1954 : Thierry Jonquet, écrivain français († 9 août 2009).
site officiel : http://www.thierryjonquet.fr/
- 1985 : Trophée 813 du meilleur roman pour La Bête et la belle.
- 1993 : Trophée 813 du meilleur roman 1993 - Prix des lecteurs des C.E. de St-Nazaire - Prix Mystère de la critique - Prix Michel-Lebrun de la ville du Mans pour Les Orpailleurs.
- 1998 : Trophée 813 du meilleur roman francophone pour Moloch.
- 1999 : Prix Mystère de la critique pour Moloch.
- 2004 : Prix littéraire de la Ville des Sables-d'Olonne pour Mon vieux.
- 2007 : Médaille d’honneur de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) à Thierry Jonquet pour Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte (1, 2).
Thierry Jonquet est un écrivain français, né à Paris le 19 janvier 1954 et mort à l'hôpital de la Salpêtrière à Paris le 9 août 2009. Auteur de polar contemporain, il a écrit des romans noirs où se mêlent les faits divers et la satire politique et sociale. Il a également publié sous les pseudonymes de Martin Eden et Ramon Mercader1, et utilisé les noms de Phil Athur et Vince-C. Aymin-Pluzin lors d'ateliers d'écriture.
Thierry Jonquet a une enfance marquée par le cinéma. Il fait ses études secondaires au lycée Charlemagne à Paris, puis étudie la philosophie à l'université de Créteil et plus tard l'ergothérapie. Il travaille ainsi en gériatrie. Devant le spectacle de la mort omniprésente, il commence à écrire pour raconter l'horreur et pour rendre hommage à un pensionnaire avec qui il s'était lié d'amitié. Lassé de l'environnement hospitalier, il brigue un poste d'instituteur. Il se voit affecté à un centre de neuropsychiatrie infantile. Puis il est nommé par l'Éducation nationale dans les cités de banlieue nord-parisienne où il a en charge une classe de section d'éducation spécialisée. Tous ces métiers l'ont mis en contact avec les "éclopés de la vie". Lorsque Thierry Jonquet découvre assez tardivement les romans de la Série Noire, il peut faire le lien entre la violence du réel et la violence littéraire.
Si les romans sont de pures fictions où il réinvente la réalité, il puise dans les faits divers, en revendiquant une totale liberté. Son roman Moloch lui a ainsi valu un procès. Bien que ses romans mettent en scène une société malade qui engendre la violence, la haine, le désir de vengeance, Thierry Jonquet refuse de porter l'étiquette d'auteur engagé. Même s'il ne cache pas qu'il est un homme de gauche, ses convictions ne s'expriment que très discrètement dans son œuvre. Thierry Jonquet mène de front deux activités distinctes - celle de scénariste et celle de romancier. Les personnages de son roman Les orpailleurs ont donné naissance à une série télévisée, Boulevard du Palais. Il est aujourd'hui reconnu comme l'un des grands auteurs de romans noirs et ses livres sont autant de merveilles de construction, d'angoisse et d'intelligence narrative2.
Il publie son premier roman, Mémoire en cage, en 1982.
Son roman Mygale a été adaptaté en 2011 au cinéma par le réalisateur espagnol Pedro Almodóvar, sous le titre La piel que habito.
Il a raconté son engagement militant à Lutte ouvrière, puis à la Ligue communiste révolutionnaire et Ras l'Front dans Rouge c'est la vie, où il disait de lui : « J'écris des romans noirs. Des intrigues où la haine, le désespoir se taillent la part du lion et n'en finissent plus de broyer de pauvres personnages auxquels je n'accorde aucune chance de salut. Chacun s'amuse comme il peut. »3 Lors de ses obsèques, un certain nombre d'anciens militants de la LC/LCR étaient présents dont Romain Goupil.
source principale : wikipédia
- Bibliographie
- Romans
- Mémoire en cage (Albin Michel "Sanguine" n°6, 1982 ; éd. rev. et corr. Série noire n° 2397, 1995) ;
Qui ? Pourquoi ? Comment ? Telles sont les trois questions que se pose le commissaire Gabelou face à ses trois cadavres. Car il y a forcément un lien entre les corps carbonisés retrouvés dans l'appentis du jardinier de l'hôpital. Mais Gabelou nage dans le brouillard. Qui a tué le docteur Morier, responsable du service des infirmes moteurs et cérébraux ? Cynthia, la jeune handicapée en fauteuil électrique ? Et le père de Cynthia ? Et si l'un des trois avait tué les autres et s'était suicidé ensuite ? Mais lequel ?... Ce n'est pas Cynthia qui parlera. C'est bien dommage car, si Gabelou pouvait entendre sa confession, il verrait qu'il ne faut pas se fier aux apparences...Récit d'une vengeance savamment fomentée, Mémoire en cage est l'un des premiers romans de Thierry Jonquet. D'une construction machiavélique, ce récit est un chef-d'oeuvre de suspense. Il met en scène une machination parfaitement orchestrée par un personnage qui cache admirablement bien son jeu.
