mercredi 1 février 2012

né un 1er février... Michel Zevaco

1860 : Michel Zévaco, romancier et militant anarchiste français († 8 août 1918).

Michel Zévaco, né à Ajaccio le 1er février 1860 et mort à Eaubonne (Seine-et-Oise) le 8 août 1918, est un journaliste anarchiste et écrivain français, auteur de romans populaires, notamment de la série de cape et d'épée Les Pardaillan.

Né en Corse, Michel Zévaco passe son adolescence en internat et obtient en 1878 son baccalauréat. Après une courte expérience de professeur à 20 ans, il entre dans l'armée où il reste quatre ans (sous-lieutenant de Dragons en 1886). Libéré de toute obligation militaire en juillet 1886, il s’installe à Paris.


Attiré par les lettres et la politique, Michel Zévaco devient journaliste, puis secrétaire de rédaction à L’Egalité que dirige alors le socialiste révolutionnaire Jules Roques. Il se présente sans succès aux élections législatives de 1889 pour la Ligue socialiste de Roques. À cette époque, il rencontre Louise MichelAristide BruantSéverine...
En raison de la virulence de ses propos, en pleine période d’attentats anarchistes, Michel Zévaco est condamné à plusieurs séjours à la prison Sainte-Pélagie. Par exemple, il est condamné le 6 octobre 1892 par la cour d'assise de la Seine pour avoir déclaré dans une réunion publique à Paris :
« Les bourgeois nous tuent par la faim ; volons, tuons, dynamitons, tous les moyens sont bons pour nous débarrasser de cette pourriture1 »


 En 1900, Michel Zévaco abandonne le journalisme politique pour se consacrer à l'écriture de romans-feuilletons. Il débute cette nouvelle carrière avec le roman feuilleton Borgia!, publié dans le journal de Jean Jaurès La Petite République socialiste. Après le succès de ce premier feuilleton, Michel Zévaco crée pour le même journal le personnage de Pardaillan.
En 1905, Michel Zévaco passe au journal Le Matin, dont il devient le feuilletoniste attitré avec Gaston Leroux. Entre 1905 et 1918, Michel Zévaco écrit pour Le Matin publie neuf feuilletons dont Le Capitan et la suite des Pardaillans. Ces feuilletons sont en parallèle édités par Fayard dans sa collection Le livre populaire.
Durant la première guerre mondiale, Michel Zévaco quitte Pierrefonds où il vivait depuis la fin du siècle pour s’installer à l’abri à Eaubonne (Val-d’Oise). Il y meurt en août 1918, sans doute d’un cancer.


