dimanche 5 février 2012

Andrée Chedid... objectif pal

Nefertiti et le rêve d'AkhnatonNefertiti et le rêve d'Akhnaton de Andrée Chedid, 272 pages
  • Editeur : Flammarion (7 janvier 1993)

Nefertiti... sa beauté est célèbre. Mais qui est cette femme et quelle fut sa vie ?
Avec Akhnaton, qui régna sur l'Egypte vers 1400 avant J.-C., ils ont formé le couple le plus prodigieux de l'Histoire. Ils rompent avec un passé trop lourd, quittent l'ancienne et fastueuse capitale de Thèbes pour fonder ensemble, sur une terre vierge bordant le Nil, la Cité d'Horizon.
Le non-conformisme, la modernité de leur entreprise sont frappants. On y trouve grand nombre de thèmes et d'espoirs d'aujourd'hui : amour des êtres et de la nature, soif de justice et de liberté, véritable présence de la femme, union du spirituel et du réalisme le plus absolu...
Ce bonheur de vivre, ce printemps, durera une vingtaine d'années. Puis la Cité d'Horizon sera détruite de fond en comble par des forces ennemies.
Réfugiée aux confins de la Ville saccagée, Nefertiti - en compagnie d'un scribe - survivra, seule, quelques années encore.
Les événements offrent une plate-forme véridique à l'exceptionnelle aventure. Mais tout un pan de mystère donne la liberté de rêver. Bien qu'enraciné dans l'Histoire, ce récit veut échapper à la reconstitution historique. Il se voudrait, à la fois, réel et imaginaire.

L'Enfant multipleL'Enfant multiple de Andrée Chedid, 253 pages
  • Editeur : J'ai lu (16 septembre 1999)
Entre son père, musulman d'Egypte, et sa mère, chrétienne libanaise, Omar-Jo est un enfant heureux ! Aussi souvent qu'il peut, il va dans les montagnes, retrouver son grand-père, troubadour. Il a douze ans. La vie est belle ! Mais il habite Beyrouth. En 1987. Les hommes se font la guerre... Un beau dimanche ensoleillé, devant la porte de chez eux... " Papa ! Maman ! " L'explosion... Assourdissante, meurtrière, lui arrache plus que la vie ... Ses parents... Son bras ... L'exil. A Paris, le petit garçon aux prunelles d'Orient rencontre Maxime le forain... Son manège périclite ? Omar-Jo va le sauver! Sur la piste, au milieu des chevaux et des enfants rieurs, il caracole, chante et danse comme son grand-père au village. Il veut vivre ! Et sous les doigts magiques de son unique main, tout se transforme en or...



Andrée Chedid, née le 20 mars 1920 au Caire (Égypte) et morte de la maladie d’Alzheimer1 le 6 février 2011 à Paris2, est une femme de lettres et poète françaised’origine libanaise. Elle est la mère du chanteur Louis Chedid, de la peintre Michèle Chedid-Koltz et la grand-mère du chanteur Matthieu Chedid.

