1874 : William Somerset Maugham, dramaturge et romancier britannique. († 16 décembre 1965).
William Somerset Maugham [ˈsʌməsɪt mɔːm] OCE (Paris, 25 janvier 1874 - Nice, 16 décembre 1965) est un dramaturge et romancier britannique. On a dit de lui qu’il fut l’auteur le mieux payé des années 19301.
Il naît à Paris, quatrième fils de parents britanniques vivant en France et qui avaient organisé la naissance de leur enfant pour qu’elle ait lieu à l’ambassade britannique, de telle façon que – si ce n’est pour la géographie, du moins pour la loi – il soit né au Royaume-Uni, ce qui par ailleurs lui permettrait de ne pas être soumis au service militaire français.
Son père, Robert Ormond Maugham, âgé alors de cinquante ans, était un juriste anglais chargé des affaires juridiques de l'ambassade britannique à Paris. Son grand-père, également prénommé Robert, était également un juriste de renom et l'un des fondateurs de l'English Law Society. On s'attendait donc à ce que l'enfant marche sur leurs traces. Ce fut en fait son frère aîné Frederic Herbert Maugham qui embrassa la carrière juridique et devintLord Chancellor entre 1938 et 1939.
Âgée de 35 ans à la naissance de William, sa mère Edith Mary (née Snell), fille d'un commandant de l'armée coloniale britannique aux Indes, souffrait de tuberculose pulmonaire et les médecins lui prescrivirent les accouchements comme remède. William avait trois frères plus âgés, qui étaient tous déjà pensionnaires au Dover College en Angleterre lorsqu'il atteignit l'âge de trois ans ; il fut donc élevé comme un enfant unique.
L'enfant grandit au cœur de Paris, dans un monde « proustien2 » de bourgeois fortunés et cosmopolites. Le salon familial accueillait écrivains et peintres, l'appartement était riche en livres et objets d'art. Confié à des gouvernantes françaises, il ne fréquente que des enfants parisiens huppés, passe l'été à Trouville, l'hiver à Pau avec sa mère, beauté3 et modèle de piété, qu'il vénère. Le premier auteur qu'il lut fut Jean de La Fontaine, dont il récitait les fables à sa mère à l'heure du thé4. « It was France that educated me, France that taught me to value beauty, distinction, wit and good sense, France that taught me to write5. »
Il a huit ans quand sa mère meurt de tuberculose à quarante et un ans, après l'accouchement d'un fils mort-né. Traumatisé par cette disparition, Somerset gardera la photo de sa mère dans sa chambre toute sa vie. Deux ans plus tard, son père meurt d'un cancer. Ces morts précoces auraient déclenché son bégaiement.
Bien que ne parlant que français6, il est recueilli par un oncle paternel, Henry MacDonald Maugham, vicaire anglican de Whitstable, un petit port du Kent dans le sud de l'Angleterre. Son oncle, quinquagénaire snob, marié à une aristocrate allemande, sans enfant sera, semble-t-il, le modèle du missionnaire de la célèbre nouvelle Rain7.
De 1885 à 1889, il étudie à la King's School de Cantorbéry. En hiver 1888, suite à une pleurésie, il fait un séjour à Hyères (Côte d'azur), puis un second séjour l'hiver suivant, et partit pour Heidelberg, où il étudie l'allemand de1890 à 1892.
En 1894, il effectue un voyage en Italie, avec escale à Paris lors de vacances universitaires. Il aimera toujours la liberté tant artistique que sexuelle qu'il y découvre.
En 1895, âgé de vingt et un ans, vivant à Londres et y étudiant la médecine, il voit Oscar Wilde, qu'il admire, qui vient de rencontrer le succès avec sa brillante comédie The Importance of Being Earnest, affronter le scandale public de son homosexualité. Dès lors, Maugham décide de vivre sa vie affective hors de ce pays si rigoureux.
Toute sa vie, il sera un errant, linguistique comme sexuel, en quête d'ancrage8.
En 1897, il obtient son diplôme de médecine, mais tente de vivre de sa plume.
Pendant la Première Guerre mondiale, il est membre du British Secret Service en Europe.
En 1915, année de la naissance de sa fille Liza, il entame une liaison avec Gerald Haxton, jeune Américain de vingt-trois ans, qui se poursuivra jusqu'à la mort de ce dernier en 1944.