source principale : wikipédia












Les Pardaillan est une série de 10 romans populaires, écrite par Michel Zévaco. Ils sont parus tout d'abord sous la forme d'un feuilleton, entre 1905 et 1918, dans La petite république socialiste, puis dans Le Matin.
Pour créer le personnage principal, Zévaco s'inspire sans doute de Jules Michelet, relatant l'exécution des compagnons de Henri de Navarre au Louvre : « Le plus vaillant de ces vaillants, Pardaillan, que la plupart n’auraient pas regardé en face, amené là sans épée à l’abattoir, fut saigné comme un mouton »1Agrippa d'Aubigné a lui aussi évoqué la présence d'un baron de Pardaillan dans l'entourage d'Henri. En fiction, il a existé créé en 1875, dans les romans de cape et d'épée d'Amédée Achard Les coups d'épée de M. de La GuercheEnvers et contre tous, un personnage secondaire appelé "Monsieur de Pardaillan".
Cette vaste épopée commence le 26 avril 1553, sous le règne de Henri II de France, et se termine sous le règne de Louis XIII de France, pendant la régence de Marie de Médicis, en 1614. Il comprend donc toute la période troublée des guerres de religion pendant laquelle Pardaillan, héros généreux et séduisant, va mener une lutte sans merci contre la belle princesse Fausta, descendante des Borgia. Personnages principaux de l'œuvre, ils s'aimeront puis se déchireront, influant sur toute l'histoire de l'Europe de cette époque. Durant cette période, l'Histoire ne sera que la somme de tous les destins des protagonistes du livre, dont les actes influenceront directement le cours du temps.
Comme chez Dumas, l’auteur cherche moins à décrire une époque et des événements historiques sous forme romancée, qu’à transformer l’Histoire en roman. Les grandes figures de l'époque se transforment en personnages de feuilleton, figures stéréotypées basées sur les à priori de l'époque de l'auteur. Les grands hommes semblent en effet toujours mus par leurs passions, et les complots obéissent essentiellement à des haines privées. L’action « historique » du héros se déplace la plupart du temps sur le terrain de l’affrontement privé : contrairement à ce qu'a fait croire l'Histoire, les grands hommes sont tout petits, et c'est dans les coulisses qu'on retrouve ceux qui font et défont les intrigues de cette période. Ici se retrouve le trait caractéristique du roman-feuilleton qui veut que les grands événements n’obéissent qu’aux machinations de quelques-uns, et Fausta s’inscrit dans la tradition des méchants très méchants (les jésuites d’Eugène Sue, le Docteur Cornélius de Gustave Le Rouge ou Fantômas de Pierre Souvestre et Marcel Allain). Mais si généralement les méchants de l'époque sont pour la plupart contre le pouvoir et la loi, Fausta veut imposer la sienne, et Pardaillan lutte contre elle afin de permettre aux autres de choisir. Dans cette période où le pouvoir change rapidement de mains au gré des évènements, Fausta représente le futur stable et dictatorial, Pardaillan la liberté et le choix, mais aussi une certaine forme de chaos.
  •  Jean, chevalier de Pardaillan et comte de Margency, né en février 1549.
Généreux, fier mais modeste, c'est le meilleur escrimeur de l'œuvre, avec son père. Il protège les faibles, les amoureux et les pauvres contre les forts, les jaloux et les puissants. À partir de sa première aventure, il a décidé de mettre son épée aux services de ceux qui n'en avaient pas, et d'influer sur le cours des évènements afin qu'il arrive le moins de mal possible à ceux qu'il considère sous sa responsabilité. Très intelligent et très fin, il se met sur un pied d'égalité avec les plus puissants personnages de son époque. Complètement désintéressé et chevaleresque, il pardonne à ses ennemis facilement. Mais il aime se moquer d'eux ou blesser leur amour-propre, et s'attire facilement autant les rancunes et les haines tenaces que les dévouements définitifs. Très beau et coureur de jupons au début de sa carrière, aucune femme ne peut apparemment lui résister, et seul l'amour d'une morte lui a ôté l'envie de séduire.
  •  Fausta, princesse Borgia
Egalement redoutable bretteuse, elle est très intelligente, calculatrice, et puissante. Habile à corrompre les hommes par l'argent ou l'amour, elle a toujours le même but en tête : devenir la souveraine incontestée d'Europe. Sa seule faiblesse est l'amour qu'elle a porté à Pardaillan, qu'elle a reconnu comme son maître. Toujours dotée d'une fortune et d'alliés considérables, elle tente plusieurs fois de tuer Pardaillan, n'abandonnant jamais malgré ses échecs répétés. Parfois presque sadique, elle n'hésite pas à demander au père de condamner sa fille, au frère de tuer le frère. Elle préfère rester dans l'ombre en attendant son heure, et ne paraît jamais au grand jour que lorsqu'elle est sure de la victoire.
  •  Maurevert, tueur à gages.
Il travaille pour le duc d'Anjou, puis pour Guise, pour Catherine de Medicis, et enfin pour Fausta. Il ne change jamais d'employeur : en fait il les cumule, en les trahissant les uns auprès des autres. En quête de reconnaissance sociale, il espère l'obtenir par l'argent et les titres. Ayant plusieurs fois essayé de tuer Pardaillan, et le considérant comme sa Némésis, il le fuit autant qu'il le peut, en essayant toutefois de le faire tuer le plus souvent possible.
Gouverneur de la Bastille durant les guerres de Religion, et bretteur émérite et vaniteux, il a été plusieurs fois humilié par Pardaillan. Il essaie depuis de se venger, au service de Guise ou de Fausta.
  • Huguette Landry, puis Huguette Pardaillan
Aubergiste des Pardaillan, elle éprouve un certain amour envers le chevalier, qu'elle n'ose lui déclarer. Mariée puis veuve de Landry Grégoire, elle finira par être récompensée de sa fidélité et de son dévouement envers Pardaillan.
Fils d'une connaissance de Pardaillan, c'est ce dernier qui l'amènera fleurir la tombe de sa mère. Dévoué au chevalier depuis, il suivra ses ordres, quoiqu'il lui en coûte, et malgré son désir de faire payer Catherine de Medicis et ses fils. Obsédé par sa vengeance, il tuera Henri III de France avec la permission de Pardaillan.

influences
Si l'on parle de romans de cape et d'épée, à l'époque de Zévaco comme à la nôtre, on pense automatiquement à Alexandre Dumas, ou à Edmond Rostand dont le Cyrano de Bergerac est paru peu de temps auparavant. D'ailleurs, Paul Féval fils est à ce moment toujours en train de compléter les aventures de Lagardère, et d'épuiser le genre.
Mais s'il s'inspire de Dumas, Zévaco ne se confond cependant nullement avec lui. Ses œuvres sont en particulier affectées par l'évolution de la littérature populaire. La mode n'est plus à l'époque au récit de cape et d'épée, mais au roman de la victime, dont Xavier de Montépin est l'un des auteurs les plus fameux. Les romans de la victime sont structurés autour d'un protagoniste, généralement féminin, broyé par une série de malheurs, généralement voulus par un adversaire farouche (ancien soupirant, femme jalouse) qui s'ingénie à le perdre au long d'un grand nombre d'épisodes, jusqu'au triomphe final de la justice - et de l'amour. Le récit met l'accent sur les passions élémentaires - désir et haine en particulier - qui se déchainent au fil d'une interminable série de feuilletons. Cette trame est assez proche de celles de Zévaco. Chaque intrigue repose en partie sur les souffrances d'une victime du désir ou de la haine d'un être plus puissant : Léonore et Violette (Fausta), Jeanne et Loïse (Henri de Montmorency)... Presque à chaque fois, une femme est trompée, bafouée, et sa fille est menacée. Mais ici, la litanie des larmes est brutalement interrompue par l'arrivée du héros romanesque, qui vient opposer son panache aux passions malsaines de ceux qui menacent sa protégée. Zévaco mélange ainsi allègrement les deux genres, leur donnant un tour nouveau.

