lundi 6 février 2012

Ching-Lie Chow, objectif pal noire

 cette année je vais tentée de faire diminuée les livres qui dorment depuis une éternité sur les étagères... 
aucune idée de quand je vais le lire, mais il faut que ce soit avant février 2013... merci Catherine,

Le palanquin des larmesLe palanquin des larmes de Ching-Lie Chow 
" J'étais jolie :ce n'est pas un mérite, ce fut une malédiction. "Choisie pour son exceptionnelle beauté, Chow Ching Lie a treize ans lorsqu'elle est contrainte d'épouser l'héritier d'une des plus grosses fortunes de Shanghai. Elle incarne ainsi, sous le règne de Mao Tsé-Toung, le drame de la femme chinoise et de son asservissement séculaire. D'un bouleversement à l'autre, Chow Ching Lie est soumise à rude épreuve et trouvera refuge dans la musique. Envers et contre tout, elle poursuit ses cours de piano et entre au Conservatoire. Artiste et virtuose, elle voit alors s'ouvrir à elle une carrière internationale.

Durée du défi : l'année du Dragon c'est-à-dire du 23 janvier 2012 au 9 février 2013.
1ère catégorie : Dragon de papier
Lire un livre (1) d'un auteur d'un des pays concernés (2) et présenter un article sur un autre thème (3).
Deux articles en un an, c'est à la portée de tout le monde !

Pour l'article sur un autre thème, 
aucune idée pour le moment...






Chow Ching Lie (周勤丽) : écrivainpianiste et femme d'affaires chinoise née en 1936 à Shanghai, en Chine. Ses amis l'appellent Julie, transformation de son prénomChing Lie que lui a donné son professeur d'anglais à l'école sino-occidentale Mac Intyre1.

Née dans une famille chinoise très pauvre. Elle est la fille de Chow Wei Hi, un enseignant qui fera carrière (et fortune) dans les affaires, et de Tsong Haï (paysanne sans instruction, fiancée à l'âge de quatre ans et mariée à seize) qui vivra toute sa vie dans la hantise de la misère1. Chow Ching Lie occupe le troisième rang de sa fratrie, entre un frère Ching Son de six ans son aîné, et une sœur Ching Lin, sa cadette d'un an. Suivent dans l'ordre le garçon Ching Tsen et enfin la benjamine, Ching Chin, sa puinée de dix ans1.
Son père se prive pour elle et la scolarise à l'école sino-occidentale Mac Intyre où, suite à un prêche du pasteur, sa sœur et elle se convertissent à la religion protestante en cachette de leurs parents. Elle sera ainsi au carrefour de deux religions : le bouddhisme et la religion protestante.
Chow Ching Lie vit le drame de la femme chinoise ainsi que son asservissement séculaire jusqu'au milieu du XXe siècle passant du joug de ses parents auxquels elle doit une obéissance stricte à celui de son mari et surtout de sa belle-mère dont, après son mariage, elle devient la servante : « Dans le lit, femme et mari. Hors du lit, maître et servante. (Proverbe Chinois)1. ».
C'est dans cette ambiance que Chow Ching Lie, d'une exceptionnelle beauté, est choisie par le puissant Liu Pin San, alors la plus importante fortune de Shangai, pour son fils, le maladif Liu Yu Wang atteint d'une cardiopathie congénitale aggravée par un rhumatisme articulaire aigu contracté à l'âge de dix-sept ans2. Trop jeune pour se marier, Chow Ching Lie est fiancée de force, le 28 octobre 1949, à l'âge de treize ans1, 3, au fils Liu qu'elle épousera l'année suivante.
Enfant dans une Chine féodale, Chow Ching Lie se marie le 3 janvier 1950, par obéissance à ses parents, sous la contrainte et sans amour1, 4. L'année même où la Chine s'apprête à franchir d'un seul coup plusieurs siècles. Peu à peu, les attentions persévérantes d’un homme profondément amoureux la désarment. Elle l’accepte comme mari. Les deux enfants qu’elle lui donnera deviendront sa raison de vivre. Elle accouche du premier le11 septembre 1950, l'année du Tigre, à l'âge de quatorze ans. C’est un fils qu'on appela Liu Sun Po, de son prénom occidental Paul. Au mois de décembre 1955, elle donne le jour à sa fille Liu Sun Lin, plus tard prénomméeJuliette. Chaw Ching Lie a 19 ans1.
Sa vie est rythmée par les convulsions de la Chine. Elle n'est âgée que d'un an lorsqu'éclate, en 1937, la guerre sino-japonaise. Elle vit la guerre civile (Mao Tsé-toung / Tchang Kaï-chek), la Libération, les « Cent Fleurs (百花运动/百花運動) »5, le Grand Bond en avant (大躍進)6.
À la fin de l'année 1959, le mal qui terrasse son mari devient irréparable. Il part avec son fils Paul pour être soigné à Hong Kong où ses parents résident désormais. Le 1er octobre 1962, Chow Ching Lie décide de le rejoindre avec sa fille Juliette. Malgré tous les soins qui lui sont prodigués, Liu Yu Wang décède le 3 octobre 1962, treize ans après son mariage. Il laisse sa femme de 26 ans seule, en charge de ses deux enfants1.
Elle tombe dans la pauvreté, donnant des leçons de piano à des enfants pour survivre et nourrir ses deux enfants, sa seule raison de vivre.

