lundi 13 février 2012

curiosité historique... La ville qui n'aimait pas son roi de Jean d' Aillon


Jean d' Aillon - La guerre des trois Henri Tome 2 : La guerre des amoureuses
La guerre des trois Henri Tome 2

La guerre des amoureuses

 
de   Jean d' Aillon 


j'ai eu envie de m'intéresser au personnage de fiction Lorenzino Venetianelli, dit "Il Magnifichino", comédien... et espion du roi...




donc coup d'oeil sur wikipédia vite fait, 
puis 2 sites intéressants, 
l'un sur les guerres de religions, 
l'autre sur les confréries de l'époque.






Les Guerres de religion ont ravagé la France dans la seconde partie du XVIème siècle, de 1560 à1598. Elles sont issues de l'émergence d'une nouvelle religion, le Protestantisme, en opposition au Catholicisme. 

La ville de Paris, restée majoritairement catholique, a été un acteur déterminant dans ce conflit. 



La Municipalité a acquis un pouvoir important, en particulier à l'époque de la Ligue (1584-1594). 

Les moments forts de ces guerres sont le Massacre de la Saint Barthélémy, le 24 août 1572, et la dizaine d'années (1584-1594) pendant lesquelles la Ligue parisienne a pris le contrôle de la ville et influence le reste du pays. 



En 1594, le conflit se termine par la capitulation de Paris devant Henri IV

  Paris au milieu du XVIe siècle

  Le Massacre de la Saint Barthélémy (24 août 1572)

  La Ligue Parisienne (1584-1594)

  Début de la Ligue   La Journée des Barricades   Suites de l'assassinat des Guise

  Le siège de Paris par Henri IV en 1590   La Ligue révolutionnaire

  La Satire Ménippée   Capitulation de Paris   Conclusion sur la Ligue à Paris

pour en savoir plus : http://www.francebalade.com/histo/guerrereligion2.htm#henri3






 Les Enfants-sans-Souci, également appelés les Sots, étaient une confrérie joyeuse de Paris. C'étaient, d'après Petit de Julleville, « les anciens célébrants de la Fête des Fous, jetés hors de l'Église par les Conciles indignés, et rassemblés sur la place publique, ou dans le prochain carrefour, pour y continuer la fête ». Ils étaient habillés, comme les fous de cour, mi-partie en jaune, mi-partie en vert ; ils avaient sur la tête un chapeau garni de grelots et surmonté d'oreilles d'âne ; à la main, ils tenaient une marotte.
Les sots étaient probablement des étudiants pauvres, mais ils paraissent, à certaines dates, s'être presque confondus avec les Basochiens ou Clercs de la Basoche. À la tête de cette société était le Prince des sots ; la seconde dignité était celle de Mère-Sotte, titre que portait le poète Pierre Gringoire ou Gringore. Les Enfants-sans-Souci jouèrent des soties et aussi des farces et des moralités, jusqu'à la fin du xvie siècle.


Extrait :
De toutes les confréries, la plus célèbre fut celle qui fut organisée au commencement du xve siècle pour la représentation des mystères. On donnait depuis longtemps des spectacles de cette nature dans les églises et sur les places publiques lorsque le prévôt de Paris, par une ordonnance du 3 juin 1398, fit défense aux habitants de Paris, de Saint-Maur et autres villes soumises à son autorité, de représenter aucun mystère ou autres jeux de personnages, sans congé du roi, à peine d'encourir son indignation et de forfaire envers lui


Peu de temps après, une des troupes d'acteurs obtint l'autorisation de roi (4 décembre 1402), sous le nom de maîtres, gouverneurs et confrères de la Passion et Résurrection de Notre-Seigneur fondée dans l'église de Sainte-Trinité à Paris


Les confrères de la Passion louèrent la grande salle de l'hôpital de la Trinité, qui avait vingt-six toises de long sur six de large, et ils y représentèrent, pendant près de cent cinquante ans, des mystères et des moralités. (L'hôpital de la Trinité était situé dans la rue nommée maintenant rue Grenétat.) Ces représentations charmèrent tellement le public, que, comme on ne les donnait que les jours de fête, on avança ces jours-là les vêpres dans plusieurs églises, afin qu'on pût assister aux spectacles sans manquer à l'office divin. 


Les confrères de la Passion joignirent à la représentation des mystères des scènes burlesques, ou des bouffons amusaient le public par leurs bons mots. On appelait ces scènes des pois pilés


Ils s'associèrent avec les enfants sans souci, qu'on appelait aussi la confrérie des Sots pour la représentation des moralités, farces et soties


En 1547, l'hôpital de la Trinité fut enlevé aux confrères de la Passion et consacré au logement et à l'entretien des enfants pauvres que leurs parents ne pouvaient pas nourrir. Les confrères de la Passionachetèrent alors l'hôtel d'Artois ou de Bourgogne, qui était situé rue Mauconseil, et présentèrent requête au parlement pour obtenir la permission de continuer leurs représentations à l'hôtel de Bourgogne, avec défense à tous autres de donner de ces sortes de spectacles, à moins qu'ils ne fussent avoués par la confrérie.

pour en savoir plus, lire l'article de http://www.blason-armoiries.org/institutions/c/confreres.htm