En 1954, dans un essai, il établit une liste de dix romanciers et des dix romans qui, selon lui appartiennent à la catégorie des plus grands. Ce sont : Histoire de Tom Jones, enfant trouvé, de Henry Fielding; Orgueil et Préjugés , de Jane Austen; Le Rouge et le Noir, de Stendhal; Le Père Goriot, d'Honoré de Balzac; David Copperfield, de Charles Dickens; Madame Bovary, de Gustave Flaubert; Moby-Dick, d'Herman Melville; Les Hauts de Hurlevent, d'Emily Brontë; Les Frères Karamazov, de Fiodor Dostoïevski ; Guerre et paix, de Léon Tolstoï;
source principale : wikipédia
Bibliographie
et des histoires d'espionnage.
Le fil du rasoir - Le Fil du rasoir est un des grands romans de Somerset Maugham. Traditionnel par sa forme, il développe les thèmes chers au romancier : la quête d’une vie réussie, la découverte de l’Orient, la misogynie…Le héros, Larry Darrell, jeune américain idéaliste, renonce à un mariage d’amour pour aller voir le monde, sans trop savoir ce qu’il cherche. Délaissée, Isabel Bradley, choisit la sécurité, le confort . Elle n’aura de cesse, lors de leurs retrouvailles, de tenter de reconquérir un Larry toujours en partance. De Paris à la Chine, de la Birmanie à l’Espagne, il s’essaye aux métiers les plus pénibles, vit les expériences les plus déroutantes. Le Fil du rasoir est un vrai roman d’apprentissage riche de plus d'une leçon. C’est aussi le portrait ironique d’une société américaine qui singe l’Europe et sur laquelle Maugham exerce avec brio son génie sarcastique.
La comédienne - Le théâtre et le cinéma ont fait connaître, sous les traits de Madeleine Robinson ou de Lily Palmer, l'ADORABLE JULIA, tiré de ce roman de Somerset Maugham. Adorable, Julia l'est par sa beauté, son talent et aussi par son caractère où égoïsme, lucidité, volonté et calcul se combinent pour animer une femme remarquable qui joue la comédie pour les autres, aux siens, à ses amis et à elle-même mais sans en être trop dupe.
Elle est bien séduisante cette comédienne pour qui le théâtre est la seule réalité et qui le comprend plus que jamais lorsque s'éteint, au soir d'un nouveau triomphe, sa flamme passagère pour le jeune Tom Fennel.
Vacances de Noël - Quand un jeune Anglais très convenable rencontre une jeune femme russe dans un de ces bordels parisiens des années 20 et que, de surcroît, l'héroïne est la femme d'un bagnard auteur d'un crime crapuleux, on pourrait s'attendre au pire roman de gare. Tout l'art de Somerset Maugham (1874-1965) est de transformer ce mélo en un petit chef-d’œuvre d'ébénisterie littéraire. On comprend l'admiration sans bornes que le grand Evelyn Waugh, plutôt avare en compliments, portait à son confrère : "En termes de pure réussite technique, Vacances de Noël est son meilleur livre."
Le fugitif - Un docteur en exil, un capitaine de navire à mauvaise réputation et un jeune homme fuyant la justice voyagent ensemble sur un bateau. Alors qu'ils sont obligés de se réfugier sur une île de l'archipel malais, leurs vies vont être bouleversées par la rencontre d'une étrange et exotique jeune fille d'origine anglaise, mais enveloppée d'un mystère tout oriental...
La Passe dangereuse - Remise en vente avec nouvelle couverture de deux grands romans de Somerset Maugham, La Passe dangereuse et Le fil du rasoir. “ Hong Kong sous la domination britannique : amours, fléaux naturels, mystères et drames. Un écrivain à l’extraordinaire puissance évocatrice ”. Elle.
Amours singulières - Il n'est, pour apprécier l'œuvre de Somerset Maugham à sa juste valeur, que d'écouter ses pairs. Chacun l'a loué, de George Orwell à Patricia Highsmith, pour qui ses nouvelles "semblent englober toute l'expérience humaine en quelques pages". C'est pourquoi, mieux que d'autres, Maugham franchit comme avec allégresse l'écueil du temps : son art tout de transparence, de retenue et de mesure - même dans l'indicible - l'a, d'ores et déjà, porté au rang de ces classiques qu'il admirait tant.
