samedi 11 février 2012

éphéméride du 12 février

Carte météoLe matin, le brouillard risque de réduire la visibilité avec un après-midi particulièrement ensoleillé. 
En soirée, le ciel sera couvert et maussade
La température minimum prévue est de -10°C et le maximum de 0°C.

dicton du jour
« À la sainte Eulalie, 
pensées et myosotis son fleuris. »

 citation du jour

« L'art de l'écrivain consiste surtout à nous faire oublier qu'il emploie desmots.  »

de Henri Bergson



illustration : Toni Demuro

 Evènements

1429 : « Journée des Harengs », de nombreux défenseurs de la ville d'Orléans meurent dans une expédition pour s'emparer d'un convoi de ravitaillement - des harengs - destinés aux Anglais2.



La journée des Harengs, également bataille des harengs et bataille de Rouvray est en réalité une bataille qui se déroula sur la commune de Rouvray Saint Denis1 (non loin d'Orléans) le 12 février 1429.
Elle fut appelée « journée des Harengs » car le convoi anglais attaqué par les Français transportait du poisson et autres victuailles destinés à être consommés pendant le carême.
Les Français postaient des espions auprès des armées anglaises pour tenter de connaître leurs intentions. Un de ces hommes informa les Français de la sortie de 300 chariots de la ville de Chartres, convoi escorté par 1 500 Anglais sous le commandement de Jean Fastolf et du prévôt de Paris, Simon Morhier.
Apprenant la nouvelle, plusieurs milliers de Français sortirent d'Orléans avec à leur tête Jean de Dunois, comte de Longueville. De son côté, Charles de Bourbon, comte de Clermontet futur Charles Ier, duc de Bourbon, prit du retard pour effectuer sa jonction avec le comte de Longueville. Les Anglais en profitèrent pour disposer leurs chariots en cercle et attendirent les Français de pied ferme. Les Français manquèrent leur effet de surprise. Une dispute éclata entre Jean Stuart de Derneley, comte d'Évreux, (fils d'Alexandre Stuart, à ne pas confondre avec un homonyme, Jean Stuart, comte de Buchan, dit Boucan, lequel fut fait connétable de France en 1424), commandant les troupes écossaises alliées aux Français, et Jean de Dunois. Chacun avait son avis sur l'opportunité de livrer bataille aux Anglais. Le comte d'Évreux voulait combattre à cheval, le comte de Longueville préfèrait se battre à pied. Pour finir, chacun engagea le combat selon sa propre idée. Charles de Bourbon, comte de Clermont, arriva au moment où la dispute éclatait, mais ne broncha pas.
Les Anglais sortirent de leur retranchement et mirent en déroute les Français. Il y eut bien une légère riposte de La Hire et de Jean Poton de Xaintrailles, mais bien qu'ils eussent fait plusieurs tués, ils abandonnèrent eux aussi la lutte2. Beaucoup de capitaines, dont Jean Stuart de Derneley et Guillaume d'Albret, périrent lors de cette Journée des Harengs.


1502 : Espagne : Edit royal ordonnant l'expulsion des Maures de l'Espagne non convertis3.



Les Maures ou anciennement Mores désignent à la base durant l'antiquité des populations berbères peuplant la partie Ouest du Maghreb. Ce terme a changé de signification durant plusieurs périodes de l'histoire médiévale et contemporaine.
De la conquête arabo-musulmane à l'Espagne musulmane :
À partir des conquêtes arabo-musulmanes du viie siècle, l'Empire arabe ommeyade à l'aide du général Tariq Ibn Zyad, conquiert l'Espagne, sous le nom d'Al Andalus. C'est le début de l'Espagne musulmane. À partir de cette époque, le terme « Maure » va devenir un synonyme de « Musulman », plus particulièrement de n'importe quel musulman vivant en Andalousie, qu'il soit d'origine berbèrearabe ou ibérique. Les termes « Sarrasins » et « Maures » sont différentiables, quoiqu'au départ, les armées mauresques de l'Empire arabe étaient appelées « sarrasins » et que souvent les musulmans étaient désignés par le terme « sarrasins » notamment ceux originaires du Moyen-Orient ou encore d'Afrique du nord. En résumé : le mot « Maure » a désigné plusieurs sortes de populations selon l'époque. Durant l'antiquité, il désignait les Berbères de l'ouest de l'Afrique du nord. Durant le Moyen Âge, il désignait les musulmans d'Espagne (souvent composés de berbères, d'arabes et d'espagnols islamisés). « Maure » a aussi commencé à devenir synonyme d'arabe, étant donné qu'Al Andalus fut graduellement arabisée à partir de la conquête, et devenue le centre du Monde Arabe (Grenade).
À savoir sur les différentes utilisations de ce terme plus tard :
Certains auteurs européens ont utilisé le terme « Maure » avec d'autres acceptions. Chez certains, « Maures » est utilisé pour désigner les Turcs musulmans, d'autres pour les noirsmusulmans du Sahara, parfois le terme « Maure » s'agrandit, perdant sa signification originelle.

1835 : Première à la Comédie-Française de Chatterton, drame en trois actes et prose d'Alfred de Vigny.


C'est à cette époque qu'il entame une liaison tumultueuse avec Marie Dorval7, après lui avoir fait une cour respectueuse. Mais Vigny, d'un tempérament jaloux8 et possessif, s'accommode mal du mode de vie de l'actrice, sans cesse sur les routes au sein d'une troupe de comédiens ambulants. La promiscuité des chambres fait craindre le pire au poète. Dorval est alors célèbre pour ses rôles dans Antony ou Marion Delorme — drames romantiques par excellence. Comme elle a l'ambition de brûler les planches de la Comédie-Française, il lui écrit Quitte pour la peur (1833), gracieux proverbe qui doit prouver qu'elle peut tout jouer. Elle le harcèle de nouveau pour qu'il écrive une autre pièce, un drame cette fois : Chatterton. La pièce, écrite en douze jours et créée le 12 février 1835 à la Comédie-Française, rencontre un succès prodigieux. SandMussetSainte-BeuveDu CampBerliozfigurent parmi le public et applaudissent en chœur l'auteur et la comédienne, qui triomphe dans le rôle de Kitty Bell.

Elle a été représentée pour la première fois au Théâtre Français le 12 février 1835. Cette pièce a été écrite en 1835 soit dix ans avant l'élection d'Alfred de Vigny au 32e fauteuil. Chatterton appartient au mouvement romantique.
  Thomas Chatterton se suicide à 18 ans car il n'arrivait pas à vivre de sa passion, la poésie: Chatterton est un exemple de héros romantique et un personnage tourmenté. Voici un exemple : à l'acte 3 scène 1, lorsqu'il pleure son père: " Ah ! Pardon, pardon, mon père c'est ma faute. J'ai cru être poète [...]".
La fin est particulièrement typique du héros romantique, Chatterton se compare à Caton d'Utique qui lui s'était suicidé par honneur. À l'acte 3 scène 1, Chatterton dit : "Caton] n'a point caché son épée. Reste comme tu es, Romain et regarde en face". Chatterton au contraire se suicide parce qu'il fuit la réalité.
Vigny transpose les faits historiques en plaçant son héros comme pensionnaire dans un milieu fortuné, et en le mettant dans la situation, ne pouvant vivre de sa plume, de rechercher un emploi pour assurer sa subsistance. C'est un emploi de domestique qui lui est offert... L'autre aspect de la situation est son amour contrarié, dissimulé, pour Kitty Bell, l'épouse de l'industriel chez qui il est locataire. Dans la meilleure tradition du drame romantique, Chatterton se suicide par dépit, cet amour impossible s'ajoutant à cette offre d'emploi considérée comme méprisante. L'ami de Chatterton est un quaker.
Vigny met en scène un paradigme qui lui est cher : la société rejette doublement le poète, et dans sa vie sentimentale - mythe de l'amour impossible - et dans sa vie sociale - refus de reconnaissance de la « valeur » de son travail.


1866 : Ultimatum américain à Napoléon III pour le retrait des troupes françaises du Mexique6.



En 1861, le gouvernement de Juárez décide la suspension du paiement de sa dette extérieure. La France, l’un des créanciers du Mexique, invoque le motif des dettes pour y intervenir militairement avec l’appui de l'ancienne puissance coloniale l’Espagne et de l’Angleterre. Profitant de la guerre civile qui déchire et absorbe les ressources du voisin du Nord,Napoléon III, avec la bénédiction du pape, pensait établir au Mexique un empire « latin » et catholique qui contrebalancerait le pouvoir grandissant des Américains. Des forces maritimes de ces trois pays débarquent à Veracruz en 1862 [réf. nécessaire]. Le gouvernement mexicain après des négociations arrive à obtenir des Anglais et des Espagnols leur retrait (Convention de la Soledad). La France continue donc seule cette expédition visant à établir un empire catholique et ami au Mexique.
Hormis la première bataille de Puebla, gagnée par les forces mexicaines sous le commandement d’Ignacio Zaragoza, la campagne militaire française est un succès. La Légion étrangère s'y illustra lors du combat du 30 avril 1863 non loin du Cerro del Chiquihuite, à Camarón, rebaptisée plus tard Villa Tejeda (dite Camerone en français). Devant l’avancée des forces ennemies, le gouvernement de Juárez est contraint de s'éloigner à San Luis Potosí le 31 mai 1863 puis finalement à Paso del Norte (devenue depuis Ciudad Juárez) près de lafrontière avec les États-Unis. En juin 1863, Mexico tombe sous le contrôle des forces de Napoléon III. Le 10 juillet, une Assemblée des Notables à Mexico nomme Maximilien d’Autriche empereur. Il était un des frères de François-Joseph, empereur d'Autriche. Prince bien intentionné, il déçut souvent les conservateurs par ses idées modernes et libérales, allant jusqu'à demander à Juárez de gouverner avec lui, mais cet Habsbourg imbu d'étiquette commit des maladresses irréparables qui hâtèrent sa chute. Le pays resta peu sûr pour l'envahisseur, une guérilla féroce ne lui laissa aucun repos et épuisa ses forces et son moral, d'autre part les bandits pullulèrent, ce qui ne fit qu'aggraver la situation[réf. nécessaire].
Dès la fin de la guerre de sécession en 1865, Juárez trouve auprès des États-Unis, en échange de promesses de concessions sur le territoire mexicain (isthme de Tehuantepec), un soutien en armes et en hommes, ainsi que diplomatique (doctrine de Monroe). Ce nouvel appui, les succès militaires des républicains, et surtout les menaces de guerre en Europe, forcèrent les troupes françaises à se retirer[réf. nécessaire]. L'intervention au Mexique fut un grand échec pour Napoléon III. Le second empire mexicain durera jusqu’en 1867. L’empereur Maximilien est exécuté à Santiago de Querétaro. Durant toute cette période, Benito Juárez n'abandonna jamais le territoire national et continua d'exercer sa fonction de président de la République[réf. nécessaire].
1894 : Attentat anarchiste au café Terminus revendiqué par Émile Henry.