Elle se consacrera désormais à la musique.
Chow Ching Lie découvre l’enchantement de la musique à l’âge de six ans, lorsqu’à la fête de l’école, une élève de la section secondaire s’assoit devant un piano pour donner un petit récital7. Bien que peu argenté, son père lui loue un piano et lui fait donner des leçons, en charge pour elle d’enseigner ensuite sa sœur Ching Lin8.
À l'école secondaire sino-occidentale Mac Intyre où elle rentre à l'âge de dix ans, elle accorde une place privilégiée à la musique et au piano. Elle fait des progrès rapides sous l'égide de son professeur, et joue, sous les applaudissements et pour la première fois devant un public, « l'Alouette » de Glinka au concert annuel de l'école.
En 1947, Chow Ching Lie participe au concours de piano du cours Mac Intyre. S'y affrontent toutes les écoles de Shangaï devant un jury composé de professeurs du Conservatoire. Elle remporte le Deuxième Prix avec unImpromptu de Chopin et la sonate au clair de lune de Beethoven. Son professeur d'école,Mlle Ling, conseille alors Chow Wei Hi d'inscrire sa fille au Conservatoire de Shangaï. Peine perdue. Sa mère s'y oppose1.

Mari amoureux et attentionné, Liu Yu Wang lui permet de poursuivre dans la voie pianistique. Elle travaille sous la direction de Siang et donne son premier concert en public dans l'appartement de son Maître et en présence de Fang, directeur du Conservatoire de Shangaï. Elle interprète un des concertos de Rachmaninoff qui lui ouvre les portes du Conservatoire. Elle y entre à l'âge de 18 ans, d'abord en tant que remplaçante puis comme titulaire avec le titre d'assistante, « artiste d'État », « Ingénieur des âmes »1.
Fang souhaite que cette nouvelle recrue devint concertiste. Il confie à Louise Wou9 le soin d'assurer sa formation. Malheureusement Wou est plus préoccupée de sa carrière que de celle de son élève.
Le Professeur Chen pressentant en elle une artiste de talent, la prend sous son aile protectrice et donne à Chow l'assurance qui lui manque. Il lui fait interpréter, en public, le concerto de Mendelsson. C'est le début du succès et d'une carrière de soliste.
Deux ans après le décès de son mari, Chow Ching Lie décide de parfaire sa formation auprès de Marguerite Long dont elle rejoint le cours en 1965. Le décès de cette dernière, en 1966, met un terme à leur collaboration1.