Catalina - Des fils de Juan Suarez de Valero, lequel a le mieux servi Dieu - l'évêque inquisiteur qui a fait brûler des hérétiques ou don Manuel qui les a pourfendus de sa propre main ? Tous pensent au saint évêque quand la Vierge annonce à Catalina Perez que le fils le plus méritant de Juan Suarez possède le pouvoir de guérir sa paralysie. Or le miracle n'a pas lieu, et don Manuel en tire aussitôt la plus avantageuse des conclusions. Dans l'effervescence générale, tout le monde perd de vue que Juan a un troisième fils, le boulanger Martin, le charitable panadero. Que la seconde épreuve avec Manuel échoue et Catalina serait en grand danger de brûler comme visionnaire démoniaque si son oncle, le rimailleur sceptique, n'intervenait à temps pour la sauver du feu ou du couvent et pour mener à meilleure fin l'intrigue mouvementée de ce conte espagnol où l'écrivain W. Somerset Maugham affirme sa maîtrise et son humour.
Les quatre hollandais - Le temps semble venu de redécouvrir dans l'oeuvre de Somerset Maugham un art classique fait de " transparence, de retenue et de mesure ", qui révèle en lui, pourrait-on dire, le plus français des grands écrivains anglais de ce siècle.
Tout au long d'une carrière exceptionnellement longue et féconde - qui commence à l'apogée de l'ère victorienne pour s'achever au milieu des années 60 - il ne cessa d'aborder avec un égal bonheur les genres les plus divers : récit de voyage, drame, roman, essai, comédie. La pleine mesure du talent de Somerset Maugham apparaît surtout dans ses nouvelles qui, comme l'a dit la grande romancière américaine Patricia Highsmith, " semblent englober toute l'expérience humaine en l'espace de quelques pages ".La plupart des récits rassemblés dans ce volume ont pour cadre la Malaisie. Ils furent écrits bien avant le Seconde Guerre mondiale et retracent un genre de vie aujourd'hui en partie disparu. Pourtant ce double éloignement géographique et temporel n'affaiblit nullement leur intensité dramatique.
A leur lecture, on partagera sans doute l'admiration enthousiaste de Raymond Chandler lorsqu'il écrivait : " Je ne pense pas que jamais écrivain fût davantage un professionnel... Il sait communiquer les circonstances d'une émotion, mieux que l'émotion elle-même. Ses intrigues sont implacables, froidement calculées et leur déroulement sans défaut... Jamais il ne vous fait retenir votre souffle ou perdre la tête, car jamais il ne perd la sienne... Il aurait fait un grand Romain. "
Mr Ashenden, agent secret - Avec les aventures de Mr. Ashenden, Maugham a démontré avant Le Carré que la littérature et l'espionnage pouvaient faire excellent ménage. Comme l'écrit l'auteur : « Ce recueil s'inspire de mon expérience d'agent secret pendant la guerre (de 1914-1918), mais remanié au service de la fiction. Car la réalité est un piètre conteur. Elle entame ses récits au petit bonheur, en général bien avant le début de l'action, marche à l'aventure et décroche avant d'avoir dénoué les fils de l'intrigue... » On sait l'admiration qu'ont portée à Maugham des écrivains comme George Orwell et Raymond Chandler. On trouvera ici le témoignage le plus abouti peut-être du grand art de ce raconteur d'histoire.
Servitude humaine - Voici le Bildungsroman de Somerset Maugham par lequel il s'est imposé en 1915 et qui reste incontestablement l'un des grands romans anglais de ce siècle. C'est toute l'histoire d'un homme vite éloigné des joies et des certitudes de l'enfance, tôt confronté aux questionnements de l'existence comme à ses incohérences et qui à toute force veut donner un sens à sa vie. Contraint de renoncer à la peinture où il a cru un moment trouver son salut, il deviendra médecin malgré de grandes difficultés matérielles, et finira par rencontrer l'amour. Éludant tout lyrisme incongru dans ce roman où il a mis beaucoup de sa propre vie, Somerset Maugham a prouvé avec ce chef-d'œuvre qu'il avait bien mérité des lettres anglaises.
