'Osaka pour faire face en bas à Ishido et pour obtenir la libération des otages. Dans le long voyage vers Osaka, Blackthorne et Mariko deviennent amoureux.
Au château, Mariko (en réponse à la demande de Toranaga pour elle de partir à sa rencontrer contre les souhaits d'Ishido) défie Ishido et lui-même au déshonneur en déshonorant Mariko, une dame de premier rang, ou à faire marche arrière. Quand Mariko essaye de partir du château, une bataille s'ensuit entre les samouraïs d'Ishido et son escorte jusqu'à ce qu'elle soit forcée d'abandonner. Cependant, elle déclare que puisqu'elle ne peut pas désobéir un ordre de son seigneur, Toranaga, elle est déshonoré et décide de se suicider. Quand elle est sur le point de le faire, Ishido lui donne l'ordre sur papier de quitter le château le jour suivant. De nuit, un groupe de ninjas d'Ishido se glisse dans la section du château de Toranaga pour enlever Mariko, avec l'aide du vassal de Toranaga, Yabu. Cependant, elle et Blackthorne (qui l'a accompagnée mais n'était pas au courant de l'histoire de Mariko) et les autres femmes de Toranaga s'éenferment dans une pièce verrouillée. Comme les ninjas frappent la porte, Mariko se tient contre la porte et déclare que c'est son acte de suicide honorable, et implique Ishido « dans cet acte honteux. »
Mariko est tué et Blackthorne est blessé, mais Ishido est forcé de laisser Blackthorne et toutes les autres dames dans le château, réduisant sérieusement son influence. Blackthorne découvre que son bateau a été brûlé, ruinant ses possibilités d'attaquer le Navire Noir, de gagner la richesse, et de rentrer en Angleterre. Cependant, Toranaga lui donne de l'argent et ses hommes du début construisent un nouveau bateau. Toranaga ordonne à Yabu de se suicider pour sa trahison.
Une anecdote récurrente dans le livre est Toranaga s'engageant dans la fauconnerie. Il compare ses divers oiseaux à ses vassaux et réfléchit sur sa gestion d'eux, les jetant sur des cibles, leur donnant des morceaux pour les ramener à son poing, et les recagouler. La dernière scène montre Toranaga laissant son précieux pélerin voler librement pendant qu'il commence son monologue intérieur : il avait ordonné lui-même de brûler le bateau de Blackthorne comme manière pour calmer les daimyos chrétiens, sauver Blackthorne d'eux, et les aporter à ses côtés contre Ishido ; il encourage alors Blackthorne à en construire un autre. C'est lekarma de Blackthorne de ne jamais quitter du Japon, le karma de Mariko est de mourir pour son seigneur, et son propre karma, son vrai but, est de devenir shogun, le daimyo régnant remplaçant l'héritier du Taiko. Dans le bref épilogue après la bataille finale de Sekigahara, Ishido est vivant honteusement capturé, et Toranaga l'a enterré jusqu'au cou dans le village des Intouchables. Dans l'accomplissement d'une prophétie vue plus tôt dans livre (où Ishido mourrait vieil homme avec ses pieds fermement posés, l'homme le plus célèbre du monde), des passants se voient offrir la possibilité de « scier le cou le plus fameux du royaume avec une scie en bambou », Ishido tint pendant trois jours et mourut.
Le livre est divisé en six partie, la troisième section étant la plus longue. Il contient des histoires et des contre-histoires complexes et chavauche entre drame historique (teinté de romance, de sexe, de courage, et de devoir) et le drame politique.
1703 : Charles Perrault, homme de lettres français, membre de l'Académie française (° 12 janvier 1628).
resté célèbre pour ses Contes de ma mère l’Oye. Auteur de textes religieux, chef de file des Modernes dans la Querelle des Anciens et des Modernes, Charles Perrault fut l'un des grands auteurs du xviie siècle. L'essentiel de son travail consista en la collecte et la retranscription de contes issus de la tradition orale française. Il est l'un des formalisateurs du genre littéraire écrit du conte merveilleux.
En couchant par écrit les versions de contes qu'il avait entendues et en raison de la forte légitimité accordée à l'écrit, les contes dit "de Perrault" ont souvent pris le pas sur la multitude des autres versions du patrimoine oral français et mondial. Ainsi, Pierre Dubois pense que Charles Perrault a considérablement modifié la perception de la fée en faisant des « belles de mai » mentionnées dans les anciennes croyances des femmes raffinées, délicates et élégantes fréquentant la cour dans ses contes, détruisant ainsi leur symbolisme originel lié au renouveau de la nature. Selon lui, il « détourne et dénature » les fées des saisons avec l'ajout de ses morales5.
il fut admis en 1716 à la Royal Society de Londres, à l'époque toujours présidée par Isaac Newton.Il était également membre d'une douzaine d'autres académies italiennes, dont l'Arcadie ou académie des Arcades (1691), l'académie des "Intronati" de Sienne, celle des "Concordi" de Ravenne, des "Gelati" et des "Innominati" de Bra.