Elle fait ses études dans des écoles françaises, puis elle intègre l’Université américaine du Caire, où elle obtient un BA en journalisme en 1942. En 1943, elle part vivre au Liban avec son mari. Elle publie son premier recueil de poésie, en anglais, On the Trails of My Fancy.
En 1946, elle s’installe définitivement à Paris : son mari est professeur à l’Institut Pasteur. Tous les deux acquièrent la nationalité française. Elle opte alors définitivement pour la langue française, dans laquelle elle publiera le reste de son œuvre.
Son œuvre est un questionnement continuel sur la condition humaine et les liens entre l’Homme et le monde. Andrée Chedid, dans toute son œuvre, célèbre la vie tant aimée, tout en ayant une vive conscience de sa précarité. Elle encourage chaque homme à accepter l’altérité. Son style, très travaillé se caractérise par sa fluidité. Elle évoque l’Orient avec une grande sensualité pour mettre en avant ses parfums. Elle s’attache aussi à décrire la guerre au Liban.
Le Printemps des poètes 2009 voit le lancement du premier concours Andrée Chedid de poèmes chantés, qui a été reconduit pour la deuxième année lors de l’édition 20103.
Elle est grand officier de la Légion d’honneur le 12 avril 2009. Elle meurt le 6 février 2011 à 90 ans de la maladie d’Alzheimer1, maladie qu’évoquent à leur tour Louis Chedid, sur le titre Maman, maman, et Mathieu Chedid, avecDélivre.
Ses obsèques ont lieu à Paris, à l'église Notre-Dame du Liban, avant son inhumation au cimetière du Montparnasse (3e division)5,6.
source principale : wikipédia
bibliographie
rongés / tentation de lire...
romans et nouvelles
  • 1952 : Le sommeil délivré (roman), Paris, Stock (réimpr. 1989, 1990 (J’ai lu) ; 1997 (coll. « Librio »)), 254 p.
  • 1955 : Jonathan (roman), Paris, Éditions du Seuil, 208 p.
  • Le sixième jour1960 : Le sixième jour (roman), Paris, R. Julliard (réimpr. 1968 (Presses de la Cité), 1971 (Flammarion), 1976 (Le Livre de Poche), 1985 (coll. « Castor poche »), 1986 (Flammarion), 1989 (J’ai lu), 1994 (coll. « Librio »)), 188 p.
    Adapté au cinéma en 1986 par Youssef Chahine (voir Le Sixième Jour) - "N'oublie pas ce que je dis : le sixième jour, ou bien on meurt ou bien on ressuscite." L'instituteur est lui-même touché par l'épidémie de choléra qui frappe l'Égypte en 1948. Son élève Hassan, accompagné de sa grand-mère Om Hassan, est devant l'école le sixième puis le septième jour. Mais il ne revient pas. Quand Hassan souffre à son tour des premiers symptômes, Om Hassan l'emmène loin du village où les dénonciateurs pullulent, et part rejoindre la mer purificatrice. Le courage de la vieille femme est immense, sa foi est invincible : "L'ombre, c'est la maladie du soleil, et rappelle-toi, le soleil gagne toujours." Mais la route est longue, et les obstacles innombrables, voire insensés, lorsqu'ils prennent l'apparence d'Okkasionne, le montreur de singes.
    Le Sixième Jour connut un succès tant auprès des adultes (auxquels il est d'abord destiné) qu'auprès des enfants, ce qui surprit l'auteur elle-même. Pourtant, la lutte immémoriale qui oppose le courage, l'amour, la foi aux forces du mal constitue l'apanage des plus grands contes ou légendes universels.
  • Détails sur le produit 1963 : Le survivant (roman), Paris, Le Cercle du nouveau livre (réimpr. 1982 (Flammarion), 1987 (coll. « Castor poche »), 1992 (J’ai lu)), 217 p.
  • 1965 : L’étroite peau (nouvelles), Paris, R. Julliard (réimpr. 1978 (avec Les Corps et le temps chez Flammarion)), 141 p.
  • 1984 : Al G̕ald al-mustaḍīq / L’Étroite peau, Paris, Éditions Dar al arabcoll. « Français-arabe », 319 p. (ISBN 2-905109-009)
  • 1969 : L’autre (roman), Paris, Flammarion (réimpr. 1981 (coll. « Castor Poche »), 1990 (J’ai lu), 1997 (coll. « Librio »)), 212 p. (ISBN 2-08-060403-1).
    Adapté au cinéma en 1991 par Bernard Giraudeau (L’Autre)