L’Hôtel de Bourgogne désignait jusqu'au xvie siècle la résidence des ducs de Bourgogne à Paris. Il fut un des principaux lieux de représentation théâtrale parisien au xveet xvie siècles.
La tour Jean-sans-Peurrue Étienne-Marcel, dans le 2e arrondissement de Paris en est le seul vestige subsistant de nos jours.
En 1548, la société des Confrères de la Passion et de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ y construit une salle de spectacle dont l'accès se fait alors rue Mauconseil (partie aujourd'hui absorbée par la rue Étienne-Marcel) pour présenter des mystères. Mais un arrêt du Parlement défend à l’hôtel de Bourgogne de jouer des pièces religieuses ; en échange, les Confrères obtiennent le monopole des représentations théâtrales profanes sur Paris, et louent leur théâtre aux troupes itinérantes ; parmi elles, les Enfants Sans-souci et la Confrérie des sots.
Le séjour des Comédiens-Italiens imposés par Catherine de Médicis en 1577 et le dynamisme des autres troupes, oblige celle de l'Hôtel de Bourgogne à se professionnaliser et à défendre son privilège. En 1598, les « Comédiens ordinaires du Roy » créés par Valleran Le Conte (avec notamment Gros-Guillaume et l'une des premières comédiennes françaises, Rachel Trepeau), prennent possession de la salle, qu'ils partagent à partir de 1600 avec les Gelosi, première troupe italienne en résidence qui rencontre un énorme succès, suivie par plusieurs autres troupes italiennes dont celle des Comici fedeli entre 1610 et 1623.
La troupe des Comédiens s'étoffe rapidement, accueillant notamment Pierre Le Messier dit BelleroseHenry Legrand dit TurlupinHugues Guéru dit Gautier-Garguille et les comédiens de l'Hôtel d'Argent dont les représentations avaient été interdites.
La création de la troupe du théâtre du Marais en 1634 crée une concurrence directe à Hôtel de Bourgogne. En 1642 ordre est donné par le Roi de renforcer la « troupe des Grands Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne » en y transférant 6 comédiens du Marais. Floridor, qui vient lui aussi du Marais prend la succesion de Bellerose en 1647 et fait rénover le théâtre1. Le répertoire, composé des farces de Turlupin et Gautier-Garguille, ainsi que destragédies d'Alexandre Hardy ou Jean Rotrou, est enrichi des œuvres de Pierre Corneille, puis de Jean Racine, avec de grands interprètes tels que Montfleury et la Champmeslé.
En 1680, un édit de Louis XIV ordonne la fusion de la troupe avec celle de l'Hôtel Guénégaud, laquelle résultait déjà de la réunion en 1673 des comédiens du théâtre du Marais avec la troupe de l'Illustre Théâtre de Molière. C'est ainsi qu'est fondée une troupe unique et permanente : la Comédie-Française, sise à l'Hôtel Guénégaud.
La salle est alors dévolue à la Comédie-Italienne qui s'y produit avec succès jusqu'en 1697. L'annonce des représentations de La Fausse Prude, une pièce qui visait directement Madame de Maintenon2, sert cette année-là de prétexte à Louis XIV pour chasser les comédiens impudents, qui doivent fermer leur théâtre le 4 mai. Ils reviennent à Paris sous le nouveau régime en 1716 et profitent de la protection du duc d'Orléans pour reprendre leurs représentations, sous la direction de Luigi Riccoboni, dans une salle entièrement rénovée. Pourvu d'une rente annuelle de 15.000 livres, ils enrichissent leur répertoire au fil des ans en abordant le répertoire lyrique, rivalisant dès lors avec la troupe de l'Opéra-Comique de Jean Monnet. Cette concurrence débouche sur une fusion des deux troupes en 1762 sous le seul nom de Comédie-Italienne. Mais suite à un arrêté de 1779 interdisant les comédies en italien, l'appellation Opéra-Comique lui est substituée. Les artistes français étaient désormais en majorité, les derniers comédiens italiens sont renvoyés chez eux.
À l'étroit, l'Opéra-Comique inaugure sa nouvelle salle construite par l'architecte Jean-François Heurtier sur l'emplacement de l'hôtel du duc de Choiseul (IIe arrondissement) le 28 avril 1783 baptisée théâtre Favart puis Opéra-Comique National. L'Hôtel de Bourgogne est quant à lui abandonné et transformé en halle aux grains, avant d'être démoli en 1885 pour permettre le percement des rues rue Étienne-Marcel et Turbigo. Une plaque est apposée en mémoire du lieu à l'angle des rues Étienne-Marcel et Française.
La scène du théâtre de l'Hôtel de Bourgogne était moins large que profonde (14 mètres de profondeur1). La salle était fortement allongée et les prix des places pouvaient varier de 15 sols pour le parterre à 60 sols (3 livres) pour une première loge ou une banquette sur scène3.
source principale : wikipédia


2 commentaires:

  1. Un seul petit billet ces derniers temps ? J'espère que tout va bien chez toi.
    Biz

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    Réponses
    1. bonsoir Alex,
      bof ! crise d'asthme... et m'occuper de la paperasse retraite... et puis envie de faire un peu la pause...

      Quelques article en retard pour les livres lus, mais, en pleine lecture de "l'honneur de monsieur de Sartine" et franchement, impossible de m'en détacher... génial !

      j'ai ouvert une page facebook pour tout ce qui concerne l'éphéméride, c'est plus rapide...

      et toi, comment va ?
      bisous

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