mardi 21 février 2012

j'ai lu : Hôtel Adlon de Philip Kerr

Hôtel AdlonHôtel Adlon de Philip Kerr 

  • 510 pages
  •  Editeur : Le Masque (11 janvier 2012)
Dans ce sixième épisode, retour aux sources. 

Berlin, 1934 : Le monde est aveugle. Mais Bernie Gunther, lui, ne l’est pas. Après avoir quitté la police de plus en plus nazifiée, il est chargé de la sécurité des résidents du célèbre hôtel Adlon. 


Le dirigeant d’une entreprise de construction est retrouvé assassiné dans sa chambre. Quelque temps plus tard, on repêche le cadavre d’un jeune boxeur juif. Y aurait-il un lien entre ces deux meurtres ? 

Dans le même temps, Bernie fait la connaissance de deux résidents de l’hôtel : une talentueuse et ravissante journaliste qui milite pour que les États-Unis boycottent les Jeux olympiques de 1936 et un gangster américain proche de la mafia de Chicago, bien décidé à s’enrichir grâce aux J.O. 

Sur fond de montée de la discrimination à l’égard des juifs, Bernie découvre un réseau de sociétés écrans, destinées à détourner les sommes pharaoniques que les nazis sont prêts à dépenser pour exhiber le nouveau visage de l’Allemagne grâce à la construction du stade prévu pour accueillir les J.O. . La lumière sur cette affaire ne se fera que vingt ans plus tard, dans le Cuba prérévolutionnaire. 

 mon avis : commencé le 20 février... pour le moment, aussi passionnant que les précédants... mais un peu perdu avec ce retour en arrière. Dans "la douce flamme", il quittait le pays de Peron pour se rendre à Cuba.

Nous retrouvons donc Bernie en Allemagne en tant que détective de l'hôtel Adlon, où un mort est retrouvé dans le très sélect hôtel. 

Un autre homme va être retrouvé noyé, et les deux enquêtes vont se croiser, sur fond de la construction du stade pour les jeux olympiques de Berlin... et nous côtoyons nazis corrompus, hommes d'affaires véreux et toute une faune essayant de survivre.

Lors de ses enquête, nous assistons à sa rencontre avec la belle journaliste  américaine juive Noreen Charalambides, dont il tombera éperdument amoureux. Après un séjour dans les geôles de la gestapo, il se retrouvera prisonnier de Reles, l'homme d'affaires américain corrompu et ne s'en sortira vivant que grâce a un compromis neutralisant autant Reles que lui-même.

20 ans plus tard, nous retrouvons Bernie à Cuba, sous le gouvernement de Batista et sa rencontre par hasard avec son amour d'autrefois, Noreen. Celle-ci est veuve avec une fille de 20 ans, qui justement fréquente Reles... le décors est en place, la tragédie peut donc s'achever.

Reles est assassiné... un meurtre en chambre close... Bernie est chargé par les autres propriétaires de casino de l'enquête. Il trouvera d'ailleurs un assassin très pratique, avec des preuves suffisantes pour qu'il n'y ait plus de questions, un assassin mort, que demander de mieux pour clore une affaire assez vaseuse.

Si la période Berlin était bien dans le genre des précédent roman, la période Cuba est plutôt décevante, cousue de fil blanc. Aucune surprise pour le dénouement, pas même les liens pouvant unir deux des personnages.

chez Samlor.

L’hôtel Adlon est un hôtel sur l'avenue Unter den Linden, dans le centre ville de Berlin, juste en face de la porte de Brandebourg sur la Pariser Platz.
Le premier hôtel Adlon a été construit en 1907 par les architectes Carl Gause et Robert Leibniz sur le site du palais Redern, qui avait été dessiné par Karl Friedrich Schinkel. Le propriétaire, Lorenz Adlon, était un caviste et restaurateur renommé de Berlin.
 L'Adlon a été l'un des plus hôtels les plus connus d'Europe entre les deux guerres mondiales et a accueilli des célébrités dont Louise BrooksCharlie ChaplinHerbert HooverJoséphine Baker ou Marlene Dietrich.
L'hôtel Adlon en 2007
Il a également été l'un des repaires préférés des journalistes, étant situé dans le cœur du quartier du gouvernement à côté des ambassades de Grande-Bretagne, de France et des États-Unis.
L'hôtel a continué à fonctionner tout au long de la Seconde Guerre mondiale, bien que certaines parties aient été converties en hôpital militaire pendant les derniers jours de la bataille de Berlin. L'hôtel survécut à la guerre, sans grands dommages, les bombes qui ont rasé la ville ne l'ayant pas touché. Toutefois, dans la nuit du 2 mai 1945, un incendie déclenché par des soldats soviétiques ivres a détruit une partie du bâtiment.
Après la guerre, sous le gouvernement de l'Allemagne de l'Est, le bâtiment principal sur la Pariser Platz a été démoli, de même que de tous les autres bâtiments de la place, pour devenir le no man's land entre Berlin-Est et Berlin-Ouest.
En 1964, le bâtiment a été rénové et la façade a été refaite. Toutefois, en 1970 ce qui restait de l'hôtel Adlon d'origine est fermé et est transformé en une maison d'hébergement pour les apprentis d'Allemagne de l'Est. Enfin, en 1984, le bâtiment a été démoli.
Avec la réunification de l'Allemagne, le terrain a été acheté par une entreprise d'investissement d'Allemagne de l'Ouest. Un bâtiment inspiré de l'original a été conçu et le 23 août 1997 (90 ans après l'inauguration de l'original), le président de la République fédérale d'Allemagne a ouvert le nouvel hôtel Adlon, reconstruit au même emplacement que l'hôtel originel.
En novembre 2002, Michael Jackson, du balcon de sa chambre, au quatrième étage, montre Prince Michael II dit Blanket, son fils, à des photographes et à ses fans. Le bébé, la tête couverte d'une serviette, est tenu par son père. Ces images ont fait le tour du monde.
En 2010, l'hôtel accueille le tournage du film Sans Identité (Unknown), avec Liam Neeson dans le rôle principal, sorti en salles l'année suivante1.