  • 1972 : Cité fertile (roman), Paris, Flammarion (réimpr. 1992 (J’ai lu)), 171 p.
  • Détails sur le produit 1974 : Nefertiti et le Rêve d'Akhnaton : Les Mémoires d'un scribe (roman), Paris, Flammarion (réimpr. 1987, 1988), 234 p.
  • 1976 : Le Sommeil délivré (roman), Paris, Flammarion, 226 p. (ISBN 2-08-060839-8)
  • 1981 : Le Cœur suspendu, Tournai, Paris, Casterman, coll. « Imagirêve », 44 p. (ISBN 2-203-13402-X).
    Illustrations de José David
  • 1981 : Les Marches de sable (roman), Paris, Flammarion (réimpr. 1990, 1991 (J’ai lu) ; 1991 (coll. « Castor poche »),), 250 p. (ISBN 2-08-064361-4)
  • 1982 : Mon ennemi, mon frère, Tournai, Paris, Casterman, coll. « L’Ami de poche », 140 p. (ISBN 2-203-13638-3)
  • 1983 : L’Étrange mariée : très libre adaptation d’un conte populaire de la vallée du Nil, Paris, Éditions du Sorbier, 28 p. (ISBN 2-7320-1006-5).
    Illustrations de Catherine Mondoloni
  • 1984 : Derrière les visages, Paris, Flammarion, coll. « Castor poche », 136 p. (ISBN 2-08-161787-0).
    Illustrations de Gérard Franquin
    Recueil de nouvelles extraites de Les Corps et le temps (1978)
  • 1985 : La Maison sans racines (roman), Paris, Flammarion (réimpr. 1986 (J’ai lu), 2000 (coll. « Librio »)), 247 p. (ISBN 2-08-064809-8)
  • 1988 : Mondes, miroirs, magies (nouvelles), Paris, Flammarion (réimpr. 1993), 294 p. (ISBN 2-08-066172-8)
  • Détails sur le produit 1989 : L’Enfant multiple (roman), Paris, Flammarion (réimpr. 1990 (France loisirs), 1966 (coll. « Librio »)), 242 p. (ISBN 2-08-066396-8)
  • 1989 : Les Manèges de la vie (nouvelles), Paris, Flammarion, coll. « Castor poche », 245 p. (ISBN 2-08-161984-9).
    Illustrations de Solvej Crévelier
  • 1992 : À la mort, à la vie (nouvelles), Paris, Flammarion, 240 p. (ISBN 2-08-066730-0).
    Illustrations de Solvej Crévelier
  • 1994 : La femme en rouge et autres nouvelles, Paris, J’ai lu, 125 p. (ISBN 2-277-23769-8)
  • 1994 : Les métamorphoses de Batine, Paris, Flammarion, coll. « Castor poche », 123 p. (ISBN 2-08-164090-2).
    Illustrations de Solvej Crévelier
  • 1998 : L’enfant des manèges et autres nouvelles, Paris, Flammarion, coll. « GF-Étonnants Classiques » (réimpr. 2006), 98 p. (ISBN 2-08-072070-8).
    présentation, notes et dossier-jeu par Françoise Métais
  • 1999 : L’artiste et autres nouvelles, Paris, J’ai lu, coll. « Librio », 98 p. (ISBN 2-277-30281-3)
  • 2000 : Le message (roman), Paris, Flammarion (réimpr. 2002 (J’ai lu), 2007 (coll. « GF-Étonnants Classiques »)), 206 p. (ISBN 2-08-068046-3)
  • 2010 : Les quatre morts de Jean de Dieu (roman), Paris, Flammarion (ISBN 9782081233515)
  • La Femme de Job La Femme de Job  "Elle était, elle fut, elle est, elle sera : la femme de Job. Elle n'a pas d'autre nom. Elle n'en désire aucun autre."Pas plus que dans la Bible, on ne connaît ici le prénom de celle qu'Andrée Chedid nomme simplement 'la femme'". C'est qu'elle est tout amour, don et compassion. Elle est aussi passion, sensualité et beauté, comme le chante Job, reprenant le Cantique des cantiques : "Tu es un jardin clos, Tu es un lys parmi les épines, Tu es belle, ma soeur, ma fiancée...". Au fil des malheurs qui frappent Job, leur "tenace, leur impérissable amour" gagne en vigueur et en authenticité. Lorsque Eliphaz, Bildad et Tsophar viennent asséner leurs paroles assassines à Job, Andrée Chédid délivre les mots d'indignation qui "s'entrechoquent" dans la tête de sa compagne. Car elle est la fidèle, l'aimante, la juste, en toutes circonstances.
    La femme de Job fait une unique intervention dans la Bible. Andrée Chedid choisit de laisser s'épanouir cette voix issue du silence, rendant une fois de plus hommage aux êtres de lumière, de passion et d'humilité, 


 je ne sais pour pourquoi, 
mais les écrivains, quand ils sont féminin, me font hésiter pour le lire... 
Y arriverai-je cette année ?

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