Le 8 novembre 1892, une bombe destinée à faire sauter les bureaux de la compagnie des mines de Carmaux est amenée par le concierge du bâtiment au commissariat de police de la rue des Bons-Enfants (Paris). Elle y explose tuant cinq personnes ; une sixième sera victime d'une crise cardiaque.
Cette action a d'ailleurs donné lieu à une chanson de Guy DebordLa Java des Bons-Enfants.
Fin 1892, il loue un appartement dans la villa Faucheur dans le 20e arrondissement de Paris sous le nom d'emprunt de Louis Dubois ; il y prépare ses prochains attentats. Le 12 février 1894, à 9 heures du soir, un garçon blond pénétra dans le café Terminus, à la gare Saint-Lazare. S'étant assis à un guéridon libre, Henry tira soudain d'une poche de son paletot une petite marmite de fer blanc bourrée d'explosifs et la lança en l'air. Elle se heurta à un lustre, éclata et pulvérisa toutes les glaces ainsi que quelques tables de marbre. Ce fut un sauve-qui-peut général. Il y eut une vingtaine de blessés dont un devait succomber à ses blessures. Émile Henry prit la fuite, poursuivi par un agent de police et un garçon de café, auxquels se joignit un cheminot sur lequel il tira, mais en le manquant. Un peu plus loin, il blessa sérieusement un agent, avant de se faire prendre.

1910 : Une loi pour la retraite à soixante-cinq ans est votée en France.

La loi sur les « retraites ouvrières et paysannes » (ROP) crée des systèmes de retraite par capitalisation à adhésion obligatoire, défendus par des membres du Parti radical comme Léon Bourgeois et Paul Guieysse, qui bénéficient à 3 millions de salariés sur 8 millions, et 40 millions de français : avant 1914, un retraité sur 3 vit d'une rente, en général foncière. Le projet est vivement combattu par le patronat, qui dénonce des charges inacceptables et l'encouragement à la paresse. Une des innovations de la loi de 1910, qui conserve la liberté du choix de la caisse, réside dans la création à l'initiative du gouvernement de caisses départementales ou régionales administrées de façon tripartite par des représentants de l'État, des représentants élus des assurés et des représentants des patrons18. L'âge normal du départ à la retraite est fixé par la loi de 1910 à 65 ans, mais la révision de 1912 offre la possibilité de toucher la retraite à 60 ans20« C'est la donner à des morts » se plaint la CGT, car dans les années 1910, à peine 8 % de la population atteint 65 ans, dont une infime minorité d'ouvriers16.
La Première Guerre mondiale mobilise massivement les travailleurs qui cessent leurs cotisations, ce qui provoque la faillite des caisses de retraite des mineurs et des cheminots. Cette guerre provoque aussi l'afflux d'anciens combattants. Les responsabilités de l'État sont plus communément acceptées par une large frange de la population. Le retour des trois départements d'Alsace-Moselle, pose la question de supprimer le modèle bismarckien qui s'y applique, ou de l'étendre au reste du pays. La seconde solution est retenue, la France étant alors le dernier pays européen sans assurance sociale générale. Les querelles se poursuivront jusqu'en 1930, pour savoir qui de l’État, des syndicats, du patronat ou de la mutualité doit gérer ce système. Un compromis est trouvé : protection maladie par répartition et capitalisation pour la retraite, tous deux obligatoires, couvrant théoriquement 10 millions de personnes en 1930 et 15 en 1941.
La loi du 25 avril 1928, légèrement corrigée par celle du 30 avril 1930, garantit au retraité qui a atteint l'âge de 60 ans et qui peut justifier de 30 années d'affiliation, une pension qui se monte à 40 % du salaire moyen sur la période de cotisation. Le salarié a la possibilité d'ajourner à 65 ans la liquidation de sa retraite20.
Les dépréciations monétaires qui se sont notamment produites 1910 et 1918, consécutives à l'inflation, ont pénalisé le système de retraite par capitalisation. Dans les années 1930, la situation des caisses de retraite est également remise en question par les problèmes démographiques que représentent l'allongement de la durée de vie et la faiblesse des naissances. La question des retraites donne lieu à pas moins de 24 projets ou propositions de lois entre 1936 et 193920.
1912 : En Chine, le dernier empereur Puyi abdique et Sun Yat-sen proclame la république.


 issu de la dynastie Qing, la dernière qui règna sur l'Empire chinois. Il est le fils de Zaifeng deuxième prince de Chun, deuxième fils de Yixuan premier prince de Chun, lui-même septième fils de l'empereur Daoguang. Il est né dans la trente-deuxième année du règne de l'empereur Guangxu.

Puyi est transféré dans le « camp de rééducation pour criminels de guerre » de Fushun, sous le matricule 981. La guerre de Corée éclate en septembre 1950. Quelques mois après, et du fait de la proximité de Fushun avec la frontière sino-coréenne, Puyi est transféré dans un autre camp à l'intérieur du pays où il reste deux ans. En 1954, quelques mois après la fin du conflit coréen (27 juillet 1953), il retourne au camp de Fushun.
Une enquête est diligentée sur place en vue d'un procès éventuel. Accablé par les confessions de ses amis et de sa famille, Puyi est reconnu coupable de nombreux crimes contre le peuple chinois et le PCC, au premier chef figurant la conspiration avec le Japon.
Puyi rédige alors une confession dans laquelle il fait amende honorable, ce qui lui vaudra la clémence du « Grand Timonier » qui optera pour sa « rééducation » plutôt que pour son exécution.
Un peu plus tard, en septembre 1959, Mao Tsé-toung décrète l'amnistie de certains criminels de guerre, dont Puyi.

Henri Bergson, Prix Nobel de littérature (1927)1914 : Paris : Election du philosophe Henri Bergson à l'Académie française.


En 1925, apparut un rhumatisme déformant qui le fit souffrir jusqu'à la fin de ses jours. Vivant avec sa femme et sa fille dans une maison modeste située dans une rue calme près de la porte d’Auteuil à Paris, Henri Bergson reçut le prix Nobel de littérature en 1927. À demi paralysé, il ne put se rendre à Stockholm pour recevoir son prix.
En 1930, Henri Bergson est élevé à la dignité de Grand-croix de la Légion d'honneur.
En 1932, il acheva son nouvel ouvrage Les Deux Sources de la morale et de la religion, qui étend ses théories philosophiques à la morale, à la religion à la société et principalement à la Mystique. Il fut accueilli avec respect par le public et la communauté philosophique, mais tous à cette époque ont pu croire que la grande période de Bergson était finie. Des commentateurs plus récents envisagent les choses d'une autre façon. Par exemple Anthony Feneuil écrit à propos de Bergson que « l'essentiel de sa théorie du mysticisme est déjà acquis en 1915-19167.» Ghislain Waterlot estime que les pages 243 à 247 des Deux Sources sont « extraordinaires » et « sans doute uniques dans l'histoire de la philosophie »8. Le même auteur et Frédéric Keck soulignent que le style simple et accessible de Bergson « a pu dérouter ses contemporains dans la mesure où ils ont cru y déceler une sorte de naïveté9.» Enfin Frédéric Worms parle à propos de ce livre d'une « puissance continuée de nouveauté »10. L'édition critique des œuvres de Bergson dirigée par Frédéric Worms a d'ailleurs publié, également en 2011, un volume séparé Sur le pragmatisme de William James (PUF, Paris, 2011), qui en plus de cet essai composé pour servir de préface au livre de William James, Pragmatisme, traduit par E. Le Brun, Flammarion, Paris, 1911, contient une série de correspondances de Bergson et William James, ainsi que d'autres textes consacrés par Bergson à .James. Bergson reprendra à James, précisément dans Les Deux sources, plusieurs des idées dont il fait l'éloge et qu'il commente dans Sur le pragmatisme..., comme en plusieurs autres textes.
Il put affirmer une dernière fois ses convictions à la fin de sa vie, en renonçant à tous ses titres et honneurs, plutôt que d’accepter l’exemption des lois antisémites imposées par le Régime de Vichy. Bien que désirant se convertir au catholicisme, il y renonça par solidarité avec les autres Juifs. Témoignage de cette solidarité, plusieurs témoignages indiquent qu'il s'est fait porter par des proches jusqu'au commissariat de Passy, malgré sa maladie, afin de se faire recenser comme « israélite », alors qu'on l'en avait dispensé du fait de sa notoriété et qu'il avait rompu avec le judaïsme11. Théoriquement, il était cependant obligé de le faire, si ce n'était cette dispense, les lois de Vichy ainsi que les ordonnances nazies définissant (à Paris, la définition différait par exemple en Belgique) comme Juif toute personne ayant au moins trois grands-parents de « race juive » ou ceux n'en ayant que deux mais étant marié à un ou une juive12.
Il s'exprime ainsi en 1937 : « Mes réflexions m'ont amené de plus en plus près du catholicisme où je vois l'achèvement complet du judaïsme. Je me serais converti si je n'avais vu se préparer depuis des années […] la formidable vague d'antisémitisme qui va déferler sur le monde. J'ai voulu rester parmi ceux qui seront demain des persécutés. Mais j'espère qu'un prêtre catholique voudra bien, si le Cardinal archevêque l'y autorise, venir dire des prières à mes obsèques. »13

1915 : Le soldat Lucien Bersot est condamné à mort pour "faire un exemple de discipline militaire".