- Le Bal des débris (Spécial-Police n° 1848, 1984) ; Frédo aurait voulu être un gangster. Seulement, au lieu de manier la mitraillette devant un comptoir de banque, il pousse des chariots dans un hôpital pour vieux. Heureusement, il y a Lepointre, un vioque pas comme les autres, expert en combines et truand indécrottable. Quand une riche pensionnaire vient échouer à l'hosto, ils s'imaginent déjà des diamants plein les poches...
- Mygale (Série noire n° 1949, 1984 ; éd. rev. et corr. Folio n° 2684, 1995) ;
- La Bête et la Belle (Série noire n° 2000, 1985) ; Léon est vieux. Très vieux. Lévi, est moche. Très moche. Léon est sale. Vraiment très sale ! Léon se tient très mal à table. C'est dans sa nature... C'est triste ? Non : Léon a enfin trouvé un ami, un vrai de vrai ! Seulement voilà, le copain en question est un peu dérangé. Parfois dangereusement. Mais Léon est indulgent envers ses amis. Pas vous ?
- Le Manoir des immortelles (Série noire n° 2066, 1986) ; Pauvre Numéro 52 ! Il se promène, insouciant, satisfait. Il ignore que dans l'Empire des Morts, Hadès le guette, l'épie. Et que bientôt, il traversera les eaux noires du Styx pour venir le tuer. Comme il a tué Numéro 28. Comme il a tué Numéro 42. Et là-bas, dans le manoir, Lola, dédaigneuse de ces querelles, dort.
- Le Secret du rabbin (Clims, 1986) ;
En ce jour de 1920, le très savoureux et peu orthodoxe rabbin Mordechai Hirshbaum vient de rendre son âme à Dieu. Ses héritiers, des neveux dispersés dans le monde, sont instamment priés de se rendre en Pologne pour venir toucher leur part d'héritage. Les quatre cousins sont aussi dissemblables par leur pays et leurs activités : Moses est gangster à New York, Léon est un distingué officier français, David, un bâtisseur du nouvel Israël et Rachel une Bolchevik passionnée. Perplexes et ayant décidément d'autres chats à fouetter, aucun d'entre eux n'est vraiment pressé de recueillir l'héritage promis par l'ancêtre. En cette période troublée, annonciatrice d'événements dramatiques, ils finiront quand même par se retrouver, après un véritable parcours du combattant, un soir, auprès de l'arbre où est enterré le trésor !La petite histoire traversée par la grande, et avec quel génie ! Celui d'un véritable conteur. Ce roman noir, picaresque, émouvant, à l'humour ravageur, dévoile toute l'étendue du talent d'un des meilleurs auteurs du genre. --Claude Mesplède
- Comedia (Payot “ Roman ”, 1988) ; Un vieux cinéphile, homme de théâtre à l'identité complexe, est abattu dans les environs de Paris. On sait qui l'a tué, comment, mais on ignore la cause du meurtre ainsi que le passé du tueur et de la victime tous deux baignés dans un monde de secrets. Tout semble reposer sur des faits vieux de trente ans. La mort de son rival n'apaise même pas l'assassin et son étrange besoin de vengeance. L'homme veut prouver mais il ne sait quoi. Il s'épuise. Ses propres services pourtant spéciaux se méfient. Qui est-il lui-même ? Quelle cohérence trouver dans ces pans de l'histoire européenne qu'il s'acharne à remettre à jour ? Quels liens entre Rosa Luxemburg et l'Espagne de Franco, entre les charniers nazis, les studios d'Hollywood et la France des années 80 ?