Plus ça change - Pour acheter sa tranquillité, la République de Florence promet à César Borgia, duc de Valentinois, de lui fournir des troupes eu cas de danger. Le moment venu, les capitaines du condottiere s'étant ligués contre lui, Florence ne fait pas cause commune avec eux mais refuse de tenir sa promesse. Tel est le message qu'elle charge son envoyé, Niccolo Machiavel, de transmettre ait duc. A Imola, Machiavel loge chez un parent de son page, le comte Bartolomeo Martelli, qui a une jeune et jolie femme mais se lamente de ne pas avoir d'héritier. Est-ce Aurélia la responsable ? ou Bartolomeo? Machiavel persuade son hôte que saint Vital opère des miracles en ce domaine. Tandis que le mari sera à Ravenne, il pense passer une agréable soirée en compagnie d'Aurélia. Mais toute la diplomatie dit monde est impuissante quand la fatalité s'en mêle. C'est le page qui recueillera le fruit des intrigues du subtil Machiavel.
La mandragore - La république de Florence a promis, en cas de danger, de fournir à César Borgia troupes et assistance. Les capitaines du Duc s'étant ligués contre lui, Florence refuse d'apporter l'aide promise. Niccolo Machiavel a pour mission de transmettre ce délicat message de neutralité.
A Imola, il loge chez un parent de son page, le comte Bartoloméo Martelli qui, marié à une jeune et jolie femme, Aurélia, se lamente de ne pas avoir d'héritier. A qui la faute? Machiavel se propose de résoudre ce problème en envoyant le mari à Ravenne où saint Vital opère en ce domaine des miracles.Le mari parti, Machiavel se- retrouve enfin seul avec Aurélia, tout à la joie d'une agréable soirée. Malheureusement diplomatie et fatalité ne font pas forcément bon ménage, même pour un expert en cet art. Machiavel ne récoltera pas le fruit de ses intrigues savamment élaborées alors que son page.:.
Inspiré de la célèbre pièce de Machiavel, la Mandragore, ce roman de S. Maugham reconstitue avec éclat le décor, l'existence quotidienne et la vie politique de cette cité prestigieuse au début de la Renaissance.
Ce livre a été antérieurement publié en français sous le titre Plus ça change.
Archipel aux sirènes - " Le style aigu, ironique et incisif de Somerset Maugham (1874-1965) dans ses nouvelles détonne sur la production romanesque au sein de laquelle il émergea au début de ce siècle. Maugham a poussé très loin les interrogations d'une très grande modernité sur l'identité véritable de ses personnages.
Il a composé une impressionnante galerie de types, caricaturaux lorsqu'on les compare à ceux d'Henry James, mais auxquels la " disposition " à l'intérieur des fictions qui leur servent d'écrins, le rôle supplémentaire que l'auteur leur fait jouer, confèrent le statut de personnages uniques. Esprit cosmopolite, voyageur infatigable de l'imaginaire, mais aussi observateur inlassable de l'âme humaine, Maugham restera comme l'un des plus habiles peintres de la société internationale du premier demi-siècle.
Mrs. Craddock - est le premier tourbillon annonciateur du maelström des veuves où s'engouffre l'oeuvre de Somerset Maugham. La future Mrs. Craddock, Bertha Ley, jouit d'un vaste domaine, d'une belle rente et d'un nom illustre.
Elle vit seule avec une tante dont l'esprit n'a rien à envier à Madame du Deffand. Bertha Ley se nourrit de Montaigne, de Marc Aurèle et de Madame de Sévigné; elle s'est mis en tête d'épouser un de ses métayers, Mr. Craddock, parce qu'il a des mains fortes et viriles, parce que ses botte font naître en elle un frisson de plaisir, par leur seule taille, qui suggère une fermeté de caractère et une autorité des plus rassurantes.
Sommerset Maugham se révèle d'une rosserie réjouissante. Peu à peu il distille un acide cynique qui ronge les pages d'abord imprégnées de niaiserie sentimentale. Les belles bottes de Mr. Craddock broient
une à une toutes les illusions de son épouse. [...] Et Sommerset Maugham de laisser entendre que souvent, dans un roman d'amour, le livre de la vie pour l'un est écrit en italiques, pour l'autre, il est composé en grosses lettres capitales.
Madame la colonelle - Ecrivain voyageur s'il en fut, Somerset Maugham nous a fait la grâce de restituer dans ses nouvelles une galerie de personnages plus pittoresques les uns que les autres et un panorama des lieux d'une grande diversité - en Europe, mais aussi en Asie et en Amérique - que son humeur vagabonde lui a donné l'occasion de rencontrer et d'observer. C'est ainsi tout un monde, dont le souvenir aujourd'hui s'estompe mais dont plus d'un voyageur contemporain peut être nostalgique, qui s'offre à notre regard de lecteur et de curieux. Avec en prime l'humour permanent teinté parfois d'une pointe - de cruauté qui est la marque de fabrique de ce grand raconteur d'histoires. Peut-être le plus grand.