Comme il n'y avait plus en magasin de pantalon à sa taille, Lucien Bersot ne pouvait porter que celui en toile blanc fourni avec le paquetage remis lors de l'incorporation. Grelottant de froid dans les tranchées, il demanda le 11 février 1915 au sergent-fourrier un pantalon de laine identique à ceux que portaient ses camarades. Le sergent lui proposa alors un pantalon en loques et maculé de sang, pris sur un soldat mort, ce que Bersot refusa.
Pour ce refus, Lucien Bersot se vit infliger une peine de huit jours de prison par le lieutenant André. Mais le lieutenant-colonel Auroux, commandant du régiment, estima cette punition insuffisante et demanda sa comparution en Conseil de guerre spécial, véritable Cour martiale. Comme de nouvelles recrues encore non aguerries venaient d'arriver, son intention était manifestement de faire un exemple de discipline militaire.
Traduit pour « refus d'obéissance » le 12 février 1915 devant le Conseil de guerre « spécial » du régiment, présidé par Auroux, Bersot y fut condamné à mort. La peine infligée ne correspondait alors nullement au code de justice militaire car le délit avait été constaté à l'arrière et non au contact de l'ennemi. Deux compagnons du condamné ( Elie Cottet-Dumoulin et Mohn André ) intervinrent alors auprès du lieutenant-colonel pour tenter d'adoucir la sentence, mais ne furent pas entendus et se virent punis à leur tour de travaux forcés en Afrique du Nord. D'autres encore refusèrent de tirer sur leur camarade lors de son exécution qui eut lieu dès le lendemain (13 février1915) car les Conseils de guerre "spéciaux", contrairement aux Conseils de guerre "ordinaires", n'autorisaient aucune procédure d'appel.

1914 : Mary Phelps Jacob (en) dépose le brevet du soutien-gorge.



L'origine du soutien-gorge dans son acception « moderne » reste discutée5. Parfois appelé « gorgerette » ou « maintien-gorge », le terme « soutien-gorge » apparaît en 1904 dans le dictionnaire Larousse6 et en 1912, sous le nom de « brassiere », dans l'Oxford English Dictionary1. Son diminutif, « bra », ne sera pas utilisé dans les pays anglophones avant 19371.
Un premier prototype de soutien-gorge est breveté en 1859 à New York par Henry S. Lesher7. Cet ancêtre du soutien-gorge présentait des défauts de conception qui le rendaient inconfortable8.
Corset Bien-être (détail du brevet)
Le 27 juin 1889Herminie Cadolle présente lors de l'exposition universelle de Paris le premier soutien-gorge moderne sous le nom de Bien-être. Il s'agit d'un corset coupé en deux sous la poitrine, plus confortable pour les femmes. Cependant, ce modèle est encore lié à un corset et présente des problèmes de maintien. Commercialisé en France, il fut peu remarqué9.
En mars 1893, aux États-UnisMarie Tucek dépose le brevet d'un dispositif nommé Breast supporter composé d'une « poche » pour chaque sein et d'un système de bretelles maintenues à l'aide d'œillets et d'agrafes10. Ce modèle ressemble beaucoup au soutien-gorge à balconnet moderne. Porté par quelques amies de Marie Tucek, ce sous-vêtement fut également un échec commercial11.
En 1913Mary Phelps Jacob crée un soutien-gorge séparant les deux seins12. Elle revend le brevet pour 1500$ (aujourd'hui, environ 25 600$), en 1914, à la société Warner Brothers Corset Company domiciliée à Bridgeport dans le Connecticut1. Au même moment, Rosalind Kind invente un soutien-gorge composé de deux triangles croisés devant et dans le dos1.
Le soutien-gorge a progressivement remplacé le corset au tournant des xixe et xxe siècles sous la pression des idées féministes et hygiénistes. Déjà en 1762Jean-Jacques Rousseau, dansÉmile ou de l'éducation, condamne « l'usage de ces corps de baleine » qui coupent la femme en deux « comme une guêpe ». Le soutien-gorge ne connaîtra pourtant un véritable essor qu'à la fin des années 1920. En effet, à la silhouette en « S » qui pousse la poitrine vers l'avant, les hanches et les fesses vers l'arrière, en vogue dans les années 1880-1905, succède une ligne plus fonctionnelle, adaptée aux besoins de l'époque, distillée pas les couturiers Paul PoiretMadeleine Vionnet ou Nicole Groult. La silhouette revêt alors des formes proches de celles de l'Empire avec une taille haute, une poitrine effacée et des hanches étroites1. Amplifiée par la Première Guerre mondiale et les « garçonnes » des « années folles », la mode est alors aux petites poitrines, ce qui retarde son adoption au profit des gaines et des corsets « souples ».
Les premiers soutiens-gorge étaient en lin avant d'être fabriqués, à partir des années 1920, en soiemousseline ou en batiste.
Dans les années 1930 apparaît la rayonne qui permet d'ouvrir la voie vers les soutien-gorge actuels, même s'ils restent onéreux et peu adaptés aux différentes morphologies féminines13.
La première véritable évolution est attribuée aux trois frères de la société Warner (États-Unis) qui mirent au point un tissu extensible, mais surtout qui affinèrent les tailles de bonnets en proposant des tailles allant de A à D et qui remplacèrent les bretelles en tissu par des bretelles élastiques13.
D'autres innovations suivront comme le Very secret après la Seconde Guerre mondiale en nylon et muni de coussinets gonflables. En 1943Howard Hugues crée un modèle de soutien-gorge à armatures renforcées et sans bretelles qui rend les seins pointus pour les besoins du film The Outlawdans lequel apparaît Jane Russell8. En 1956Lejaby présente le soutien-gorge pigeonnant. Puis, dans les années 1960Playtex crée Cœur croisé, le premier soutien-gorge à armatures non métalliques13.
La révolution sexuelle des années 1970 marque un autre tournant, brûlé en place publique, le soutien-gorge doit être fonctionnel, confortable et éloigné de toute connotation sexy13.
Bénéficiant des avancées technologiques en termes de fibres textiles, le soutien-gorge actuel allie généralement fonctionnalité et séduction.

1924 : Le sarcophage du pharaon Toutânkhamon est ouvert, 15 mois après sa découverte, en Égypte, par l'équipe de Howard Carter.



Le 4 novembre 1922 l'archéologue britannique Howard Carter découvre, dans la vallée des rois la sépulture. À l'intérieur de ce tombeau inviolé on découvre un fastueux sarcophage de 110 kg avec son masque d'or et2 099 objets intacts.
Le fabuleux trésor retrouvé dans le tombeau de Toutânkhamon, l'une des seules sépultures pharaoniques à avoir été découverte quasi intacte, laisse augurer de la richesse des autres tombeaux dans leur état d'origine.
La tombe de Toutânkhamon recelait des milliers d'objets : du mobilier dont un splendide trône, plusieurs lits dont un surprenant lit aux deux longues vaches dorées, qui témoignent d'une habileté technique rarement égalée, mais aussi des bijoux, des statuettes, têtes et masques, des cannes (environ 130), des vases, des éventails, etc.

1925 : Munich. Levée de l'état de siège et de l'interdiction du NSDAP, le parti national-socialiste ou parti nazi.


Le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei, désigné sous l'acronyme NSDAP)1 également traduit par Parti national-socialiste ouvrier allemand2Parti national-socialiste allemand des travailleurs3Parti ouvrier allemand national-socialiste4 ou Parti national-socialiste ouvrier allemand5, souvent dénommé simplement Parti nazi, était un parti politique allemand communément classé à l'extrême droite et rattaché à la famille politique du fascisme6. Fondé en 1920, il arrive au pouvoir le 30 janvier 1933 avec la nomination de son leader, Adolf Hitler, au poste de chancelier du Reich par le maréchal von Hindenburgprésident du Reich. Le terme « nazi » (abréviation de l'allemand nationalsozialistisch, soit national-socialiste) est utilisé en référence aux membres de ce parti ou aux adhérents de l'idéologie politique du national-socialisme, couramment désignée par l'abréviation nazisme.
Apparu au début de la République de Weimar, le NSDAP demeura la seule force politique légalement autorisée dans le Reich entre juillet 1933 et la fin de la Seconde Guerre mondiale en mai 1945. Le parti fut alors déclaré illégal et ses représentants arrêtés et jugés au procès de Nuremberg. Ce dernier condamna le NSDAP en tant que personne morale, le reconnaissant comme organisation criminelle. Les vainqueurs procédèrent ensuite à une dénazification de la société allemande.


KurtVonSchuschnigg1936.jpg1938 : AllemagneHitler remet au chancelier autrichien Schuschnigg un ultimatum prévoyant notamment la nomination du nazi Arthur Seyss-Inquart au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité.