- Le Pauvre nouveau est arrivé (Manya, 1990) ;
- Les Orpailleurs (Série noire n° 2313, 1993, Prix des lecteurs des CE de Saint-Nazaire, Prix Mystère de la Critique, Trophée 813 du meilleur roman, Prix Polar Michel Lebrun) ;
Un corps massacré est découvert dans un immeuble délabré. Non identifiable. On peut juste constater que c'est une jeune fille. Détail macabre, la main droite a été coupée. Le travail est propre, le tueur s'y connaissait. L'équipe de l'inspecteur divisionnaire Rovère est chargée de l'enquête. Une semaine plus tard, un deuxième cadavre est retrouvé. C'est aussi une femme et le rituel de l'assassinat est le même. Dès lors, l'idée d'un meurtrier poursuivant une vengeance prend forme et commence la course contre la montre pour éviter d'autres morts.Les meurtrissures du corps et de l'âme ne disparaissent jamais complètement ; Thierry Jonquet le prouve avec ce livre qui prend ses racines dans les pans obscurs de l'Histoire. D'une impeccable construction, cet excellent roman présente tous les mécanismes d'une enquête judiciaire vue de l'intérieur. Cet ouvrage a obtenu le trophée 813 du meilleur roman noir français 1993.
- L’Enfant de l’absente, avec Jacques Tardi et Jacques Testart (Seuil, “ La Dérivée ”, 1994) ;
- La Vie de ma mère ! (Série noire n° 2364, 1994) ; Ce n'est pas l'histoire de sa mère car de mère, il en a si peu. Elle n'est jamais là, elle travaille comme standardiste de nuit à Lariboisière. Elle fait de son mieux. Alors il vit sa vie tant bien que mal et la raconte dans son langage à lui, le môme des cités. Il n'est pas fort en rédaction, mais lui aussi fait de son mieux...
- Moloch (Série noire n° 2489, 1998, Trophée 813 du meilleur roman 1998, Prix Mystère de la Critique 1999) ; " L'Eternel parla à Moïse et dit : Tu diras aux enfants d'Israël : si un homme des enfants d'Israël ou des étrangers qui séjournent en Israël livre à Moloch l'un de ses enfants, il sera puni de mort... Si le peuple du pays détourne ses regards de cet homme qui livre ses enfants à Moloch et si il le fait pas mourir, je tournerai, moi, ma face contre cet homme et contre sa famille et je le retrancherai du milieu de son peuple avec tous ceux qui se prostituent comme lui en se prostituant à Moloch...". La bible. Lévitique, XX
- Ad vitam æternam (Seuil “ Fiction & Cie ”, 2002) ; Anabel a vingt-cinq ans. Elle travaille dans une boutique où l'on pratique le piercing, mais aussi d'autres techniques d'implants culturels, bien plus hard. Elle se lie d'amitié avec Monsieur Jacob, un étrange tenancier de magasin de Pompes funèbres. Au même moment, un vieillard nommé Rideri va être libéré de prison après quarante années de détention, à la suite de crimes abominables. La fillette qu'il a mutilée est devenue une femme, qui ne rêve que d vengeance... Elle fait appel à un tueur professionnel, Oleg, pour le pister dès sa libération. Oleg va découvrir le lien étrange qui unit Ruderi et Monsieur Jacob...
- Mon vieux (Seuil, 2004)
Alain Colmont n’a jamais eu de chance dans la vie, mais s’est toujours courageusement battu contre les coups durs. Son père l’ayant abandonné alors qu’il n’avait que sept ans, il s’est retrouvé seul avec une mère dépressive et incapable de subvenir à ses besoins. Il a donc été contraint de travailler très tôt. Après s’être remis tout seul aux études, il est parvenu à décrocher tardivement une licence d’histoire qui lui a permis de devenir prof.
Et un jour, il écrit un roman, qui obtient un petit succès d’estime et est adapté à la télévision. Alain Colmont se met alors à rêver d’une brillante carrière d’écrivain. Mais ces espoirs sont déçus, tous ses textes suivants étant des bides retentissants. Il n’empêche : il est arrivé à échapper aux griffes de l’Education nationale en devenant scénariste pour la télévision. Il écrit ce qu’on lui demande d’écrire : des histoires standards formatées pour séduire la fameuse ménagère de moins de cinquante ans.
Et puis, nouveau coup dur : sa fille Cécile, qu’il élève seul après le décès de sa femme, est victime d’un grave accident de scooter. Elle se réveille défigurée, à la suite d’un long coma. Le temps de la ré-éducation commence, ainsi que celui des opérations de chirurgie réparatrice, qui ne donnent pas entièrement satisfaction. Les économies d’Alain fondent rapidement. Plus tard, le fisc réclame soudain à Alain Colmont une somme astronomique. Pourquoi ? Parce que son père, Mathieu Colmont, souffrant de la maladie d’Alzheimer, est hospitalisé depuis plus de deux ans dans un service de gériatrie, en banlieue parisienne ! L’article 205 du code civil stipule que les enfants doivent une « obligation alimentaire » à leurs parents. Mathieu Colmont se trouve totalement démuni. La loi est la loi, il doit payer.