Partenariat du dimanche 15 août
Éditions Robert Laffont (Pavillons poche), 666 pages
lecteurs sélectionnés : Didi, Lucie, Maggie, Mazel, Stemilou
lecteurs sélectionnés : Didi, Lucie, Maggie, Mazel, Stemilou
lecture terminée le 21 septembre 2010
Renouant avec la littérature "classique", j'ai été enchantée de voir ce livre proposé en partenariat par Blog-o-book...
donc voici 24 nouvelles, assez piquante d'un Anglais sur les anglais. C'est assez féroce et jubilatoire, et d'un charme terriblement désuet.
Somerset Maugham n'est pas tendre avec ses concitoyens de la haute société britannique... le puritanisme, le snobisme, le racisme et le colonialisme y sont traités dans chaque nouvelle se passant en Asie.
Pour certaines de ces nouvelles on regrette qu'il n'en ait pas fait un roman à la Agatha Christie, Mais, tant pis, ça laisse la place à l'imagination du lecteur.
Donc, ci-dessous, un mot sur chaque nouvelle... et si vous êtes tentés, tant mieux.
1ère nouvelle : Madame la colonelle
Les Perigrine, couple d'un certain âge, vivent en bonne entente dans la campagne anglaise, dans l'aisance, un couple sans problème comme il y en a tant...
Lord Perigrine est un gentleman-farmer tout ce qu'il y a de plus classique, chasseur, pécheur et s'occupant de ses domaines, et une petite amie pour ses loisirs à Londres...
Son épouse Evy, le seul reproche qu'il peut lui faire est de ne pas lui avoir donné d'héritier, sinon c'est une bonne épouse, bonne maîtresse de maison, sachant recevoir, bref, l'épouse classique... et de bon ton.
Rien n'aurait du les troubler ... mais un jour Evy offre a son époux un livre de poésie qu'elle vient d'écrire... Bien entendu, il n'est pas question qu'il lise cette petite chose... en vers commise par une femme qui n'a rien de passionnant a raconter...
Mais voilà, partout où se rend notre gentleman, on lui en parle, il semble que ce livre soit devenu un best-seller... et ... il surprend des regards narquois...
Mal à l'aise et ne retrouvant plus le livre offert, il se décide donc de le racheter et de le lire... et voilà que le flegmatique Perigrine découvre que ce livre n'est autre que la biographie de son épouse, et que celle-ci, a eu une vie sentimentale...
Pour en savoir plus... lisez ce livre...
2ème nouvelle : le fléau de dieu
Ile de Baru, en Indonésie sous gouvernance hollandaise, l'histoire d'un pasteur médecin et de sa soeur, vieille fille acariate, laide, dévouée a son frère et a son sacerdoce...
Dans l'île, vit également un vaurien, dit le rouquin, mal embouché et ivrogne...
La suite, vous la devinez sans doute... Ce que femme veut, dieu le veut... mais de là a croire que dieu récompense la chasteté de cette façon...
3ème nouvelle : la force des choses
Un couple d'anglais, sans enfant, a Bornéo... où l'impossibilité de pardonner un péché de jeunesse... surtout quant il est au nombre de 3... et métissé...
4ème nouvelle ! bris et débris
lui a à tête d'une plantation de caoutchouc, elle, ancienne actrice de 3ème ordre, devenue femme au foyer... et une haine implacable... jusqu'au meurtre et la folie..
5ème nouvelle : le pain de l'exil
Les Bland, famille aristocratique anglaise, voulant oublier ses origines judaïques... a coupé tout lien avec le frère de Madame... celui-ci ayant refuser d'angliciser son nom de consonance allemande (?) lors de la 1ère guerre mondiale...
Ce dernier, sans héritier, invite l'aîné de ces neveux à venir le rencontrer...
Ce neveu, gentilhomme accompli se prend de passion pour le piano et décide de tout quitter pour vivre selon son coeur, et en Allemagne... et de devenir pianiste professionnel ...
La famille se regroupe afin de le détourner de ce projet... le travail ne peut être compatible avec un gentilhomme...
Un compromis est trouvé : George se soumettra a l'examen d'une pianiste virtuose pour savoir s'il a du talent ou s'il n'est qu'un amateur... et que fera-t-il si le sort ne lui est pas favorable ?