 romanesque
Le héros romanesque est toujours accompagné d'un compagnon plus âgé et plus sage, qui va l'aider à accomplir ses exploits et à triompher de l'adversité. Dans le premier cycle, Jean de Pardaillan est le personnage romanesque, et Honoré son père, son compagnon. Puis Jean de Pardaillan prendra définitivement la place du compagnon et sage, tandis que les personnages romanesques changeront à chaque cycle. C'est une forme d'ironie que met en place Zévaco : un personnage romanesque, romantique, qui passe rapidement de la colère aux larmes, n'est pas capable seul de triompher. Il lui faut un homme de main dévoué (Planchet) ou un compagnon expérimenté (Athos, Lampourde du Capitaine Fracasse) qui fera les basses besognes et qui le protégera pendant ses pérégrinations.
Chez Zévaco, le personnage romanesque est quasiment un incapable (excepté dans le premier cycle), qui ne comprend rarement ce qui lui arrive, et qui fait entièrement confiance à son ami Pardaillan. Sa seule qualité apparente est qu'il sait se battre. Au fil des livres, l'intrigue romanesque est repoussée, et effacée derrière le conflit Pardaillan-Fausta. De plus, l'auteur met en place des intrigues amoureuses parallèles, la plupart du temps apparemment risibles, mais en fin de compte plus "vraies" que l'intrigue amoureuse principale. Aux côtés du duo "gentilhomme - jeune fille pauvre", on trouve alors des duos "saltimbanque - nonne", ou "nain - dame aubergiste". Au lieu de tomber fous amoureux dès le premier regard, ces derniers auront fort à faire pour se séduire et s'aimer.
hommages

Jean-Paul Sartre, au xxe siècle, rend hommage à Pardaillan : « Surtout, je lisais tous les jours dans Le Matin, le feuilleton de Michel Zévaco : cet auteur de génie, sous l’influence de Hugo, avait inventé le roman de cape et d’épée républicain. Ses héros représentaient le peuple ; ils faisaient et défaisaient les empires, prédisaient dès le xive siècle la Révolution française, protégeaient par bonté d’âme des rois enfants ou des rois fous contre leurs ministres, souffletaient les rois méchants. Le plus grand de tous, Pardaillan, c’était mon maître : cent fois, pour l'imiter, superbement campé sur mes jambes de coq, j’ai giflé Henri III et Louis XIII10 ».
Ahmet Altan (en), écrivain turc, déclare : « Il existe deux sortes d’hommes : ceux qui ont lu Les Pardaillans et ceux qui ne l’ont pas lu. Chaque Pardaillaniste souffre de ne pas être un Pardaillan. Et il erre souvent, avec son chapeau à plume imaginaire, parmi les rayonnages d’un bouquiniste. Il est facile de le reconnaître au sourire mélancolique qui flotte sur ses lèvres et à son chapeau imaginaire »11.
Bibliographie
rongés / tentation de lire...