 Les Jeux olympiques d'été de 1936, Jeux de la XIe Olympiade de l'ère moderne, ont été célébrés à Berlin, en Allemagne du 1er au 16 août 1936. La capitale allemande fut désignée pour la seconde fois comme pays organisateur, mais les Jeux olympiques de 1916 avaient été annulés en raison de la Première Guerre mondiale.
Dans le contexte du moment, les JO de Berlin prirent vite une signification très politique, même si personne ne pouvait prévoir les changements politiques qui allaient survenir en Allemagne quand, en 1931, le CIO confia à Berlin et à la République de Weimar l'organisation des jeux. Avec l'instauration du régime nazi en 1933, plusieurs pays demandèrent le boycottage de ces Jeux olympiques et organisèrent des jeux alternatifs, les Olympiades populaires, à Barcelone, dont le déclenchement de laguerre d'Espagne la veille empêchèrent l'inauguration. Les Jeux de Berlin se déroulèrent dans une atmosphère de xénophobie et d'antisémitismeAdolf Hitler voulait se servir de cet événement pour faire la propagande du nazisme et des théories sur la supériorité de la race aryenne.
L'Allemagne écrase toute concurrence, en sortant largement vainqueur avec un total de 89 médailles, suivis des États-Unis avec 56 médailles.
Du point de vue sportif, 49 nations et 3 963 athlètes (dont 331 femmes) prirent part à 129 épreuves dans 19 sports. Adolf Hitler utilise les jeux olympiques pour prouver la supériorité du régime nazi, mais ses efforts sont au moins partiellement ébranlés quand un Américain noir, Jesse Owens, gagne quatre médailles d'or.

Les Jeux olympiques d'été de 1936 furent organisés par le Deutscher Reichsbund für Leibesübungen (DRL), le Bureau de Sports du Reich. Hans von Tschammer und Osten, leReichssportführer ou chef du DRL, a nommé Theodor Lewald président et Carl Diem secrétaire général du Comité Organisateur des Jeux Olympiques à Berlin. Diem et Lewald introduisent des innovations originales, comme la cérémonie de la flamme olympique.

Stade olympique :

Le monumental Stade olympique de Berlin d'une capacité de 100 000 places fut construit par l'architecte Werner March. Un virage entier est réservé aux SA. Le stade a accueilli les cérémonies d'ouverture et de clôture ainsi que les épreuves d'athlétisme, d'équitation ainsi que les finales de handball et de football. Le baseball y fut en démonstration.



 Carl Diem (inventeur de relais de la flamme olympique, instauré en 1936)
Cuba
1952Batista.jpg
Rubén Fulgencio Batista y Zaldívar (16 janvier 1901  6 août 1973) est un militaire et homme d'Etat cubain, d'abord éminence grise de la junte militaire qui dirigea Cuba de 1933 à 1940 puis président de la république de 1940 à 1944. Il revient au pouvoir à la suite d'un coup d'État en 1952 et est élu sans opposition comme chef d'État en 1954.

Il est chassé du pouvoir et du pays en 1959 par la révolution castriste dirigée par Fidel Castro.


 le 26 juillet 1953, des rebelles menés par un avocatFidel Castro, tentent sans succès de prendre d'assaut la caserne de Moncada, à Santiago de Cuba. Trois partisans de Castro meurent au combat, 68 autres sont exécutés sommairement. Castro est lui-même arrêté mais bénéficie d'une intervention de l'archevêque de Santiago qui lui évite l'exécution. Deux ans plus tard, il est amnistié par Batista et exilé.
En 1954, Batista se fait élire président de la république sans opposition après le retrait de l'ex-président Ramon Grau San Martin qui appelle au boycott, pour protester contre la corruption du régime.
La pauvreté ne cesse de s’accroître alors que le jeu et la prostitution, contrôlés par les gangs nord-américains, se développent.


 lu toute la série...
 reste à savoir si Benie retournera en Allemage 

2 commentaires:

  1. J'avais bien aimé sa trilogie, moins après, alors j'ai abandonné.

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    1. désolée Alex, du retard pour répondre,
      déçue par celui-là, tu ne loupes rien a ne pas le lire.
      Il ne pouvait y avoir qu'un seul coupable. C'est tiré par les cheveux et la chute est vraiment plate.

      Heureusement, je suis en plein chef d'oeuvre ! mais que c'est effrayant...

      bonne soirée, bises

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