6ème nouvelle : l'élan créateur
Madame Forrester est un écrivain reconnue, publiée et lue par un petit cénacle exigeant... foin de la littérature de bas étage... d'ailleurs elle tient salon littéraire... et convie a dîner son petit cercle de fidèles.
Madame Forrester est mariée a Albert, personnage assez falot, mais qui lui rend quelques services... un mari attentionné.
Et puis un jour, la cuisinière quitte Madame Forrester sans prévenir, ce qui embête bien ses courtisans, en effet la cuisinière est une perle, ce qui est fort ennuyeux.
D'autant plus que la cuisinière est partie avec Monsieur Forrester...
L'outrage est grand, et Madame Forrester part a la recherche du fuyard... et si elle ne parviendra pas a le faire revenir... au moins lui laissera-t-il une bonne idée pour la transformée en auteure a succès...
7ème nouvelle : vertu
Un homme a épousé une femme plus jeune que lui, pour la simple raison qu'elle n'a pas voulu lui céder sans le mariage... le couple d'âge moyen vit en parfaite harmonie, si bien qu'ils ne supporte pas de se voir séparer... ils n'acceptent les invitations des amis que s'ils peuvent disposer d'un grand lit et non de chambre séparée comme la coutume le veut en vieille Angleterre... des inséparables...
Puis un jour... un jeune homme leur est présenté par un ami... et la passion emporte totalement l'épouse vertueuse... qui quittera son époux, mais fidèle a ces principes elle ne cédera pas... et le jeune homme la quittera pour retourner en Asie...
Un beau jour, on retrouve le mari mort... est-ce un suicide, un accident ou un meurtre ?
8ème nouvelle : le balafré
Guatémala... l'histoire d'un guérilleros vaincu qui faillit terminer sa vie devant un peloton d'exécution mais qui en a été sauvé grâce au meurtre de sa très jeune femme... En effet, la dernière chose qu'il demande au bourreau c'est de pouvoir serrer encore une dernière fois son épouse dans ses bras... et ne voulant pas la laisser seule derrière lui, il l'égorge.
Emu par le geste, le bourreau le gracie...
et la cicatrice, me direz-vous... et bien rien à voir... petite histoire humoristique anglaise...
9ème nouvelle : le monopole
Le président d'un état libre et démocratique d'Amérique, marié, tomba amoureux d'une jeune femme elle aussi mariée... et décida pour remédier a la situation de créer une autre loi sur le mariage... las ! une révolution survint, il fut pendu, mais la nouvelle loi resta en vigueur.
Ce qui amena prospérité a sa ville... en effet, toute jeune femme d'ailleurs pouvait venir divorcer sans même avoir prévenu son époux, et se remarier dans l'instant... seule condition séjourner un mois dans la ville...
Ce petit paradis aurait pu être parfait, si... les tenancières de bordel n'avaient contester ce petit commerce qui leur enlevait leurs clients...
10ème nouvelle : le clochard
un écrivain rencontre un clochard... son visage lui rappelle quelque chose... et le souvenir lui revient... alors il offre un billet... mais peut-on se donner bonne conscience avec de l'argent ?
Dans un train en Russie, un gentleman est abordé par un autochtone qui lui raconte le rêve de sa femme... et comment celui-ci c'est avéré exact... et comment il est devenu veuf...
12ème nouvelle : une perle
Richard a réussit a se libérer d'un mariage poussif... il a vendu sa maison pour prendre un appartement, gardant a son service sa cuisinière... et il cherche une femme de charge, pas trop jeune, ni trop vieille, question convenances, sachant tenir un ménage, faire briller ses l'argenterie et ses souliers... etc... une perle donc...
13ème nouvelle : Lord Moutdrago
Lord Moutdrago, fait des rêves, ou plutôt des cauchemars dérangeants... il n'en dort plus et finalement décide de consulter... un éminent médecin. Le lord est ministre des affaires étrangères, et il s'est pris de haine pour un député de l'opposition... mais le plus ennuyeux c'est qu'il semble bien que ce qu'il rêve la nuit, son ennemi s'en rappelle également le jour...
14ème nouvelle : Le savoir vivre
Le dîner dans la bonne société anglaise sont difficile à décommander... et il est de bon ton, quelque soit la situation de les honorer... C'est ainsi que Marie Warton, est présente avec son époux a l'un de ces dîner, alors qu'elle vient d'apprendre par les journaux que son amant vient de mourir...