  •   Livre I : Les Pardaillan (1907 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, #23)  Montmorency! malédiction sur toi et toute ta race ! Ce 26 avril 1553, le seigneur de Piennes vient d'être dépossédé du dernier lambeau de sa fortune par le connétable Anne de Montmorency. Mais Jeanne, sa ravissante fille de seize ans, et François, le fils aîné du connétable, s'aiment... et elle attend un enfant. Contraint de partir en guerre contre Charles Quint, François de Montmorency, la mort dans l'âme, confie Jeanne à son frère Henri. Funeste choix! Henri brûle d'une violente passion pour Jeanne et il est prêt à tout pour la satisfaire. Après de terribles jours, Jeanne met au monde une fille: Loïse. Cette enfant va permettre à Henri d'exercer le plus affreux des chantages, avec l'aide du père de l'illustre chevalier de Pardaillan...
    Passions, drames, histoire haute en couleur, Les Aventures du chevalier de Pardaillan forment un cycle palpitant de romans de cape et d'épée qui a obtenu, dès sa parution en feuilleton, un succès considérable.
    Ce roman a fait l'objet d'une grande série télévisée sur Antenne 2.
  •   Livre II : L’Épopée d’Amour (1907 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, #24) — Suite du précédent -  Nous avons vu dans Les Pardaillan avec quel courage, quelle folle audace, le chevalier avait sauvé la vie de la reine de Navarre, Jeanne d'Albret ; la redoutable Catherine de Médicis ne lui pardonnera pas cet exploit. Nous savons égale-ment qu'il a réussi, au mépris de tous les dangers, à libérer Jeanne de Piennes et sa fille Loïse, qui étaient encore une fois dans les griffes d'Henri de Montmorency.
    C'est ainsi qu'au bout de dix-sept ans de larmes et de deuil, François de Montmorency a retrouvé sa femme tant aimée.
    Que va-t-il advenir maintenant de la réunion de ces deux êtres, du jeune amour du chevalier de Pardaillan, de la lutte engagée entre huguenots et catholiques ?
    Passions, drames, histoire haute en couleur, Les Aventures du chevalier de Pardaillan forment un cycle palpitant de romans de cape et d'épée qui a obtenu, dès sa parution en feuilleton, un succès considérable.
  •   Livre III : La Fausta (1908 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, #36)  Sauvés in extremis de la mort horrible imaginée par Ruggieri, l'astrologue et amant de Catherine de Médicis, les Pardaillan se sont retrouvés dans un Paris à feu et à sang, le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy. Après des combats héroïques contre les massacreurs, Jean de Pardaillan, François de Montmorency, sa femme et sa fille sont enfin arrivés au château de Montmorency, hélas ! sans le vieux Pardaillan mort en chemin d'un coup de pistolet dans le dos. Jean a épousé Loïse, mais elle meurt empoisonnée. Jean jure de ne lui survivre que pour la venger.
    1588. Henri III qui a succédé à Charles IX est en fuite. Le chevalier de Pardaillan est de retour à Paris... où l'attendent ses ennemis, dont le puissant duc de Guise, auxquels il faut ajouter maintenant la princesse Fausta Borgia. Superbe créature implacable qu'aucun crime n'arrête si cela peut servir ses ambitions grandioses, Fausta, malheureusement pour le chevalier, s'est éprise de lui au premier regard...
    Passions, drames, histoire haute en couleur, Les Aventures du chevalier de Pardaillan forment un cycle palpitant de romans de cape et d'épée qui a obtenu, dès sa parution en feuilleton, un succès considérable.
  •   Livre IV : Fausta vaincue (1908 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, #37) — Suite du précédent -  « Pardaillan, tu vas mourir... Non parce que tu t'es dressé devant ma puissance... Tu vas mourir parce que je t'aime ! »
    La fantastique procession de la Sainte-Ligue est arrivée à Chartres
    où s'est réfugié Henri III. C'est dans cette ville que le moine
    Jacques Clément, armé par Fausta, doit assassiner le roi de France pour permettre au duc de Guise de monter sur le trôné. Mais le moine ne frappe pas. Tout était si bien réglé qu'il avait fallu quelque miracle pour sauver Henri III ! Ce miracle, c'est le chevalier de Pardaillan, qui se retrouve face à face avec Fausta. Vivant ! Bouleversée, Fausta fait alors à Jean de Pardaillan des propositions enflammées... qu'il repousse une fois de plus.
    Jean aime toujours Loïse, morte il y a seize ans... et quelques vieilles dettes à liquider le réclament. Bien que folle de rage, Fausta murmure froidement : « Soit !... la lutte continue ! En fin de compte, la victoire doit me rester. Et, pour commencer... »
    Passions, drames, histoire haute en couleur, Les Aventures du chevalier de Pardaillan forment un cycle palpitant de romans de cape et d'épée qui a obtenu, dès sa parution en feuilleton, un succès considérable. 
  •   Livre V : Pardaillan et Fausta (1913 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, #102) Lagardère... Pardaillan... noms qui sonnent clair, symboles de panache et d'honneur, héros impétueux qui ont assuré à Paul Féval et à Michel Zévaco l'immortalité...
    Mignon... La porteuse de pain... héroïnes sensibles et émouvantes de romans d'amour et d'action dont le succès ne s'est jamais ralenti et qui ont fait la gloire de Michel Morphy et de Xavier de Montépin...
    Le Capitan... Le Masque de Fer... Rocambole... Mandrin... héros de légende, héros ayant vécu, aventuriers, redresseurs de tort ou bandits de grand chemin, tous revivent et exaltent sous la plume de Ponson du Terrail, Jules de Grandpré, Edmond Ladoucette et autres romanciers de grand talent qui retracent leur vie tumultueuse avec maestria et aussi sensibilité.
    Et ces héros ne sont que quelques-uns parmi les innombrables et truculents personnages que l'on retrouve dans les grands romans de cape et d'épée, d'amour et d'action que, chaque mois, la grande collection Les Chefs-d'oeuvre du roman sélectionne avec le plus grand soin pour ses fidèles lecteurs, amateurs de livres vivants et passionnants.
  •   Livre VI : Les Amours du Chico (1913 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, #103) — Suite du précédent -  Lagardère... Pardaillan... noms qui son¬nent clair, symboles de panache et d'honneur, héros impétueux qui ont assuré à Paul Féval et à Michel Zévaco l'immortalité...
    Mignon... La porteuse de pain... héroïnes sensibles et émouvantes de romans d'amour et d'action dont le succès ne s'est jamais ralenti et qui ont fait la gloire de Michel Marphy et de Xavier de Montépin...
    Le Capitan... Le Masque de Fer... Rocam¬bole... Mandrin... héros de légende, héros ayant vécu, aventuriers, redresseurs de tort ou bandits de grand chemin, tous revivent et exaltent sous la plume de Ponson du Terrail, Jules de Grandpré, Edmond Ladoucette et autres romanciers de grand talent qui retracent leur vie tumultueuse avec maestria et aussi sensibilité.
    Et ces héros ne sont que quelques-uns parmi les innombrables et truculents per¬sonnages que l'on retrouve dans les grands romans de cape et d'épée, d'amour et d'action que, chaque mois, la grande collection Les Chefs-d'oeuvre du roman sélectionne avec le plus grand soin pour ses fidèles lecteurs, amateurs de livres vivants et passionnants.
  •   Livre VII et VIII : Le Fils de Pardaillan (1916 — Tallandier, Le Livre national, Les romans héroïques, #90 — et #90bis pour l'édition 1925) — Le livre VIII a été publié, à partir de 1942, sous le titre Le Trésor de Fausta
  •   Livre IX : La Fin de Pardaillan (1926 — Tallandier, Le Livre national, #551) — Posthume
  •   Livre X : La Fin de Fausta (1926 — Tallandier, Le Livre national, #552) — Posthume, suite et fin du précédent