Début 1938, K. von Schuschnigg apprend qu’un attentat pro-nazi se prépare contre lui. Il comprend alors qu’Hitler n’a jamais eu l’intention de respecter ses engagements : il cherche alors à tout prix un rapprochement avec les sociaux-démocrates. Trop tard, il est convoqué sans ménagements par le Führer à Berchtesgaden. Ce dernier l’oblige à céder les ministères de l'Intérieur et de la Guerre à des sympathisants nazis et à libérer tous les prisonniers nazis.
K. von Schuschnigg cherche désespérément une solution et, dans un dernier espoir, annonce le 9 mars un plébiscite sur la question de l’indépendance de l’Autriche. Profondément outré, Hitler exige le 11 mars sa démission et la nomination à son poste du ministre de l’Intérieur Arthur Seyss-Inquart. Le lendemain, le 12 mars 1938, c’est l'Anschluss, l'annexion pure et simple de l'Autriche.
Cet événement lui vaut d'être incarcéré à la prison de Vienne où il est logé comme un invité de marque. Ainsi, il s'installe avec sa nouvelle épouse, Vera Fugger (née comtesse Czernin), qu'il épouse en prison, en juin 1938. De cet amour naît en prison une fille, en 1941.

La même année, lui et toute sa famille sont transférés, avec un traitement spécial, au camp de concentration de Sachsenhausen où il partagera le même baraquement que Herschel Grynszpan, puis en 1944 à celui deDachau. Le 4 mai 1945, aux derniers jours du Troisième Reich, un ordre d'exécution est lancé contre lui mais il est sauvé in extremis par les Américains lors de la libération du camp.




1941 : Un homme est soigné pour la première fois avec de la pénicilline.


Elles furent officiellement découvertes, et en tout cas promues, par l'Écossais Sir Alexander Fleming le 3 septembre 1928 (pénicilline G) bien qu'un médecin français Ernest Duchesne ait réalisé en 1897 une thèse de médecine intitulée Contribution à l’étude de la concurrence vitale chez les micro-organismes : antagonisme entre les moisissures et les microbes qui étudiait en particulier l'interaction entre Escherichia coli et Penicillium glaucum. En 1940, une équipe de recherche britannique, dirigée par le scientifique australien Howard Florey, et son collègue né allemand Ernst Chain, a découvert comment employer la pénicilline pour tuer des germes dans un corps vivant1.

1942 : Libye. Arrivée à Tripoli de l'Afrikakorps de Rommel.



Le Deutsches Afrikakorps (en abrégé Afrika KorpsAfrikakorps ou DAK) était le quartier général commandant les divisions allemandes de panzers dans le désert deLibye et d'Égypte occidentale, puis en Tunisie, pendant la Seconde Guerre mondiale. Peu à peu, le nom Afrika Korps engloba le QG et les unités militaires qui lui étaient rattachées.
Le DAK fut formé le 19 février 1941 après la décision d'envoyer un corps expéditionnaire en Libye1 pour soutenir les troupes de Mussolini. En effet, les Italiens étaient bloqués par la contre-offensive du VIIIe corps d'armée britannique, contre-offensive appelée Opération Compass. Le corps expéditionnaire allemand était commandé par le général Erwin Rommel et avait à l'origine pour seule mission de reconquérir la Cyrénaïque et la Libye. Le DAK n'a jamais été accusé de crime de guerre.


1943 : Les Allemands créent le Service du travail obligatoire, le STO.



Le Service du travail obligatoire (STO) fut, durant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie, la réquisition et le transfert contre leur gré vers l'Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français, afin de participer à l'effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées dans des camps de travailleurs situés sur le sol allemand.
L'Allemagne nazie imposa au gouvernement de Vichy la mise en place du STO pour compenser le manque de main-d'œuvre dû à l'envoi des soldats allemands sur le front russe, où la situation ne cessait de se dégrader. De fait, les travailleurs forcés français sont les seuls d'Europe à avoir été requis par les lois de leur propre État, et non pas par une ordonnance allemande. C'est une conséquence indirecte de la plus grande autonomie négociée par le gouvernement de Vichy par rapport aux autres pays occupés, qui ne disposaient plus de gouvernement propre.
Un total de 600 000 à 650 000 travailleurs français sont acheminés vers l'Allemagne entre juin 1942 et juillet 1944. La France fut le troisième fournisseur de main-d'œuvre forcée du Reich après l'URSS et la Pologne, et le pays qui lui donna le plus d'ouvriers qualifiés.
L'exploitation de la main d'œuvre française par le IIIe Reich a concerné des travailleurs obligatoires (« les requis du STO »), mais on vit aussi partir en Allemagne des travailleurs volontaires attirés par la rémunération, ou voulant faire revenir un parent proche. Ces derniers ne furent ni mieux ni moins bien traités que les requis, mais contribuèrent dans l'opinion, après la guerre, à un amalgame fréquent et injustifié entre requis du STO et volontaires. 250 000 prisonniers de guerre durent également travailler pour le Reich à partir de 1943 après avoir été "transformés" de gré ou de force en travailleurs civils.


Description de cette image, également commentée ci-après1974 : L'écrivain soviétique Alexandre Soljenitsyneprix Nobel de littérature, est arrêté dans son appartement de Moscou.



En 1945, il est condamné à huit ans de prison dans les camps de travail pour « activité contre-révolutionnaire », pour avoir critiqué dans sa correspondance privée la politique de Staline et ses compétences militaires. Dans une lettre interceptée par la censure militaire, Soljénitsyne reprochait au « génialissime maréchal, meilleur ami de tous les soldats » (selon les qualificatifs officiels) d'avoir décapité l'Armée rouge lors des « purges », d'avoir faitalliance avec Hitler et refusé d'écouter les voix qui le mettaient en garde contre l'attaque allemande, puis d'avoir mené la guerre sans aucun égard pour ses hommes et pour les souffrances de la Russie « Nous étions deux qui échangions nos pensées en secret : c'est-à-dire un embryon d'organisation, c'est-à-dire une organisation17 ! ».
Au début 1952, Natalia Rechetovskaïa, qui a été renvoyée de l'université d'État de Moscou en tant qu'épouse d'un « ennemi du peuple » en 194818, demande et obtient le divorce. À sa sortie du camp en février 195319, quelques semaines avant la mort de Staline12, Soljenitsyne - matricule CH-262 (anciennement matricule CH-232)20 - est envoyé en « exil perpétuel » au Kazakhstan. Il est réhabilité le 9 avril 1956 et s'installe à Riazan, à200 km au sud de Moscou, où il enseigne les sciences physiques. Il se remarie avec Natalia le 2 février 1957, divorce à nouveau en 1972, et, l'année suivante, il épouse Natalia Dmitrievna Svetlova, une mathématicienne.

1987 : L'agence Tass rapporte que Le Docteur Jivago, célèbre roman de Boris Pasternak interdit depuis 30 ans en Union soviétique, sera publié pour la première fois en URSS l'année suivante.
 Publiée pour la première fois en russe en Italie en 1957 aux éditions Feltrinelli, cette œuvre a paru en pleine guerre froide. La première traduction française date de 19581. En 1958, son auteur a obtenu le prix Nobel de littérature, qu'il dut refuser sous la contrainte du pouvoir politique. Le roman est autorisé à paraître en URSS vers novembre 1985 : premier signe d'ouverture de Mikhaïl Gorbatchev. Le livre brosse un tableau du passage de l'Empire russe à l'Union des républiques socialistes soviétiques et décrit la terrible guerre civile qui martyrisa sa population, ceux qui y croyaient comme ceux qui n'y croyaient pas. La Sibérie, où se déroule une partie de l'action dans les années 1920 et 1930, est décrite d'une manière particulièrement attachante.

1989 : Émeutes à Islamabad contre Les Versets sataniques de l'écrivain Salman Rushdie.
 Le 14 février 1989, l'ayatollah Khomeini publie une fatwa de mort contre lui en mettant en cause son œuvre et force l'auteur à entrer dans la clandestinité. Le 12 février 1989, à Islamabad, capitale du Pakistan, une foule en colère d'une dizaine de milliers de personnes tente de prendre d'assaut et d'incendier le Centre culturel américain, pour faire pression sur le groupe Viking-Penguin dont la filiale américaine s'apprête à publier le livre sur le territoire américain le 22 février. Lors de cette attaque, cinq personnes sont tuées et une centaine d'autres sont blessées. Un des gardiens du centre culturel est lynché. Dans les jours qui suivent, d'autres émeutes ont lieu dans plusieurs villes pakistanaises et au Cachemire, province indienne à majorité musulmane, mais aussi à Djakarta et à Karachi, aux cris de « Dieu est grand » et de « À mort Rushdie ».