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15ème nouvelle : Le bedeau
Albert Edward est bedeau dans une église chique de Londres, il est pauvre mais heureus, enfin presque, un peu moins depuis l'arrivée d'un nouveau curé...
Et voici qu'un jour, le curé s'aperçoit que son bedeau ne sait ni lire ni écrire... ne pouvant tolérer cet état de fait il s'en sépare...
Blessé dans son orgueil, le bedeau, ayant envie d'une cigarette, passe dans une grande rue près de l'église s'aperçoit qu'il n'y a pas de boutique de tabac... et se dit qu'il pourrait ouvrir un petit magasin de tabac et journaux dans cette rue.
Au fil du temps, il en ouvrira plusieurs et fera fortune, tout en ne étant aussi analphabète qu'avant...
16ème nouvelle : En pays étrangers
On trouve des anglaises partout à l'étranger, même dans les coins les plus reculé de la planète. C'est ainsi que le narrateur en trouve une au pied de l'Himalaya, tenant un hôtel où il s'arrête... ce qui est bien pratique pour prendre une tasse de thé et avoir une boule d'eau chaude la nuit...
17ème nouvelle : le PDG
Un brave pdg en poste en Chine, voit dans un cimetière deux coolies creuser une tombe, et pourtant il n'y a eu aucun décès dans la petite colonie... pour qui donc sonne le glas ?
18ème nouvelle : Le consul
Un brave consul reçoit les plaintes continuelles d'une anglaise mariée à un chinois... parce que forcée d'obéir a sa belle-mère... mais les choses s'envenimes lorsqu'elle s'aperçoit qu'elle est en fait que la seconde épouse...
19ème nouvelle : Une amitié à toute épreuve
On ne connaît vraiment jamais ses amis... ils sont capable du meilleur comme du pire...et peuvent nous raconter leur turpitudes avec le sourire...
20ème nouvelle : Un chiffre rond
De nouveau une histoire sur la polygamie... Comment un petit homme quelconque a bien pus séduire 11 femmes... et les épouser toutes à l'église...
Condamné à la prison, malgré le témoignage de deux d'entre elle, et d'une voulant bien le reprendre, il raconte son histoire et l'injustice dont il a été victime... après tout, il a rendue heureuses ses femmes, même s'il les a soulagées de leur fortune... et puis, il a une impression d'inachevé... il aurait bien aimé aller jusqu'à la douzaine... il aime les chiffre rond... mais tout peux encore arriver...
21ème nouvelle : Le facteur humain
deux écrivains se rencontrent... l'un écoute les histoires de l'autre par curiosité... surtout lorsque l'histoire rappelle fort "l'amant de lady Chatterley"...
22ème nouvelle : Jane
Jane est veuve, elle a la cinquantaine bien tassée, et semble bien ennuyeuse a sa belle-soeur, jusqu'au jour où elle lui annonce son remariage... avec un architecte de 27 ans son cadet...
Soupçonné d'être un coureur de dot, il s'avère très vite que le nouvel époux est fou de sa femme, a tel point de la changer totalement tel Pygmalion et d'en faire une femme à la mode recherchée dans tous les dîner à la mode...
Mais il semble bien, que la belle-soeur avait raison, ce mariage ne pouvait durer... et le pauvre architecte se voit préférer, a son grand désespoir, par un barbon ventripotent...
23ème nouvelle : Les empreintes dans la jungle
Mrs Bronson est venue au club avec sa fille et le vieil ami de son époux Mr Cartwright... Mr Bronson devant les rejoindre après un détour auprès de la banque pour y pendre le salaire de ses employés.
Les heures passent et Bronson n'arrive toujours pas... Puis, on vient prévenir le Commandant qu'il y a eu une catastrophe... Bronson a été retrouvé mort et dépouillé sur un chemin solitaire au milieu de la jungle.
Mais est-ce bien un crime crapuleux ? 20 ans plus tard, il retouvre Mrs Bronson, mariée à Mr Cartwright...
24ème nouvelle : L'occasion manquée
des employés chinois ont tués leur patron et incendiés la propriété... Le chef de district n'ayant que 8 hommes sous la main refuse d'y aller et fait appel au gouverneur qui ne pourra arriver que 2 jours plus tard... courage ou lâcheté ?
rongés / tentation de lire...
un auteur que j'ai bien envie de lire et relire... ça tombe bien, j'en ai un dans ma pal...
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