Autres œuvres
Le Capitan est un film franco-italien réalisé par André Hunebelle et sorti en 1960.
En 1616, pendant la jeunesse de Louis XIII qui a 15 ans, sa mère Marie de Médicis est régente du royaume suite à l'assassinat d'Henri IV. Elle a confié les rênes du pouvoir à son favori Concino Concini, qu'elle a nommé premier ministre et qui, poussé en cela par son ambitieuse épouse Leonora Galigaï, cherche à s'emparer du pouvoir en ne reculant devant aucun crime ou aucune trahison. Pour y parvenir, Concini favorise l'insécurité générale notamment dans les provinces qui sont l'objet de pillages et d'attaques par des bandes armées à sa solde qui s'en prennent durement à la noblesse provinciale afin de l'affaiblir, celle-ci ignorant totalement que Concini est responsable de cette situation.
Le Chevalier François de Crémazingues de Capestang se porte au secours de son ami le Marquis de Teynac qui est attaqué dans son château. Pendant la bataille le Marquis de Teynac est lâchement assassiné d'un coup de dague dans le dos par le chef des bandits, Rinaldo, qui est l'homme de confiance de Concini. François de Capestang jure à cet assassin qu'il vengera son ami mais il est blessé d'un coup de pistolet. Au moment où un brigand s'apprête à l'achever, il est sauvé par une belle jeune fille brune qui abat le bandit. Elle soigne François de Capestang, celui-ci perd connaissance. La jeune fille brune disparait et quand il se réveille, c'est une jolie blonde qui le soigne, Béatrice de Beaufort, cousine du Marquis de Teynac. Guéri, François se rend au conseil de la province où les nobles se sont rassemblés pour envisager les actions à mener face à l'insécurité grandissante; François se propose de porter les doléances de la province au Roi. Mais le gouverneur de la province ne peut le recommander qu'auprès de Concini.
François part pour Paris, en chemin il fait étape dans une petite ville et assiste au spectacle d'un baladin, Cogolin. Celui-ci est honnête et s'apercevant qu'un brigand dans l'assistance déleste François de sa bourse s'arrange pour la lui rendre. Les brigands, furieux que Cogolin ait fait échouer leur coup et attendant qu'il ait quitté la bourgade, l'attaquent dans la campagne et le dépouillent, il est sauvé par François qui poursuivait sa route.
Cogolin devient l'ami et le confident de François et les deux hommes continuent ensemble leur route pour Paris. Dans une auberge où ils se reposent, un carrosse arrive, une belle jeune fille en descend, François bondit en reconnaissant celle qui lui a sauvé la vie au château de Teynac, il l'aborde, mais elle l'ignore et l'éconduit. Elle quitte l'auberge tôt le lendemain, François et Cogolin la suivent, son carrosse est attaqué dans la forêt par les hommes de Rinaldo. François intervient et les met en fuite. Enfin ils arrivent à Paris, là, François aura fort à faire, il devra délivrer La jeune fille brune qui n'est autre que Gisèle d'Angoulême, enfermée par Concini à la prison royale du château de Saint Leu, car la jeune fille aide son père le duc d'Angoulême, chef des conjurés formés par la noblesse de France et qui veulent eux aussi s'emparer du royaume pour empêcher Concini de prendre le pouvoir et parce qu'ils estiment Louis XIII trop jeune. François devra les convaincre de rallier la cause du Roi que Concini veut faire assassiner par Rinaldo....

Une autre adaptation du Capitan a été précédemment réalisée en 1946 par Robert Vernay avec entre autres Pierre RenoirJean TissierLise Delamare et Sophie Desmarets.