Le 14 février, à Téhéran, l'ayatollah Rouhollah Khomeini, guide spirituel de la Révolution islamique et du monde chiite iranien publie une fatwa (décret religieux musulman) lançant un appel à tous les musulmans d'exécuter l'écrivain britannique, d'origine indienne, Salman Rushdie, pour des « propos blasphématoires » envers l'Islam contenus dans le livre des Versets sataniques4. Selon la Constitution iranienne, le décret est immédiatement exécutoire et le gouvernement annonce une récompense de 200 millions de rials (21 500 dollars USD) pour tout Iranien exécutant la sentence de mort — 70 millions de rials (7 500 dollars) pour un musulman d'une autre nationalité. Le ministre de l'Intérieur, Ali Akbar Mohtashemi, et le commandant en chef des gardiens de la Révolution, Mohsen Rezaï, donnent l'ordre aux groupes islamistes qu'ils contrôlent de rechercher et de « liquider Rushdie ». L'Ambassadeur de l'Iran auprès du Vatican déclare lui aussi être prêt « à tuer Rushdie de ses propres mains ».
C'est cette fatwa publiée cinq mois avant sa mort qui va assurer désormais pour la postérité à l'ayatollah Khomeini une image de serviteur intransigeant de l'Islam, chez les Chiites mais aussi chez les Sunnites. Dorénavant, dans toutes les écoles religieuses musulmanes, Salman Rushdie, l'auteur blasphématoire est dépeint comme coupable et certains courants durs considèrent que la mission de le châtier, par n'importe quel moyen et n'importe où, est juste.
Le 17 février 1989, le président iranien, Ali Khamenei avait indiqué que « le peuple islamique accorderait son pardon si l'auteur revenait sur ses erreurs ». Salman Rushdie répondit « qu'il regrettait le choc moral qu'il avait fait subir aux adeptes sincères de l'islam ». Cependant, sous la pression, le 19 février, Ali Khamenei fit un rappel de la loi : « Même si Salman Rushdie se repent au point de devenir l'homme le plus pieux de notre temps, l'obligation subsiste, pour chaque musulman, de l'envoyer en enfer, à n'importe quel prix, et même en faisant le sacrifice de sa vie. »
Le 16 mars 1989, l'Organisation de la conférence islamique, réunissant les ministres des Affaires étrangères des quarante-quatre pays membres, condamnent à leur tour les « Versets sataniques », mais se bornent à exiger l'interdiction du livre, à recommander l'adoption « de législation nécessaire à la protection des idées religieuses d'autrui » et à affirmer que l'auteur « est considéré comme hérétique ». Cette position qui semble plus modérée, affirme de fait leur refus d'admettre que la loi de l'Islam ne puisse s'appliquer dans les États non-musulmans et leur accord d'abandonner Salman Rushdie à la sentence de mort promise aux hérétiques et renégats de la religion musulmane.

1990 : Lancement d'une campagne internationale pour la reconstruction de la Bibliothèque d'Alexandrie en Égypte.


Les travaux débutèrent en 1995 et coûtèrent 220 millions de dollars. Elle fut inaugurée le 16 octobre 2002.

Dans le cadre d'un projet conduit conjointement par l'Unesco et l'Égypte, la bibliothèque du monde méditerranéen, la Bibliotheca Alexandrina, a été construite approximativement à l'emplacement de l'édifice antique de la bibliothèque d'Alexandrie. Elle devrait pouvoir accueillir environ 5 millions d'ouvrages, ce qui en fait une bibliothèque de taille respectable à l'échelle mondiale, assez loin cependant derrière la bibliothèque du Congrès, aux États-Unis, qui abrite près de 135 millions d'ouvrages1, ou la bibliothèque François-Mitterrand, à Paris, qui en contient quelque 20 millions.
La Bibliothèque nationale de France a effectué en juillet 2010 un don de 500 000 ouvrages francophones à la Bibliotheca Alexandrina2, comme socle du partenariat entre les deux institutions3.
La Bibliotheca Alexandrina est un établissement trilingue : arabe, français, anglais, et doit devenir selon son directeur Ismail Serageldin un haut lieu de la francophonie dans la région.


1999 : Le Sénat américain innocente Bill Clinton dans l'affaire Lewinsky.


Le 28 juillet 1998, Monica Lewinsky, obligée de reconnaitre sa relation avec Clinton face au procureur Kenneth Starr, passe un accord provisoire avec lui afin de bénéficier d'un statut d'immunité, en échange de révélations sur ses relations avec le président américain.
William Jefferson Clinton déclara également, le 21 janvier 1998, « il n'est pas de relation sexuelle, de relation sexuelle inappropriée ou une quelconque relation indécente » (« there is not a sexual relationship, an improper sexual relationship or any other kind of improper relationship ») ; déclaration qu'il défendit, le 17 août 1998, devant le jury d'accusation constitué par le procureur indépendant Kenneth Starr, comme étant la vérité en raison de l'utilisation du temps présent, présentant ainsi son célèbre argumentaire « cela dépend de ce qu'est la signification du mot "est" » (« it depends on what the meaning of the word 'is' is. ») ; en effet, lors de sa déclaration du 21 janvier 1998, Bill Clinton n'avait plus de relations sexuelles avec Monica Lewinsky.
Sous la pression de Kenneth Starr, qui, comme l'apprit plus tard Clinton, avait obtenu de Monica Lewinsky une robe bleue avec des traces de son sperme mises en évidence par un colorant, ainsi que du témoignage de Monica Lewinsky affirmant que le Président avait introduit un étui à cigare dans son vagin, Clinton admit qu'il avait menti au peuple américain et qu'il avait eu un « contact intime inapproprié » avec Mademoiselle Lewinsky. Clinton nia avoir commis un parjure car selon lui, la définition légale de sexe oral est uniquement un rapport sexuel oral mutuel. L'insistance de Clinton à faire cette distinction souleva des critiques jusque dans son propre camp politique.
Enfin, se référant à la définition de « relations sexuelles » opposées par l'accusation, lors de l'affaire Paula Jones, et acceptée par la défense et la juge Susan Webber Wright, Clinton déclara que comme certains actes ont été faits « sur » lui et non « par » lui, il ne s'était pas engagé dans des rapports sexuels. Mais le témoignage de Monica Lewinsky, devant la Commission Starr, contredit les déclarations de Clinton selon lesquelles il avait été d'une totale passivité lors de leurs rencontres. L'avocat de Clinton argumenta plus tard que différentes personnes peuvent se souvenir de mêmes évènements de manière différente.
William Jefferson Clinton et Monica Lewinsky furent appelés à comparaître devant un Grand Jury ; Bill Clinton témoigna via un circuit de télévision interne alors que Monica Lewinsky le fit en personne. Comme le Jury lui demandait, après sa déposition, si elle avait quelque chose à déclarer, Monica Lewinsky répondit : « Je hais Linda Tripp ».

naissances

1704 : Charles Pinot Duclos, écrivain et historien français. († 26 mars 1772).

Protégé de Madame de Pompadour et de Madame de Tencin, très répandu dans tous les salons philosophiques et les cafés littéraires, membre de la société du Caveau, il fut nommé à l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1739 sans que rien ne le justifiât. Les citoyens de Dinan le nommèrent maire de leur ville en 1744 et, en cette qualité, il participa auxÉtats de Bretagne. Lorsque ceux-ci furent requis par le Roi, en 1755, Duclos reçut des lettres d’anoblissement.
Le 26 janvier 1747, il fut reçu à l’Académie française alors qu’il n’avait composé que trois romans, un ballet et un essai historique, l'Histoire de Louis XI (1745). En 1750, il remplaça comme historiographe de France Voltaire, qui partait pour la Prusse.

1823 : Louis Deibler, bourreau français.

Descendant d'une lignée allemande de « Scharfrichter » ("bourreaux"), officiant dans le Wurtemberg depuis 1694, Josef Anton Deubler, né en 1789, ancien grognard de laGrande Armée s'installe dans l'Ain en 1815 où il devient tenancier d'un café. Il y fera deux rencontres importantes : la jeune Marguerite Boyer, qui deviendra bientôt son épouse, et celle d'un client qui n'est autre que Claude Chrétien, le bourreau de Lyon. Celui-ci, apprenant dans la conversation que Joseph Deibler ("Deubler" a francisé son identité) est enfant de bourreau, lui conseille de se rendre à Dijon prêter main-forte à l'exécuteur local, Louis Antoine Stanislas Desmorest. Les Deibler s'installent donc en Côte d'Or et la bienveillance de Desmorest à leur égard fera que leur premier héritier mâle, né à Dijon le 12 février 1823, portera les mêmes prénoms : Louis Antoine Stanislas.
En 1897, un incident se produit : la maladresse d'un aide fait que Louis est aspergé de sang en plein visage. Dès l'exécution suivante, Louis Deibler demande de l'eau pour nettoyer le sang dont il est recouvert. Cette fois, il s'agit d'une hallucination. Louis Deibler vient de subir sa première crise d'hématophobie et celles-ci vont en s'accentuant. De plus en plus mal à l'aise, il remet sa démission le 28 décembre 1898, qui est acceptée. Mais on n'arrête pas l'administration comme cela et Louis sera néanmoins forcé d'aller décapiter Joseph Vacher à Bourg-en-Bresse le 31 décembre 1898. Sa démission devient effective le 2 janvier suivant. Installé chez son fils Anatole, devenu son successeur, il meurt d'un cancer de la gorge le 6 septembre 1904. Il est inhumé au cimetière de Boulogne.

1828 : George Meredith, poète et romancier britannique († 18 mai 1909).

« En art, comme en politique, les imbéciles sont un obstacle plus gênantque les morts : on a plus de peine à se frayer un chemin à travers leursrangs.  »






George Meredith est un représentant du roman comico-social : il s'amuse à dépeindre les manières des gentlemen, icône de la société britannique. Il y dénonce l'hypocrisie des manières et des attitudes masculines, le snobisme, le pédantisme, les sententieux, l'ignorance. Pour pourfendre les défauts des apparences humaines, il utilise à bon escient le comique et déshabille ainsi l'époque victorienne des fausses vertus et de tout le fard qui la caractérisent. Oscar Wilde, dans son essai Le déclin du mensonge (The Decay of lying) déclare que Meredith est, avec Honoré de Balzac, son romancier préféré «  Qui pourrait définir ce style... un chaos illuminé d'éclairs. »

Accéder aux informations sur cette image nommée Anatole Leroy-Beaulieu.jpg.1842 : Anatole Leroy-Beaulieu, historien et essayiste français.

