lundi 23 janvier 2012

décédé un 23 janvier : John Cleland,

1789 : John Cleland, romancier britannique (° 24 septembre 1709).


John Cleland (24 septembre 1709 – 23 janvier 1789) est un écrivain britannique.
John Cleland est né en 1707 dans une famille bourgeoise et militaire. Il fut consul d’Angleterre à Smyrne qu’il quitta en 1736 pour entrer au service de la Compagnie des Indes orientales à Bombay. Il fit paraître, sans nom d’auteur, une édition de Fanny Hill, ou Memoirs of a Woman of Pleasure written by herself (Mémoires d'une fille de joie), un des grands classiques de la littérature érotique, à Londres en 1748-1749 alors qu'il est incarcéré pour dettes à la prison de la Fleet.
Quand il meurt, c’est un vieil écrivain très considéré. Mais on continuait à lire Fanny Hill sous le manteau.


Bibliographie
 Fanny Hill est le livre de l’immoralité récompensée. Les lettres de Fanny Hill, malgré leur extrême libertinage, sont une suite d’estampes qui, comme les compositions de William Hogarth, brossent un parfait tableau des mœurs anglaises du xviiie siècle. La vie y est présente avec un accent de vérité incontestable. Le Londres de cette époque offrait à l’amateur de femmes toutes les ressources qu’il pouvait souhaiter : des plus crapuleuses tavernes aux plus somptueux « sérails ».
Dans une préface aux Mémoires de Fanny Hill (édition de 1914), Guillaume Apollinaire déclare qu’elle est « la sœur anglaise de Manon Lescaut, mais moins malheureuse ». À la grande différence de Manon Lescaut, il n'y a guère de complicité entre Cleland et son héroïne. En revanche, cette chronique minutieuse éclaire le siècle et ses amusements d’une lumière sans complaisance.

rongé

littérature érotique

Le sexe et l'érotisme accompagnent la naissance de la littérature1. Du Cantique des Cantiques au Kâmasûtra, du Banquet de Platon aux chants de Sappho, de L'Art d'aimer d'Ovideau Satyricon de Pétrone, des écrits libertins et blasphématoires du Divin Marquis à la philosophie transgressive et sacrilège de Georges Bataille, ces thèmes traversent siècles et civilisations.
La sexualité et ses manifestations directes ou indirectes, des représentations de l’acte sexuel aux signes du désir en passant par les symboliques de l’amour, font en effet partie intégrante de la littérature et ne sont pas confinées à un genre spécifiquement « érotique » ou « pornographique », aux frontières d'ailleurs floues et discutées.
Des nombreuses conquêtes de Dom Juan à L'Amour fou d’André Breton, des Confessions de Jean-Jacques Rousseau sur ses premiers émois sexuels aux Femmes damnées deCharles Baudelaire, la sexualité s’immisce entre les pages des œuvres littéraires sans distinction de genre : essaithéâtreromanpoésie, etc2.

Il est parfois difficile de classer un livre dans la catégorie pornographie ou érotisme, la subjectivité d'un tel classement étant importante.
Afin de distinguer la littérature « générale » de celle qualifiée d’érotique ou de pornographique, on peut s’interroger sur l’effet de la lecture : l’ouvrage suscite-t-il ou non une « excitation » chez le lecteur3 ? Or, ce critère, très subjectif, est par conséquent très variable d’une personne à l’autre, d'un siècle à l'autre. Si les écrits du marquis de Sade peuvent en séduire certains, ils laisseront d’autres de glace ou même leur répugneront.
Pornographie ou création artistique ?
Faut-il alors regarder les motivations de l’auteur ou de l’éditeur ? Effectivement, certaines maisons d’éditions et certains auteurs se sont spécialisés dans la rédaction et la publication d’ouvrages érotiques ou pornographiques4. Le bibliophile ou le critique littéraire peuvent plus aisément qualifier d’érotiques les publications des éditeurs Gay et Doucé,Jean FortCharles Carrington ou, plus récemment, La Musardine.
Mais la littérature n’est pas à l’abri d’un « détournement de sens » par le lecteur : la biographie d’une martyre pourrait être lue comme un récit sadomasochiste, un Manuel secret des confesseurs (1864) pourrait servir de guide des « plaisirs interdits », etc. D'ailleurs, les éditeurs connaissent bien cette caractéristique : Charles Carrington a réédité en 1904 lesTortures et tourments des martyrs chrétiens composés en 1591 par Antonio Gallonio, Isidore Liseux a publié De la démonialité et des animaux incubes et succubes qu'écrivit en 1876 un ecclésiastique le R. P. Ludovico Maria Sinistrari, etc.
Faudrait-il plutôt, pour distinguer l'érotisme de la pornographie, juger le texte selon ses qualités littéraires (qualité d'écriture, importance du sujet, portée du texte, etc.) ? Un roman de gare vite rédigé, vendu sous le manteau, lu rapidement et tombé dans l'oubli serait alors qualifié de « pornographique », tandis que Histoire de l'œil de Georges Bataille entrerait dans la catégorie de « l'érotisme ».
Mais, logiquement, ne faudrait-il pas qualifier de « pornographiques » tous les mauvais textes (polars, romans de science-fiction, poème ou autre), qui ont été publiés ? N'oublions pas que le jugement de la critique et du public envers un œuvre littéraire évolue avec le temps : en 1857, le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert a été condamné pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs » ; à la parution de Thérèse Raquin en 1867, Émile Zola a été qualifié de « pornographe ».
Un autre critère souvent utilisé pour distinguer l'érotisme de la pornographie est la crudité ou l'obscénité des mots utilisés et des scènes représentées. Là encore, la subjectivité du lecteur peut grandement affecter la réception du texte : ce qui est choquant pour un lecteur ne le sera pas nécessairement pour un autre.
Au bout du compte, la distinction entre l'érotisme et la pornographie se fait dans la tête de chaque lecteur.
source principale : wikipédia



comme tout le monde, j'ai lu certains classiques... mais un peu la flemme d'en faire la liste... je verrai ça plus tard.

...Stephie nous propose un mini challenge des plus gouleyants: Le mardi c'est permis!

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