Alain Colmont ne peut subvenir à la fois aux besoins de son père et offrir à sa fille une seconde chance de redémarrer dans la vie. L’été 2003 arrive. La canicule fait périr des milliers de vieillards. Dans les hôpitaux, c’est la panique. Le personnel est débordé, la pagaille s’installe. Alors Alain Colmont se laisse peu à peu tenter par une bien mauvaise solution…
Comment un personnage, étouffé par les dépenses et les coups durs glisse lentement vers le crime. - Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte (Seuil, 2006)- Département du 9-3, septembre 2005. Anna Doblinsky, jeune diplômée, rejoint son premier poste en collège à Certigny. HLM, zone industrielle, trafics de drogue, bagarres entre bandes rivales et influence grandissante des salafistes, voilà pour le décor. Anna est vite rappelée à sa judéité par l’antisémitisme ordinaire des élèves. Seul Lakdar Abdane, jeune beur particulièrement doué, sort du lot. Mais une erreur médicale, qui lui fait perdre l'usage d'une main, va tout bouleverser. Une fois enclenchées, il est des dynamiques qui ne s'arrêtent pas aisément, et la mort est parfois au bout. Commencé bien avant les émeutes des banlieues et le meurtre d'Ilan Halimi, ce roman dit des territoires de la République en train de sombrer dans la barbarie.
- Vampires (Seuil, 2011) (roman inachevé, publié à titre posthume) Quand un immigré roumain découvre au fond d'un hangar un quidam empalé sur un pieu de bois, le visage tordu de souffrance ante mortem et les entrailles broyées, dans la meilleure tradition des victimes de Vlad Tepes alias Dracula, resurgissent, du fond de l'Histoire, des terreurs ancestrales. Et si les vampires n'étaient pas morts? La famille Radescu, ces sans-âge au teint blafard, ces noctambules habitants de Belleville, n'ont pas la vie facile. Tuer le temps ne va pas de soi quand celui-ci renaît chaque jour, pour ainsi dire éternellement. Qui s'est jamais intéressé au sort de ces humains sur qui le temps n'a pas de prise? De ces humains interdits de soleil et alourdis de désirs inassouvis? Réintégrer la communauté humaine, en finir avec l'éternité; c'est le but qu'ils se fixent pour tenter d'échapper à cette existence désespérante.
- Récits
- Quelques dimanches au bord de Marne (Amattéis, 1990, avec PATRICK BARD) ;
- La Banlieue des quatre dimanches (Le Parcours, 1996, avec PATRICK BARD) ;
- Rouge c’est la vie (Seuil “ Fiction & Cie ”, 1998) ;
- Jours tranquilles à Belleville (Méréal “ Black process ”, 1999).
Tout commence par une photo : celle, traditionnelle, prise dans la cour d'une école primaire de Belleville, en classe de CP. Une photo qui, à elle seule, raconte bien des histoires. Et pose bien des questions sur l'avenir des enfants qui y figurent ....Thierry Jonquet habite Belleville depuis plus de quinze ans. Ce récit montre des instantanés, des croquis de la vie quotidienne, des choses vues, et compose un portrait iconoclaste de ce quartier mythique de Paris.
- Romans pour la jeunesse
- On a volé le Nkoro-Nkoro (Souris n°8, 1986) ;
- Lapoigne et L’Ogre du métro (Nathan “ Arc-en-poche ” n° 873, 1988, Rééd. sous le titre Lapoigne et l’ogre du métro, Nathan “ Pleine lune policier ” n°4, 1994) ;
- Paolo Solo (Nathan “ Arc-en-poche ” n°611, 1989) ;
- Pourquoi demander la lune ? (Nathan “ Marque-page ”, 1990) ;
- Un enfant dans la guerre (Gallimard Jeunesse “ Page blanche ”, 1990) ;
- Belle-Zazou (Mango poche “ Série verte ” n°8, 1993. Rééd. sous le titre Les Fantômes de Belleville, Mango Jeunesse, 2002) ;
- Lapoigne et la fiole mystérieuse, Paris, Nathan, coll. « Arc-en-poche » no 650, 1993 ; ill. par Erwann Surcouf, Paris, Gallimard, coll. « Folio junior/Galimard jeunesse », 2006 (ISBN 2-07-057180-7)
- La Bombe humaine (Souris n°4, 1994) ;
- Lapoigne à la chasse aux fantômes (Nathan “ Pleine lune policier ” n°31, 1995) ;
- Lapoigne à la Foire du Trône (Nathan “ Pleine lune policier ” n°72, 1997).