Sur les conseils de son amie Morya Ray, première violoniste de l’orchestre symphonique de Hong Kong, elle tente sa chance en France. Artiste et virtuose, elle voit alors s'ouvrir à elle une carrière internationale.
En 1968, elle retourne chercher ses enfants chez ses beaux-parents à Hong Kong pour les amener à Paris
Elle décide de se mettre au piano à titre professionnel à l'âge de 40 ans. En 1973 elle interprète au Théâtre des Champs Élysées le Concerto pour Piano et Orchestre dit du Fleuve Jaune, œuvre du compositeur chinois Shi Shin Hai. On ne pouvait manquer de remarquer la présence de Son Excellence Tseng Tao, ambassadeur de Chine Populaire en France, entouré de compatriotes pour écouter l"enfant du pays10.
À côté de cette activité de concertiste, elle enseigne et forme de futurs pianistes.

Elle réside en France depuis 40 ans.
On peut dire de cette femme humble et persévérante qu'elle a vécu un enfer : « Dès qu'elle sait parler, on l'oriente [la femme chinoise] vers une destinée de soumission en lui apprenant à dire « oui» sur le ton humble qui sied aux femmes. Marcel Granet.</ref> ». C'est précisément cette destinée que Mao Tsé-toung veut renverser. Il répond: « Les femmes portent sur les épaules la moitié du ciel et elles doivent la conquérir. ».
source principale : wikipédia


bibliographie
rongés / tentation de lire...
  •    Le Palanquin des larmes (un récit autobiographie recueilli par Georges Walter1975)
  •   Concerto du fleuve Jaune (1979) Le palanquin des larmes de Chow Ching Lie a connu et connaît encore -un immense succès. Il contait la vie d'une enfant dans une Chine encore féodale, son mariage à treize ans, la tourmente de la guerre, la solitude d'une jeune veuve, mère de deux enfants...
    L'auteur reprend son récit au moment où elle arrive à Paris, démunie et sans amis.
    Elle va lutter courageusement pour survivre et poursuivre ses études de piano, qui seront couronnées par l'Académie Marguerite Long. Lutter encore pour reprendre ses enfants, pour revoir les siens restés en Chine, tandis que déferle la Révolution culturelle...
    Jusqu'à ce soir de gloire, en 1973, où Chow Ching Lie interprète au théâtre des Champs-Elysées Le concerto du fleuve Jaune.
    Un exceptionnel destin de femme ou se mêlent les souvenirs de la Chine millénaire et des images saisissantes de la grande mutation de la Chine d'aujourd'hui.
  • La suite du Palanquin des larmes
    •  Dans la main de Bouddha (2001)-  L'auteur mondialement connu du Palanquin des larmes poursuit son récit là où elle l'avait interrompu.
      Exilée à Paris à la mort de son mari, mi-femme d'affaires, mi-pianiste, mère de deux enfants puis grand-mère, Chow Ching Lie (ou Julie) mêle à son amour pour la Chine et pour les siens la sagesse bouddhiste. Tour à tour, son récit démêle les anneaux de l'Histoire, fulmine sous l'horreur des sévices et des persécutions infligés à son peuple, et nous enserre dans l'intimité d'une vie familiale précieuse.
      Tout oreilles et cœur battant pour les autres, libre et entreprenante, Chow Ching Lie est tantôt exécrée en Chine, traitée en " traître capitaliste et ennemie du peuple ", tantôt honorée pour ses talents de pianiste. Mais, en France ou ailleurs, elle n'oublie jamais que c'est dans la main dé Bouddha qu'elle est née. 
    •  Il n'y a pas d'impasse sous le ciel (2004) « Dans ce livre, j'ai voulu offrir à tous les secrets de ma vie. Chaque passage de mon existence est illustré par la maxime bouddhiste qui m'a permis de rebondir et de transformer une situation difficile en un événement positif. Les lecteurs pourront ainsi puiser mille et un conseils qui les aideront en toutes situations. » (Chow Ching Lie).





2 commentaires:

  1. ça veut dire que pour le lire je dois d'abord oter la poussière...
    il fut un temps, avant que je ne sois asthmatique, je travaillais bénévolement pour le Relais (Emmaüs) rayon livres... et vu les prix pratiqués, j'en étais la meilleure cliente...
    conclusion, des étagères qui croulent sous les livres en attente...

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