  •  Borgia Borgia ! (1906 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, #16)  Ils aiment passionnément le crime, il ont le pouvoir, ils incarnent le mal. Michel Zévaco n'a pas tenté de réhabiliter les Borgia. Il reprend à son compte la légende sulfureuse et traite ses personnages comme on aime : à la hussarde. Un pur roman d'action, où les bons, les méchants et l'Histoire prennent des coups à chaque page.
  •   Le Capitan (1907 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, #31)-  UN cavalier s'élance et tombe comme la foudre au milieu des brigands épouvantés. Les rapières cliquettent, les chevaux se cabrent, des hommes s'écroulent, d'autres s'enfuient. Alors, se découvrant d'un geste, de grand seigneur, le cavalier s'incline en souriant devant la frêle jeune fille qu'il vient d'arracher aux griffes des malfaiteurs...
    Capestang, gentilhomme aventurier, vient de connaître sa première escarmouche et de rencontrer la charmante Giselle d'Angoulême. Mille et une aventures l'attendent: célèbre sous le sobriquet de « Capitan », il doit déjouer les intrigues, pourfendre les traîtres, sauver le roi de France et conquérir Giselle. Malheur à qui veut s'opposer à l'invincible Capitan !
  •   Nostradamus (1909 — Fayard, Le Livre populaire, #45)  Cette femme aux cheveux blancs qui lui a -prédit la mort du cerf déchiré par la meute, le seigneur de Croixmart, grand juge prévôtal, veut qu'elle brûle en place de Grève. Mais où se cache-t-elle ? Marie de Croixmart, sa fille, le lui indique innocemment. Au pied même du bûcher ardent, le peuple accomplit la prédiction de la « sorcière » dont le fils rassemblera pieusement les cendres en jurant de la venger — et Marie reconnaît en lui Renaud qu'elle aime et qui l'aime sans savoir son nom.
    Pour ne pas perdre son amour, elle tait son secret. Il l'apprend pourtant juste après l'avoir épousée. Il la confie endormie d'un sommeil hypnotique à deux de ses amis et part pour la Provence où l'attend son père mourant. A peine a-t-il quitté Paris, le coeur Musé, que ses « amis» livrent Marie aux fils du roi François I le dauphin et Henri. La jeune femme résiste, est jetée au Temple, y met au monde un enfant qu'un spadassin emporte...
    Renaud, lui aussi, a tu un secret. Il s'appelle en fait Michel de Nos tredame et sa science est déjà grande. Pour venger sa mère, pour se venger, il va jusqu'en Égypte étudier les secrets des Rose-croix. Et vingt-trois ans plus tard Nostradamus achèvera la vengeance de Renaud en l'an de grâce 1559, dans le Paris rançonné par la Petite Flambe de bonne truandaille où règne Henri, deuxième du nom.
  •   Le Pont des soupirs — Tome I -  Les Vénitiens en liesse acclament Roland Candiano, le fils du doge, qui s'apprête à fêter ses fiançailles avec Léonore, descendante de l'illustre famille Dandolo - et pourtant le doge et la dogaresse tremblent dans leur palais : en ce début du XVIe siècle, il est mortel à Venise de porter ombrage au Conseil des Dix et une telle popularité ne peut que désigner Roland au bourreau. Ils ont raison de craindre.
    En pleine réception, le grand inquisiteur d'Etat Foscari vient l'arrêter comme traître et conspirateur. Son père destitué, aveuglé, devenu fou, est jeté sur les chemins ; lui est enfermé dans un de ces puits dont nul prisonnier ne sort vivant. Après un temps où sa raison a chancelé, il se met à creuser une galerie, aboutit dans la cellule de Scalabrino, un bandit condamné à mort, et s'évade avec lui.
    C'est pour découvrir qu'il est resté emprisonné six ans et que bien des changements sont intervenus à Venise : Foscari est doge, Léonore a épousé Altieri, son meilleur ami, et Bembo qu'il a naguère tiré de la misère est cardinal. Alors Roland devine de quel complot il a été victime et, avec la patience de qui n'a rien à perdre, il entreprend son rouvre de justicier…
  •   et Les Amants de Venise — Tome II (1909 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, #49 et 50)   Altieri n'a reculé devant rien pour épouser Léonore Dandolo - ni faire destituer le doge Candiano sur une fausse accusation, ni jeter son fils Roland, fiancé de Léonore, dans les puits de Venise d'où nul ne sort vivant - et sa passion s'exaspère du mariage blanc que Léonore lui a imposé. Ne se montrerait-elle pas moins insensible s'il était doge ? Oui, à condition que périsse Roland, évadé par miracle avec le bandit Scalabrino. On peut être fidèle à un mort et aimer un vivant. Altieri s'est donc lancé à corps perdu dans la conspiration contre le doge actuel Foscari.
    Il n'est pas le seul que tenaille l'ambition dans ce nid d'intrigues qu'est la Venise du XVIe siècle : le policier Gennaro brigue le poste de Grand Inquisiteur et ourdit de savantes combinaisons pour l'obtenir. Sans qu'il s'en doute, les fils qu'il noue sont dans une autre main - celle de Roland qui travaille dans l'ombre à réaliser son oeuvre, la libération de Venise et sa vengeance.
    Le cardinal Bembo et la courtisane Imperia seront les premiers à payer leur trahison et la mort de Bianca, fille de Scalabrino; Altieri, Foscari et quelques autres sentiront passer la justice de Roland avant que le peuple libéré puisse acclamer les Amants de Venise enfin réunis. Car c'est sur une fin heureuse que s'achève cette histoire mouvementée .commencée dans Le Pont des soupirs.
  •   L'Héroïne (1910 — Fayard, Le Livre populaire, #57) La lettre qu'Armand du Plessis, cardinal de Richelieu, écrit à la reine Anne d'Autriche l'enverrait à l'échafaud si le roi la lisait. Or quelqu'un en apprend l'existence avant que son encre soit sèche et ce quelqu'un-là veut la vie de Richelieu : Annaïs de Lespars, venue d'Anjou pour venger sa mère trahie et assassinée sur ordre du cardinal.
    Voilà comment le messager de celui-ci, le moine Corignan, est attaqué par Annaïs et les siens, puis sauvé par le maître d'armes Trencavel que ses cris ont alerté ; mais la précieuse missive dis-paraît. Qui l'a? Trencavel, pensent Annaïs, le moineet le car-dinal. Déduction fausse puisque c'est un ami du jeune maître d'armes qui l'a empochée machinalement - et très réel danger pour Trencavel. La situation se complique : Sans la connaître avant l'échauffourée, Irencavel, tombé amoureux d'Annaïs, cher-che désormais à l'aider en toutes circonstances, mais elle voit toujours en lui un ennemi...
    Pour accomplir sa vengeance, elle s'est jointe au complot monté par le frère du roi afin d'éliminer Richelieu et de conquérir le trône.
    Coups de théâtre et coups d'épée se succèdent dès lors à un rythme étourdissant, jusqu'au terme fatal de la très authentique conspiration de Chalais qui sert de cadre à cette aventure héroï-que commencée en mars 1626 dans la France de Louis XIII.
  •     Triboulet Triboulet — Tome I -  A 50 ans, le roi de France, François ler est las de la Belle Ferronnière, la femme de Jean Ferron. Il aime à présent la douce et jeune Gillette. Or Gillette n'est autre que la fille adoptive du fou du roi, Triboulet. Elle est aimée de Manfred, un truand de la Cour des Miracles. Ainsi débute l'aventure... Triboulet, de son vrai nom Ferrial ou le Févrial (1479 1536) fut historiquement le bouffon des rois Louis XII et François 1er. Il est le personnage principal de la pièce de Victor Hugo (1802 1885), Le Roi s'amuse (1832), qui a ensuite inspiré Francesco Maria Piave (1810 1876) pour le livret de Rigoletto (1851) de Giuseppe Verdi (1813 1901).
  •     Cour des Miracles (la) et La Cour des Miracles — Tome II (1910 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, #61 et 62)  Ce deuxième tome des aventures de Triboulet va peu à peu dénouer l'écheveau des intrigues. Trois personnes, enlevées à leurs parents dans leur tendre enfance, vont voir leur destin s'entrecroiser et finalement se réunir après bien des intrigues et des rebondissements. De Paris à Fontainebleau, puis Rambouillet, La Cour des Miracles est un beau périple au cœur des complots de la cour des Valois.
    Triboulet, de son vrai nom Ferrial ou le Févrial (1479 1536) fut historiquement le bouffon des rois Louis XII et François 1er. Il est le personnage principal de la pièce de Victor Hugo (1802 1885), Le Roi s'amuse (1832), qui a ensuite inspiré Francesco Maria Piave (1810 1876) pour le livret de Rigoletto (1851) de Giuseppe Verdi (1813 1901).