Anatole Leroy-Beaulieu est l’auteur d’Une troupe de comédiens, roman historique sur le Risorgimento paru en 1866, puis d’un Essai sur la restauration de nos monuments historiques devant l’art et devant le budget qui traite en particulier de la restauration de la cathédrale d'Évreux.





Salome1914.jpg1861 : Lou Andreas-Salomé, femme de lettres allemande.


En fait, la vie de Lou Andreas-Salomé reste celle d’une bohémienne intellectuelle pan-européenne qui voyage en permanence et correspond avec les plus grands penseurs de son temps.
Femme libre avant son temps, en 1897, à trente-six ans, elle rencontre Rainer Maria Rilke, qui a quatorze ans de moins qu'elle. Pour Rilke également, cette rencontre occupe une place déterminante dans sa vie. Elle part en voyage avec lui en Russie en 1900. Leur relation amoureuse dure trois ans puis se transforme en une amitié qui se prolongera jusqu'à la mort de Rilke, et dont témoigne leur correspondance. Il est probable, mais non certain, que Rilke ait été son premier amant3.
Ses rencontres avec des figures parmi les plus importantes de la culture germanique de son temps ont nuit à la connaissance de son œuvre, d'une grande richesse, qui reste encore à étudier. Y voisinent les romans : Ruth (1895), Enfant des hommes (1899), Rodinka (1922) ; des essais sur Nietzsche, sur Léon Tolstoï, sur Rilke, sur la psychanalyse, sur le féminisme ; une autobiographie qu'elle a voulue posthume, Ma vie (1951), et une très importante correspondance.

 1884 : Max Beckmann, peintre expressionniste allemand († 27 décembre 1950).

Né à Leipzig en 1884 et mort à New York en 1950, Max Beckmann connaîtra personnellement les grandes tragédies qui, dans ce premier xxe siècle, bouleverseront l’Europe et le monde.
Après sa formation à l'école des beaux-arts de Weimar en 1906, il s'installe à Berlin où il organise des expositions de ses œuvres.
Pendant la Première guerre mondiale, il est à Wervik près du front en tant qu'infirmier. En 1914-1915, il y colore par des fresques la piscine de natation en plein air qui était utilisée par l'armée impériale allemande1. Il est démobilisé en 1915 en raison d'une dépression nerveuse. Son art change alors de style pour devenir plus critique et moral.
À partir des années 1920, le peintre séjourne à plusieurs reprises à Baden-Baden, ville d'eau et de jeux du sud de l'Allemagne, avec sa seconde épouse, Mathilde, surnommée Quappi, fille du peintre Friedrich August von Kaulbach. Jusqu'en avril 1933, il enseigne à Francfort avant d'être déchu de son poste. Fatigué, dépressif, il était très inquiet de la montée du nazisme, tel que le témoignent les lettres qu'il écrivait à son épouse.
Il s'installe à Berlin, où il peint des vues de la Forêt-Noire au climat oppressant, aux arbres déracinés et aux chemins qui se perdent. Au lendemain du discours d'Adolf Hitler sur l'art, il est classé parmi les « peintres dégénérés » et il doit quitter l'Allemagne avec son épouse pour partir en exil à Amsterdam, où il connaît la précarité et la solitude, et sera pris dans l'étau national-socialiste après l'invasion des Pays-Bas par la Wehrmacht.
Ce n'est qu'après la fin de la guerre qu'il rejoint définitivement les États-Unis, en 1947, pour enseigner à Washington et à Brooklyn. Beckmann décède en 1950, l'année où la Biennale de Venise lui décerne son premier prix de peinture.

Accéder aux informations sur cette image commentée ci-après.1885 : Julius Streicher, éditeur antisémite allemand.


éditeur antisémite allemand qui participa au putsch manqué de Munich en novembre 1923, et qui fut condamné à mort en 1946 au procès de Nuremberg.








 1905 : Édouard Pignon, peintre français.


 peintre français de la nouvelle École de Paris, né le 12 février 1905, mort le 14 mai 1993.
 Son œuvre abondante, difficilement classable, se développe par séries autour de thèmes divers qui se succèdent ou se déploient simultanément, parfois s'enchevêtrent : drames de la condition ouvrière, voiles des bateaux et troncs d'olivier, travaux des paysans, combats de coqs, horreur des guerres, plongeurs nus et plages solaires. Avec Picasso, dont il est l'intime pendant trois décennies, il lutte dans les années 1950 contre le systématisme du réalisme socialiste, sans pour autant rejoindre ses amis peintres non figuratifs avec lesquels il a très fréquemment exposé à partir des années 1940 en France et à l'étranger.


1908 : Jean Effel, dessinateur français.


Fils d'un marchand et d'une professeur d'allemand, il étudie l'art, la musique et la philosophie à Paris, séjourne en Angleterre et sert dans les hussards.
Après avoir échoué à faire son trou en tant que dramaturge ou peintre, il commence à placer ses illustrations dans divers périodiques français. Il devient bientôt l'un des illustrateurs les plus courus de France.
 Auteur de dessins publicitaires et humoristiques, illustrateur de livres, il collabora à différents journaux et publia des albums satiriques ou empreints d'une poésie personnelle (La Création du monde, 1951, dont les dessins ont eu un succès très large toutes tendances politiques confondues en France par leur côté bon enfant).


Proche du Parti communiste français, il travailla avant et après guerre pour de nombreux titres, dans la presse communiste, comme dans de nombreuses publications telles que L'ExpressParis-Soir et surtout pour des publications satiriques telles que Le Canard enchaînéL'Os à moelle ou Satirix. Il reçut le Prix Lénine pour la paix en 1968.
Ami de Robert Brasillach il avait signé en 1945 l'appel des intellectuels pour demander sa non-exécution.

1909 : Zoran Mušič, peintre et graveur slovène de la nouvelle École de Paris.



Arrêté en octobre 1944 par la Gestapo, Mušič est emprisonné à Trieste pendant vingt-six jours, dans un cachot complètement obscur où il ne peut ni se tenir debout ni s'allonger, avec de l'eau jusqu'aux chevilles. On le soupçonne de collusions avec les milieux résistants de Trieste, où ses compatriotes combattent clandestinement l'occupation fasciste de la Slovénie et de la Dalmatie, et les réseaux britanniques, auxquels appartiennent certains de ses amis. Après interrogatoires musclés la méprise apparaît. On lui laisse le choix : collaborer comme officier dans le corps étranger de la Waffen-SS ou partir pour le camp de concentration de Dachau. Il choisit la seconde solution et y devient en novembre 1944 le prisonnier n° 128231. Employé dans un atelier d'architecture pour quelques jours, puis dans une usine souterraine d'armement avec son ami Ivo Gregorc, il y est ensuite transféré à l'infirmerie où il échappe à l'épidémie de typhus qui ravage les derniers survivants. Parvenant à se procurer du papier, en arrachant les feuilles de garde des livres de la bibliothèque du camp, et de l'encre qu'il dilue pour la faire durer plus longtemps, utilisant aussi le crayon et la craie, il parvient à réaliser en cachette quelque deux cents dessins de ses compagnons mourants ou morts, qui ont une forte valeur de témoignage, la plupart datant de mai 1945. Une soixantaine seulement pourra être conservée après-guerre, la plupart ayant brûlé dans leurs cachettes lors de la destruction de l'usine. Son œuvre ultérieure sera fortement marquée par les atrocités qu'il voit et subit alors.
 Après la libération du camp par les Américains, en avril 1945, Mušič est évacué en juin, épuisé et malade, vers l'hôpital de Ljubljana. Il s'en échappe, caché dans un camion transportant des journaux, pour ne pas être arrêté par les agents du régime de Tito qui le critiquent pour ne pas avoir rejoint le Parti pendant son emprisonnement à Dachau. Ils « ont voulu m'envoyer dans les mines de charbon; pour eux j'étais un prisonnier, un délinquant politique »3. Après un bref séjour dans sa famille il rejoint Venise en octobre 1945 où Ida Cadorin lui prête son atelier. Il y développe librement les thèmes, paysages dalmatiens, femmes et ânes allant aux marchés, qu'il avait abordés avant sa déportation, se lie avec le peintre Massimo Campigli, reçoit dans son atelier Oskar Kokoschka, Mark Tobey, l'écrivain Carson McCullers, et fait en Toscane un voyage qui sera la source de ses Paysages deSienne et d'Ombrie. En 1948, ayant besoin à Gorizia de documents en vue de son mariage, qui se fera en septembre 1949, avec Ida Cadorin Barbarigo, il est consigné dans l'hôpital pour s'être soustrait à ses obligations militaires en tant que citoyen italien et réformé mais condamné plus tard par le tribunal militaire de Padoue à sept mois de prison avec sursis. C'est durant ces années que Mušič réalise ses premières gravures, pointes sèches et eaux fortes (1947) et lithographies (1948).


Marcel Gili.jpg1914 : Marcel Gili, sculpteur, peintre français.

Après la guerre (prisonnier-évadé en 1940 sur le Rhin), il participe à la fondation du Salon de Mai, expose à la Biennale de Venise en 1948, au Salon de l’Art Français à Tokyo en1951, à celui de la Sculpture Française à Bruxelles en 1952, à la Biennale de la Sculpture de plein air à Anvers, en 1953 et 1955, à la Triennale de Milan en 1954.
Quand il réalise l’« Éveil » au début des années cinquante, œuvre monumentale conçue pour l’extérieur, il pratique encore la taille directe, à même le bloc de pierre, mais il s’est éloigné de la tradition très naturaliste de Maillol et de ses prédécesseurs. Il s’exprime dans un modernisme mesuré, atténuant les rondeurs et les courbes féminines par un jeu de lignes angulaires : des bras levés de chaque côté de la tête légèrement penchée, des jambes repliées sous la jupe qui forme un plan triangulaire accrochant la lumière. Le geste des bras levés pour soutenir la masse des cheveux suggère en effet l’éveil, l’arrachement au statisme.


