Daniel-Rops est né en 1901 à Épinal, où son père, officier, était en garnison. Étudiant des facultés de Droit et de Lettres de Grenoble, il prépare l'agrégation d'histoire, à laquelle il est reçu à l'âge de 21 ans. Il est successivement professeur à Chambéry, Amiens et Paris, puis au lycée Pasteur de Neuilly. Dans les années 1925-1930, il débute dans la carrière littéraire avec un essai, Notre inquiétude (1927) et un roman L'âme obscure (1929) et de nombreux articles dans diverses publications périodiques, dont Le Correspondant, Notre Temps, La Revue des vivants. En 1923, il fonde avec Georges Gimel la revue littéraire trimestrielle "Tentatives", qui paraîtra de 1923 à 1924. Outre des synthèses sur de grands écrivains, un numéro spécial est consacré à Stendhal. elle se fait le relais des publications de la NRF et propose des passages traduits de livres en langue étrangère.
Après 1935, ses liens avec l'Ordre Nouveau se distendent quelque peu et il collabore aux hebdomadaires catholiques Sept puis Temps présent. Jusqu'en 1940 il publie plusieurs romans (L’Âme obscure en 1929, Mort, où est ta victoire ? en 1934, L’Épée de feu en 1939), biographies et essais (Psichari (1922), Notre inquiétude en 1927, Le Monde sans âme en 1930, Rimbaud, le drame spirituel en 1935, Pascal et notre cœur, Par-delà notre nuit, Réflexions sur la volonté), dirigeant chez Plon la collection "Présences", dans laquelle il édite l'ouvrage La France et son armée du général de Gaulle, dont il devient l'ami. Dans les années 1941-1944, il écrit Le peuple de la Bible et Jésus en son temps, début d'une œuvre d'histoire religieuse qui se poursuivra avec la monumentale Histoire de l'Église du Christ. Après la Libération, il abandonne l'enseignement pour se consacrer à son travail d'historien et d'écrivain chrétien, assurant la direction de la revue Ecclésia et de la collection encyclopédique « Je sais, je crois », chez Fayard.
Parallèlement, retrouvant dans cet engagement certains de ses anciens compagnons d'Ordre Nouveau, il participe aux travaux de plusieurs mouvements fédéralistes européens, adhérant au groupe La Fédération, puis au Mouvement Fédéraliste Français. Il est, de 1957 à 1963, l'un des cinquante gouverneurs de la Fondation européenne de la Culture fondée par Denis de Rougemont. Il est élu en 1955 membre de l'Académie française, le même jour que Jean Cocteau et François Albert-Buisson.
Daniel-Rops était sans doute l'écrivain le plus lu dans les milieux catholiques de la France d'après-guerre.
source principale : wikipédia

et pourtant il me semble bien que j'avais aimé.
Pas trouvé grand chose sur cet immortel... tombé dans l'oubli sans doute.
A l'occasion je regarderai dans les rayons de la prochaine brocante.
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