  •   L'Hôtel Saint—Pol — Tome I 
  • et Jean Sans Peur — Tome II (1911 — Fayard, Le Livre populaire, #72 et 73)
  •   La Marquise de Pompadour — Tome I 
  • et Le Rival du Roi — Tome II (1912 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, #83 et 84)
  •   Buridan, Le Héros de la Tour de Nesle — Tome I -  Si le roi louis X se rend à Montfaucon pour y voir pendre, Philippe et Gautier d'Aulnay y accourent avec leur ami Jean Buridan pour accuser publiquement de meurtre et de vol le premier ministre Enguerrand de Marigny et le provoquer en duel.
    Dans le tumulte qui s'ensuit, le futur pendu s'évade, les chevaux de la reine Marguerite de Bourgogne s'emballent et Buridan les arrête. Sa bravoure attire sur lui l'attention de la reine qui ordonne à sa suivante Mabel de le faire venir à la lotir de Nesle. Oh ! l'invitation est anonyme et le bruit court en ville qu'aucun de ceux qui franchissent le seuil de la tour n'en est jamais ressorti. Ce n'est d'ailleurs pas cela qui empêche Buridan d'arriver à l'heure au rendez-vous, heureusement pour les frères d'Aulnay. invités eux aussi. Buridan a le duel mais aussi l'amour en tête : il s'apprête à demander Myrtille en mariage. Or, le même soir, la ieune fille est arrêtée comme sorcière. Qui s'acharne contre elle, et pourquoi ? Il ignore qu'elle est la fille de Marigny, ennemi juré du comte de Valois. Il ignore que Marguerite de Bourgogne joue un rôle dans cette rivalité. Mais il sait qu'il veut sauver Myrtille et cela seul compte pour lui en ce mois (le mai 1314 où les vengeances s'exacerbent et lui barrent le chemin.
  •   et La Reine sanglante, Marguerite de Bourgogne — Tome II ( 1913—1914 (déc, janv) — Tallandier, Le Livre national, Les romans héroïques, #82 et 83) -   La puissance et la fortune attisent l'envie : Enguerrand de' Marigny est devenu l'homme à abattre pour le roi Louis X et le comte de Valois, d'autant plus qu'il est aussi un ancien rival de ce dernier. N'a-t-il pas obtenu jadis les faveurs de ,la reine Marguerite de Bourgogne qui eut de lui une fille nommée Myrtille ? Valois a imaginé une vengeance raffinée en faisant accuser Myrtille de sorcellerie. Révéler ensuite au roi qui est son père suffira à perdre Marigny. La reine n'a pas songé à défendre cette enfant de sa jeunesse. Il faudrait parler et cet aveu en amènerait d'autres. Or déjà le roi est sur le point de découvrir le secret de ses orgies à la tour de Nesle. Marguerite aux abois veut sacrifier quiconque est au courant de sa conduite, même ceux qui sont prêts à l'aider comme Philippe d'Aulnay. Elle le fait saisir et emprisonner.
    Son ami Buridan parviendra-t-il à sauver Philippe ? Contre lui s'est liguée la cour du roi, autour de lui se pressent les truands de la cour des Miracles. La bataille s'engage, mais c'est dans l'ombre de la tour de Nesle que se joue la partie décisive où se scelle le destin de la reine sanglante dont Michel Zévaco achève ici de conter la légende commencée dans Buridan, le héros de la tour de Nesle.
  •   Don Juan — Tome I et Le Roi amoureux — Tome II (1916 — Tallandier, Le Livre national, #102 et 103) Parce qu'il veut obtenir le duché du Milanais en échange du droit de passage à travers la France que lui demande l'empereur Charles Quint, désireux de se rendre dans ses possessions des Flandres, François Ier a chargé le jeune comte Amauri de Loraydan de gagner à sa cause l'ambassadeur de Charles, le commandeur d'Ulloa.
    De la faveur du roi dépend la fortune de Loraydan, aussi le jeune homme n'a-t-il rien négligé pour plaire au commandeur, à tel point que celui-ci décide, avec l'accord de Charles Quint, de le marier à sa fille Léonor, restée à Séville.
    Il le croit et se trompe : Léonor arrive à Paris pour lui annoncer la mort de sa soeur Christa, désespérée d'avoir été trompée par don Juan Tenorio. Un don Juan insouciant qui s'est enflammé pour Léonor dès qu'il l'a vue et qui la suit, si grande est son envie de la conquérir, si forte sa certitude d'y parvenir en dépit du mépris, de la haine de Léonor...
    Voilà comment duel il y aura entre Tenorio et Ulloa, comment le premier tue le second — et comment Loraydan se retrouve fiancé à Léonor et contraint de faire justice de Tenorio alors que son coeur brûle pour Bérengère la blonde, si jolie que François Ier la juge à son goût...
    Ainsi s'engage à l'automne de 1539 le jeu subtil des ambitions et des amours qui prélude à l'ultime aventure de don Juan.
    Une aventure qui se poursuivra dans Le Roi amoureux.
  •   La Reine Isabeau — Tome I 
  •   et Le Pont de Montereau — Tome II (1918 — Tallandier, Le Livre national, #148 et 149)
  •   Le Pré aux Clercs — Tome I 
  •   et Fiorinda la Belle — Tome II (1920 — Tallandier, Le Livre national, #186 et 187) — Posthume -  L'ambition secrète de Catherine de Médicis étant de conquérir le pouvoir pour elle-même et la couronne de France pour Henri, le cadet de ses fils et le seul qui compte à ses yeux, elle veut supl3rimer les obstacles qui.lui barrent la route, à commencer par le principal : l'actuel souverain régnant François Il, son fils aîné.
    Par son habitude de courir Paris déguisé en a comte de Louvre x, François semble s'offrir aux coups, mais il est sous la protection d'un compagnon fidèle et escrimeur hors de pair, le chevalier de Beaurevers. Le baron de Rospignac, homme de main de Catherine, en sait quelque chose.
    Les deux guets-apens qu'il a tendus ont échoué grâce à Beaurevers, son nouvel ami Ferrière et la fiancée de ce dernier, Fiorinda.: La reine mère décide de recourir à la politique. Les Guise ne rêventils pas de détrôner François ? Les encourager en sous-main offre de riantes perspectives. Pour empêcher que Beaurevers ne se jette au travers de ses intrigues compliquées, Catherine s'assure de deux otafes de choix, Ferrière et Fiorinda. §cuver ses amis et sauver le roi, telle est la double tâche que Beaurevers assume allégrement, mais non sans blessures et horions héroïques, dans Fiorinda-laBelle où se conclut l'aventure commencée dans Nostradamus et poursuivie dans Le Pré-aux-Clercs.
  • La Reine d'Argot — Tome I et Primerose — Tome II (1922 — Tallandier, Le Livre national, #325 et 326) — Posthume
  •   La Grande Aventure — Tome I 
  • et La Dame en blanc, La Dame en noir — Tome II (1926 — Tallandier, Le Livre national, #349 et 350) — Posthume
  •    Fleurs de Paris Fleurs de Paris (1921 — Tallandier, Librairie Populaire et moderne, Roman d’amour et de passion inédit — 30 fascicules) — Posthume  -  Fleurs de Paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de Paris est aussi l'histoire de la famille du baron d Anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil. Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, trahisons, meurtres, etc... se succèdent. Roman populaire, Fleurs de Paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers. Fleurs de Paris est le seul roman policier de Michel Zévaco.
  • Déchéance (1935 — Tallandier, Le Livre national, #972) — Posthume
  •   Le chevalier de la barre, Phébus, Libretto 270 -  Jamais édité en volume, Le Chevalier de la Barre est le premier feuilleton historique publié par Michel Zevaco dans Le Journal du Peuple. Accusé de sacrilège, condamné sur de faux témoignages pour servir d'exemple, torturé et exécuté en 1766 à l'âge de 19 ans, le véritable chevalier de la Barre fut le "héros" de l'une des causes célèbres âprement défendues par Voltaire et Diderot. Ce champion de la laïcité, réhabilité lors de la Révolution, ne pouvait que plaire à l'anticlérical convaincu qu'était Zevaco. Il mêle donc ici les ingrédients de ce qui deviendra sa "marque de fabrique": un personnage et un arrière-plan historiques; une victime, homme ou femme, entraînée dans une cascade d'effroyables malheurs, généralement ourdis par un adversaire farouche - ici un prêtre odieux! - s'acharnant à provoquer sa perte au fil d'épisodes rythmés par les rebondissements et les coups de théâtre incessants. 