Description de cette image, également commentée ci-après1916 : Michel de Saint-Pierre, écrivain français († 19 juin 1987).

Durant les années 1950, il collabore à La Nation française de Pierre Boutang et Michel Vivier. Très antigaulliste, il manifeste à plusieurs reprises son intérêt pour l'action politique, en apportant publiquement son soutien par exemple à Tixier-Vignancour ou au Parti des forces nouvelles. Aux éditions de la Table ronde, il assure aussi les fonctions d'agent littéraire, de directeur de collection, de conseiller et aussi d'administrateur. Au sein des éditions France-Empire, il crée et dirige une collection appelée « Catholique ». Il fait partie des fondateurs du journal Présent en 1981.
Royaliste et catholique, défenseur de la messe traditionnelle, il se lance avec vigueur dans les grands débats qui agitent une société française en pleine transformation. En 1964, en pleine période conciliaire, son roman Les Nouveaux prêtres, met ainsi en scène le désarroi de certains catholiques surpris par les réformes liturgiques et pastorales de Vatican II1. Un autre de ses romans à succès, Les Aristocrates, peint avec finesse la vie d'une certaine noblesse française, tiraillée entre tradition et modernité, sens du devoir et aspiration à la liberté.
Détails sur le produit
Romancier prolifique, Michel de Saint-Pierre est aussi un fidèle ami d'Henry de Montherlant et de Jean de La Varende avec lesquels il est en correspondance soutenue. Ses œuvres, écrites dans un style vigoureux, empreint d'une vaste culture et de douce ironie, touchent aussi par la foi de leurs personnages, aux prises avec un monde qui semble perdre le sens de ses racines et de Dieu.



1925 : Joan Mitchell, artiste-peintre américaine.

Elle développa une œuvre à la fois abstraite et expressionniste très puissante. Ses œuvres sont exposées dans les plus grands musées d'art moderne à travers le monde.








1927 : Remo Forlani, écrivain, dramaturge, critique de cinéma, réalisateur et scénariste français.


Il a écrit, en particulier, de nombreux livres sur les chats. Il collaborait à RTL comme critique de cinéma notamment dans l'émission « RTL Cinéma » puis « Tous les goûts sont permis » dans les années 1990 à juin 2004 aux côté Évelyne Pagès puis d'Isabelle Quenin à partir de 19974. Ensuite comme chroniqueur chaque matin toujours sur RTL dans « Laissez-vous tenter » pour parler cinéma et enfin chaque mercredi pour les sorties cinéma jusqu'à sa mort en 2009 à la fin de l'émission « Les auditeurs ont la paroles » présenté par Jérôme Godefroy.
Il a aussi été critique sur RTL Télévision dans les années 1980.

Description de l'image  JudyBlume2009(cropped).jpg.1938 : Judy Blume, écrivain de nationalité américaine.
spécialisée dans les romans pour enfants et adolescents. Elle est née et réside à Elizabeth, dans l'État du New Jersey. Elle a cependant écrit quelques romans pour adultes, tels que Wifey ou Sœurs d'un été.








1942 : Terry Bisson, écrivain américain de science-fiction.

Terry Bisson est surtout un novelliste, même s'il a également écrit des romans. Les principaux thèmes qu'il a traités, et qu'il dénonce, sont : la peine de mort, le racisme, le libéralisme. Américain à contre-courant des idées reçues, il a également rédigé la biographie de Mumia Abu-Jamal, injustement accusé d'un crime qu'il n'a pas commis. Il s'est publiquement opposé à la guerre contre l'Irak.











décès


1538 : Albrecht Altdorfer, peintre allemand


peintre et graveur allemand de l'époque de la Renaissance, contemporain d'Albrecht Dürer. Il est considéré comme le plus important représentant de l'école du Danube.
Altdorfer fut l'un des premiers peintres européens à placer le paysage comme thème autonome au centre de son travail. En entremêlant les plans, les figures humaines et le décor, Altdorfer donne une perspective cosmique à ses peintures. La Bataille d'Alexandre (1529, Alte Pinakothek de Munich) est considérée comme l'un de ses chefs-d'œuvre. Le prétexte de la victoire d'Alexandre sur Darius illustre une vision du monde radicalement neuve. Les peintures d'Altdorfer datant de cette période, faisant écho aux découvertes de Nicolas Copernic qui lui sont contemporaines, présentent pour la première fois un monde convexe, où le centre de l'Univers n'est plus la Terre, mais le Soleil.

Jane Grey.jpg1554 : Jeanne Greyreine d'Angleterre pendant neuf jours (° octobre 1537)


régna sur le royaume d'Angleterrependant à peine plus d'une semaine en juillet 1553, ce qui lui vaut le surnom de « reine de neuf jours ».
Elle peut monter sur le trône anglais après que le roi Édouard VI, son prédécesseur, a déclaré illégitimes deux filles d'Henri, Marie et Élisabeth afin d'éviter que le pays soit dirigé par une reine catholique. Cependant, Jeanne Grey se fait rapidement évincer par sa cousine Marie, qui la fait enfermer à la tour de Londres tout en semblant vouloir l'épargner. Elle la fait cependant exécuter en raison de la participation supposée de Jeanne à un complot contre la reine et de la révolte menée par son père le duc de Suffolk.
Lady Jeanne (ou Lady Jane), en dépit de son jeune âge (17e année) au moment de sa mort, avait déjà été repérée par ses contemporains comme « une dame de bonne réputation ». Elle est d'ailleurs décrite par l’historienne Alison Weir comme « un des esprits féminins les plus érudits du xvie siècle »2.

1763 : Marivaux, dramaturge et romancier français (° 4 février 1688)



« On aime tant Dieu, quand on a besoin de lui !  »


Homme solitaire et discret, longtemps mal compris1, il fut un journaliste, un romancier, mais surtout un auteur dramatique fécond, qui, amoureux du théâtre et de la vérité, observait en spectateur lucide le monde en pleine évolution et écrivit pour les Comédiens italiens, entre 1722 et 1740, des comédies sur mesure et d'un ton nouveau, dans le langage « de la conversation ». Il est, après MolièreRacinePierre Corneille et Musset le cinquième auteur le plus joué par la Comédie française2.

1804 : Emmanuel Kant, philosophe allemand (° 22 avril 1724)



« Une lecture amusante est aussi utile à la santé que l’exercice du corps.  »


Grand penseur de l'Aufklärung, Kant a exercé une influence considérable sur l'idéalisme allemand, le néokantisme, laphilosophie analytique, la phénoménologie et la philosophie postmoderne. Son œuvre, considérable et diverse dans ses intérêts, mais centrée autour des trois Critiques, à savoir la Critique de la raison pure, la Critique de la raison pratique et la Critique de la faculté de juger, fait ainsi l'objet d'appropriations et d'interprétations successives et divergentes.
Les trois grandes branches de la philosophie kantienne sont les suivantes : philosophie théorique (développée surtout dans la Critique de la raison pure), philosophie pratique (exposée dans la Critique de la raison pratique et les Fondements de la métaphysique des mœurs) et esthétique (dans la Critique de la faculté de juger).
  • La philosophie théorique a pour but de répondre à la question « que puis-je savoir ? ». Elle ne tente donc pas de connaître un objet particulier, comme la nature pour la physique ou le vivant pour la biologie, mais de limiter et de déterminer la portée de nos facultés cognitives, c’est-à-dire de la raison en langage kantien (cf. le titre Critique de la raison pure).
  • La philosophie pratique a pour objet la question « que dois-je faire ? » et elle comporte aussi bien la philosophie morale que la philosophie du droit et la philosophie politique. La philosophie pratique s’intéresse aussi à la question « que puis-je espérer ? ». Elle montre que les idées transcendantales, bien qu'elles ne puissent pas devenir objets de notre connaissance, doivent être postulées pour permettre la moralité et l'espérance. La connaissance doit ainsi être limitée par la raison elle-même afin de faire place à la croyance.

1935 : Auguste Escoffier, Français, dit le « roi » des cuisiniers (° 28 octobre 1846)



Il a fait œuvre d'écrivain culinaire influençant les générations suivantes.
Il a également développé le concept de brigade de cuisine, en rationalisant la répartition des tâches dans l'équipe et en veillant à l'image de marque du cuisinier (propre, méticuleux, non-buveur, non-fumeur, ne criant pas).
Ce chef, le plus célèbre de son temps, a été le premier cuisinier à devenir officier de la Légion d'honneur.


1942 : Avraham Stern, écrivain et poète polonais, ainsi que le fondateur du groupe Lehi (° 23 décembre 1907)


écrivain et poète, ainsi que le fondateur du groupe de lutte armée Lehi, encore appelé Bande Stern ou Groupe Stern (Stern Gang en Anglais).

Il est proche au début des années 1930 de la faction "Brit Ha'birionim" au sein du parti révisionniste, qui regroupe la droite nationaliste sous l'autorité de Vladimir Jabotinsky. Cette faction est la plus à droite du parti, proche dufascisme italien.
Il s'oppose dans les années 1930 à la politique de la "retenue" ("Havlaga") de la Haganah, qui refuse les représailles contre les civils arabes. De cette opposition naitra l'Irgoun entre 1931 (création de la haganah Beth puis Haganah nationale, future Irgoun) et 1937 (alignement de l'Irgoun sur la droite révisionniste), à laquelle il adhère, et dont il devient membre actif. À compter de 1937, l'Irgoun se spécialise dans les attentats contre les civils arabes (environs 250 morts entre 1937 et 1939).