1910 : Henri-Edmond Cross (Henri Edmond Delacroix),
1932 : Albert Londres, journaliste et écrivain (° 1er novembre 1884)
Le Juif errant est arrivé de Albert Londres
En 1929, au faîte de sa gloire, Albert Londres décide d'entreprendre une grande enquête sur un sujet qu'il connaît mal : les juifs. Au terme d'un périple qui, de Londres à Prague, en passant par les ghettos de Pologne et de Transylvanie, le conduira jusqu'en Palestine, il rentre avec vingt-sept articles qui formeront la matière de ce livre : Le juif errant est arrivé. Dix-huit ans avant la création de l'État hébreux, Albert Londres se montre optimiste sur le sort des communautés juives de Palestine.
1957 : Eliot Ness, policier de Chicago qui arrêta Al Capone (° 19 avril 1903)
Les Incorruptibles (The Untouchables) est une série télévisée policière américaine en un pilote de 90 minutes et 118 épisodes de 50 minutes, créée par Quinn Martin et diffusée entre le 20 avril 1959 et le 21 mai 1963 sur le réseau ABC. Elle y a rencontré un très grand succès : à son apogée, elle était suivie par un ménage américain sur trois1. En France, la série a été diffusée à partir du 5 janvier 1964 sur la premiere chaîne de l'ORTF.
Les Incorruptibles demeure sans contredit l'émission de télévision la plus violente dans les années 1960. Il faut dire que le théâtre s'y prêtait bien. Située àChicago au temps de la prohibition, la série suivait les exploits de l'agent spécial du Trésor Eliot Ness et de son petit groupe d'agents dans leur lutte inlassable contre les membres de la pègre.
1984 :Irwin Shaw, écrivain américain (° 27 février 1913)
Le bal des maudits de Shaw Irwin
Derrière le film-culte d'Edward Dmytryk (1959), avec Marlon Brando et Montgomery Clift, se cache un roman qui fut l'un des grands succès de l'après-guerre, et que nous avons peut-être eu tort d'oublier. Un roman qui fit comparer son auteur à Tolstoï - et dont les libraires attendaient depuis longtemps la réédition. A le lire (ou à le relire), on s'aperçoit que Le Bal des maudits tient de toutes autres promesses que celles qu'il paraît annoncer. D'abord ce n'est pas un roman de guerre, même si les balles sifflent et tuent, même si les villes flambent - et si l'action, selon la grande tradition américaine, mène le bal. C'est un roman qui met en jeu le destin croisé de personnages en guerre avec eux-mêmes, ce qui est assez différent. Christian Diestl, l'Allemand idéaliste et ambitieux, séduit par les idées nazies, au long de son chemin brutal assiste à l'effondrement de ses certitudes. Noah Ackerman, le petit juif californien mal dans sa peau, part libérer l'Europe en rêvant de se libérer lui-même, et vit sa vie de soldat comme un enfer (un antimilitarisme radical baigne tout le livre). Michael Whitacre, le New-Yorkais dragueur et cynique, se retrouve contre toute attente dans la peau d'un infirmier des âmes... Ces trois existences vont cheminer loin les unes des autres d'abord, puis se croiser, puis se retrouver dans une scène finale que le lecteur n'est pas près d'oublier. Mais le miracle ici ne tient pas tant au suspens rythmé par ce contre-point implacable qu'au regard, terriblement lucide, que l'auteur porte sur l'histoire qu'il nous raconte. Ecrit " à chaud ", alors que les armes venaient à peine de se taire, le livre frappe paradoxalement par la distance qu'il entretient avec son sujet. Et pourtant Irwin Shaw, Juif et combattant, fut parmi les premiers à découvrir, dans les rangs de l'armée américaine, l'horreur des camps de la mort. Mais peut-être est-ce pour exorciser cette horreur justement qu'il s'applique ici plus à comprendre qu'à condamner.
citations du jour :
« La politique est le premier des arts et le dernier des métiers. »de Voltaire
« Quoiqu'il y ait beaucoup de livres, croyez-moi, peu de gens lisent ; etparmi ceux qui lisent, il y en a beaucoup qui ne se servent que de leursyeux. »de Voltaire
« Quand on lit pour s'instruire, on voit tout ce qui a échappé, lorsqu'on nelisait qu'avec les yeux. »de Voltaire
« Le conte est difficile à croire ; Mais tant que dans le monde on aura desenfants, Des mères et des mères-grands, On en gardera la mémoire. »de Charles Perrault
Voyage autour du livre
trouvés au cours de mes vagabondages de la journée...
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Bonjour Mazel
RépondreSupprimerj'ai commencé le bal des maudits d'Irwin Shaw. Bien avancé déjà. Ce que j'apprécie dans ce livre, c'est qu'il est tellement bien ficelé au niveau profil psychologique de chaque personne que l'on pourraît penser qu'il fut écrit à plusieurs mains.
Avec plusieurs écrivains pour chaque personnage.
Finalement on ne s'ennuit pas au détours d'un chapitre au suivant, on à l'impression de lire plusieurs romans en un seul. Ce qui fait, que même si le roman paraît imposant on s'y coule et on s'y laisser glisser, on s'y écoule comme dans un torrent.
Je ne sais pas pourquoi, par moment, celà m'a fait penser à la montagne magique de Thomas Mann. Une certaine nostalgie de quelque chose surement, et de quelque chose d'inévitable qui semble instopable. ( je prefère dire instopable qu'inéluctable ) Aprés un stop, on peut toujours redémarer aprés.
Excelent Blog, je reviendrai ( pour me donner des idées de lecture en plus.)
Carl Larmonier.
ps :( Finalement bonne idée d'avoir lu ce livre peut de temps après le livre le journal d'Etty Hillesum. )