que de bons souvenirs... lus et relus... 
et comme de juste, envie de lire ceux que je ne connais pas encore.
Je ne me suis jamais remise de la perte de tous ces volumes  (Les Chefs-d'oeuvres du roman ) lors d'un déménagement.
bien envie de m'offrir l'intégrale.

La gloire de Pardaillan a souvent effacé celle de son créateur, Michel Zévaco. Auteur célèbre de romans populaires des années 1900, cet autonomiste corse, tour à tour professeur, officier, journaliste et militant politique, fit une entrée fracassante sur la scène parisienne en provoquant en duel Constans, le ministre de l'Intérieur de l'époque. Zévaco expia cette audace, mais ni les procès ni la prison ne l'empêchèrent de récidiver dans la contestation révolutionnaire, les luttes syndicales, les combats féministes, la dénonciation de l' " Inquisition " des jésuites et, bien sûr, le mouvement dreyfusard aux côtés de Bernard Lazare et de Jean Jaurès. De procès en emprisonnements, d'arrestations en condamnations, pendant dix ans, Zévaco, Lancelot des causes perdues, sans compromission ni concession, ne souilla jamais son armure de cette " tache de sang intellectuel " si chère aux surréalistes pour stigmatiser leurs ennemis. Toujours accroché à son idéal, mais isolé et lassé d'un milieu dont il constatait la dégradation, il troqua un jour la scène politique pour la cape et l'épée, mais le combat de Pardaillan ne changea pas d'âme en retrouvant la cour des Valois et les jours sanglants de la Saint-Barthélemy. 

Les Pardaillan, tome 2

De Charles IX à Louis XIII, de la Saint-Barthélemy à la chute de Concini, les aventures du chevalier de Pardaillan coïncident avec les événements de plus d'un demi-siècle de notre histoire. Les destinées entrecroisées ou parallèles des rois et des reines, reîtres ou truands, aubergistes ou marchandes de fleurs illustrent cette idée que l'Histoire n'est que la somme de tous les destins individuels, des plus prestigieux aux plus obscurs, des plus nobles aux plus vils, et que le hasard est le seul maître de tout. Michel Zévaco sème ainsi les rencontres sur les routes de son héros. Catherine de Médicis, Henri IV, Philippe II d'Espagne, Sixte Quint, Cervantès. Il imagine avec logique et poésie des personnages bien vivants : Loïse de Montmorency, Ruggieri l'astrologue, le nain Chico, les truands repentis comme Picouic et son inséparable Escargasse. Sans oublier, aux côtés de Pardaillan, la belle et ambitieuse Fausta, princesse Borgia, qui, séduite, deviendra tour à tour maîtresse et ennemie mortelle. Sur fond de guerres civiles impitoyables où s'opposent les ambitions autour du trône de France, Zévaco fait revivre intrigues, complots, fêtes royales et princières, processions et audiences, mais aussi scènes de rue et d'intimité avec une sensibilité et un humour étonnants.

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