1949 : Hassan el-Banna, islamiste égyptien, fondateur des Frères musulmans (° 14 octobre 1906)



Hassan al-Bannâ fonde l’association des Frères musulmans (djam'iyyat al-ikhwân al-muslimîn) en 1928 (Dhû l-Qa'da 1347). Il est convaincu que le seul moyen de libérer son pays de la colonisation culturelle britannique passe par l'émergence de ce qu'il appelle un islam social. Il s'engage à lutter contre l'emprise laïque occidentale et contre l'imitation aveugle du modèle européen.
Il prêche dans des lieux populaires, comme les cafés, le retour à la pratique religieuse et l’observance de la loi islamique. Ce souci de rencontrer les gens directement reste comme un trait caractéristique de l'action desFrères musulmans.
La formation des militants passe par la lecture et commentaire du Coran, étude du hadîth, du fiqh, de l'histoire musulmane, de la vie du prophète de l'islam, Mahomet. Ces enseignements sont accompagnés d'une formation pratique de communication. Soixante personnes suivent cette préparation la première année.
En octobre 1932, le siège des Frères musulmans est transféré au Caire où Banna venait d'être muté.
En avril 1933, la branche féminine des "Sœurs Musulmanes" est créée.
Hassan el-Banna devient quelqu'un de très populaire, il fonde des écoles, des associations de charité, des dispensaires, des bibliothèques, et des entreprises. En 1948 la confrérie compte 2 millions de membres, la monarchieégyptienne s'en inquiéta.

1960 : Jean-Michel Atlan, peintre français (° 23 janvier 1913)


Atlan, d'origine judéo-berbère1,2, quitte l'Algérie pour Paris en 1930, où il étudie la philosophie à la Sorbonne. En 1941, il commence à peindre, puis il est arrêté en 1942, à la fois pour son activisme de résistant et parce qu'il est juif. Mis en prison, il échappe aux camps d'extermination en simulant la folie. Interné à l'hôpital Sainte-Anne, il en sort à la Libération. Quelques mois plus tard, il publie en novembre 1944 un recueil de poèmes qu'il illustre,Le Sang profond et présente en décembre 1944 sa première exposition à la galerie l'Arc-en-Ciel.
En 1946 Atlan rencontre Asger Jorn puis rejoint le mouvement CoBrA. En 1955, il expose à la Galerie Charpentier.

Cortázar.jpg1984 : Julio Cortázar, écrivain argentin (° 26 août 1914)
auteur de romans et de nouvelles, établi en France en 1951 et naturalisé français en 1981.

L'œuvre de Julio Cortázar se caractérise entre autres par l'expérimentation formelle3, la grande proportion de nouvelles et la récurrence du fantastique et du surréalisme3. Si son œuvre a souvent été comparée à celle de son compatriote Jorge Luis Borges, elle s'en distingue toutefois par une approche plus ludique3 et moins érudite de la littérature. AvecRayuela (1963), Cortázar a par ailleurs écrit l'un des romans les plus commentés de la langue espagnole.
Une grande partie de son œuvre a été traduite en français par Laure Guille-Bataillon, souvent en collaboration étroite avec l'auteur.

1984 : Anna Anderson, qui prétendait être la grande duchesse Anastasia Nikolaïevna de Russie (° 18 juin 1901)


La baronne Buxhoeveden, membre de la Cour Impériale russe, est la première à visiter Anna Tchaïkovsky à l’asile pour déterminer si la femme qui prétend être la fille du Tsar Nicolas II dit la vérité. Dès son arrivée, la baronne oblige la malade à se lever et déclare alors qu’elle est « trop petite pour être Tatiana! ». Elle estime et elle n'est pas la seule qu'Anna est un imposteur et n’en démordra pas par la suite.

Anna déclare alors qu’elle n'a jamais prétendu être Tatiana, mais Anastasia. Elle n'en démordra pas non plus. Il est difficile de se prononcer dan l'absolu.
Après octobre 1928 la famille impériale ne reconnaît pas Anastasia. Pourtant elle cite pour se justifier "l'oncle Ernie" (Ernst de Hesse, frère de l'ex-tsarine) et révèle l'avoir vu la dernière fois en décembre 1916 en Russie. Cette allégation sous-entend un grave secret politique : ce prince allemand, par cette visite clandestine, aurait envisagé de trahir les alliés par une paix séparée avec la Russie. Ernst de Hesse nie farouchement et engage un détective privé Martin Knopf qui assurera que la jeune fille se nomme Franziska Schwanzdowska, une ouvrière polonaise. Mais en 1965 un témoin assermenté, le prince Dimitri Galitzine, confirmera devant le tribunal de Hambourg l'allégation d'Anna Anderson. En 1968, on cesse de voir en elle l'héritière de toutes les Russies. Anna décide alors de se rendre aux États-Unis, où elle se marie avec un certain Jack Manahan, de vingt-et-un ans son cadet, à Charlottesville, le 23 décembre 19684. Elle meurt en 1984 et elle est enterrée sous le nom de 'Anastasia of Russia (5/18 juin 1. C'est qu'elle a été reconnue comme telle par Tatiana Botkina, la fille du médecin du tsar (assassiné avec la famille impériale) qui publia un an après sa mort un ouvrage sur elle5. Elle a été également identifiée par deux cousins germains allemands des cinq enfants de Nicolas II et de l'Impératrice qui défendirent Anna Anderson pendant les procèdures des années 1950 et 1960 : les princes Frédéric Ernst de Saxe-Altenbourg (1905-1985) et Sigismund de Prusse (1896-1980). Il faut aussi citer le capitaine Felix Dassel qui en 1916 prit en charge les filles et en 1927, sceptique relativement à sa possible survie, tenta plusieurs fois de la piéger en lui communiquant de fausses informations, qu'elle corrigea aussitôt. En 1958, peu avant sa mort, il retémoigna sous serment l'avoir reconnu.
Des analyses ADN auraient depuis démontré qu'Anna Anderson était l'ouvrière et que la grande-duchesse Anastasia a bien été exécutée sommairement le 17 juillet 1918, par les Bolcheviks à Yekaterinbourg. Elle avait 17 ans. Cependant le corps d'Anna Anderson ayant été incinéré, la preuve formelle n'a pas été fournie.
Les restes de la famille impériale ont été retrouvés en 1990. Mais en 1998 il manquait encore deux corps : le fils Alexis, et une des filles sans qu'on sache s'il s'agissait de Maria ou d'Anastasia. Ils auraient été enfin identifiés grâce à leur ADN, et en 2008 le laboratoire de la faculté de médecine de l'université du Massachusetts confirma que tous les membres de la famille Romanov avaient bien été exécutés6.
Ils ont été inhumés à Moscou au cours d'une cérémonie solennelle en 1998.
Le tsar et sa famille ont été canonisés par l'Église orthodoxe russe en 2000.

Description de cette image, également commentée ci-après1985 : Conrad Detrez, écrivain français d'origine belge (°1er avril 1937)


 écrivain belge d’expression française et un militant wallon1naturalisé français en 1982, dont l’œuvre fiévreuse et baroque, nourrie de son expérience personnelle en Belgique puis en Amérique du Sud et de la propension à la bouffonnerie, à l'excès, au fantastique, de la tradition flamande, mêle le mysticisme, l’espoir révolutionnaire et un érotisme homosexuel sans ostentation.

1989 : Thomas Bernhard, écrivain autrichien (° 9 février 1931)



« Celui qui lit tout n'a rien compris.  »


écrivain et dramaturge autrichien.
Écrivain et dramaturge au style singulier, misanthrope, vivant une relation d'amour et de haine avec sa patrie, Thomas Bernhard est un des auteurs les plus importants de la littérature germanophone d'après-guerre.



1996 : Bob Shaw, écrivain nord-irlandais de science-fiction (° 31 décembre 1931)



Il écrit dans Analog Science FictionWorlds of If Science FictionGalaxy Magazine.
Certains titres sont sortis chez Curtis Magazines, une sous-division des éditions Marvel comics dans Unknown Worlds of Science Fiction.



2000 : Charles Schulz, auteur de bande dessinée américain, père de Snoopy (° 26 novembre 1922)



« Si je devais faire un cadeau à la génération suivante, je lui apprendrais à ne pas se prendre au sérieux.  »


L'United Features Syndicate propose à Schulz la publication de Li'l Folks dans des quotidiens nationaux dès 1950 mais impose, un peu par hasard, le nom de Peanuts à un auteur scandalisé. En 1952, le premier recueil des aventures du « bon vieux Charlie Brown » paraît. Très vite, les professionnels reconnaissent les qualités de la série et Schulz recevra à deux reprises, entre autres récompenses, le prix Reuben de la National Cartoonist Society. 
Les années suivantes voient l'arrivée d'un nombre impressionnant de nouveaux personnages, parmi lesquels le célébrissime beagle Snoopy mais aussi les enfants de la famille Van Pelt (le fragile Linus et l'hystérique Lucy), l'oiseau Woodstock, le pianiste Schroeder, Patricia et bien d'autres. Le succès est tel que les productions dérivées (téléfilmscomédie musicale...) se multiplient. Dès lors, les années passant, la gloire de Schulz ne cessera de s'affirmer et il recevra une kyrielle de titres honorifiques que ce soit dans son propre pays ou en Europe.

2 commentaires:

  1. Merci pour cet éphéméride.
    Beaucoup d'informations totalement inconnues pour moi sur le 12 février, mis à part le 12 février 1978 : neige sur la Normandie.

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    1. trop confus, je me suis lassé"... je le fais maintenant sur une page facebook, spéciale livres : https://www.facebook.com/pages/Mazel-le-temps-de-lire/229627523795963
      bonne fin de journée,
      bises

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