- Ateliers d'écriture
- Plus de toutous du tout (Ville de Rennes, 1991, sous le pseudonyme de PHIL ATHUR) ;
- C’est trop ! (Ville de Rennes, 1991, sous le pseudonyme de VINCE C. AYMIN PLUZIN) ;
- Sur la piste de Bostanzim (Findakly, 1999).
- Recueils de nouvelles
- La Vigie et autres nouvelles (L’Atalante “ Insomniaques & ferroviaires ”, 1998) ;
- La Folle aventure des Bleus... suivi de DRH (Gallimard "Folio 2€" n° 3966, 2004).
- Nouvelles
- Sans titre (in 813 n° 9-10, 1984) ;
- Automne (in Agenda noir, Locus, 1986) ;
- Les Rats (Cahier du CCI, 1986) ;
- That’s Entertainment (in Mystères 87, Livre de Poche n° 6365, 1987) ;
- Chers détectives (in Le Monde n° 13190, 26/06/1987) ;
- Les Gars du 16 (in Black Exit to 68, La Brèche, 1988) ;
- Sommeil (in Sous la robe erre le noir, Mascaret, “ Mascaret-Noir ”, 1989) ;
- Trente-sept annuités et demie (Le Dilettante, 1990) ;
- Juste pour la photo (in Une saison d’enfer, Messidor, 1991) ;
- Où l’on apprend que Jiri détient un étonnant secret (Le Faucon de Prague, chap. 2) (in Le Nouvel Économiste n °904, 23/07/1993) ;
- Saint-Cantan in memoriam (in Noces d’or, Série noire hors série, 1995) ;
- Le Témoin (in Pages noires, Gallimard “ Page noire ”, 1995) ;
- La Bataille des Buttes-Chaumont (La Loupiote “ Zèbres ” n°3, 1996 ; jumelé avec Un quart d’heure, pas plus de Francis Mizio) ;
- Natalya (in Chorus n° 16, 1996) ;
- La Vigie (in Le Monde n° 16030, 10/08/1996) ;
- La Colère d’Adolphe (in Les Treize morts d’Albert Ayler, Série noire n° 2442, 1996) ;
- L’Imprudent (in Douze et amères, Fleuve noir “ Les Noirs ” n° 36, 1997) ;
- C’est toujours les p’tits qui trinquent (in Libération n° 5339, 20/07/1998) ;
- Je ne vous dirai rien (in Télérama n° 2533, 29/07/1998) ;
- Belleville : Abel dans les tunnels (in Libération n° 5655, 24-25/07/1999) ;
- Nadine (in À mots ouverts, manuel scolaire de Français de classe de 5e, sous la dir. de Alain Pagès, Nathan, 2001).
- Ahmed, violé en garde à vue (in L’Événement du jeudi n° 759, 20-26/05/1999) ;
- Art conceptuel (in Ras l'front n° 76, juillet-août 2000)
- Le Mystère de la cellule 604 (in Libération n° 5986, 15/08/2000 ; in Les 7 familles du polar, Baleine hors coll., 2000) ;
- Hambourg, premier amour (in Hambourg : fictions, Eden Productions “ Eden noir ”, n°5, 2000) ;
- Vingt-cinq (in Lire n° 289, 10/2000) ;
- Ma puce (in Noir de taule, Les Belles lettres “ Le Cabinet noir/policier ”, 2001) ;
- Votre histoire ne tient pas la route (in Spécial livres Télérama, suppl. à Télérama n° 2670, 14/03/2001) ;
- La Folle aventure des Bleus… (in Le Monde n° 17886, 27/07/2002) ;
- Le Chef du réseau, ill. Jean-Christophe Chauzy (Casterman, hors commerce, 2003) ;
- DRH (novélisation de la pièce radiophonique La Leçon de management (in La Folle aventure des Bleus..., Gallimard "Folio 2€" n° 3966, 2004) ;
- Un débat citoyen, ill. Jean-Claude Götting (in Senso : magazine des sens et des mots n° 17, décembre 2004-janvier 2005).
- « Dans d'autres pays, qui sait... ». In Pouy, Jean-Bernard (dir.). Bloody Birthday : nouvelles. Paris : la Branche, 2008, p. 28-36. ISBN 978-2-35306-024-5. ill. Baru.
- Sous le pseudonyme de Ramon Mercader
- Du passé faisons table rase (Albin Michel "Sanguine" n°14, 1982) > réédité sous le nom de Thierry Jonquet ; Comprenant que le fait d'être membre de l'avant-garde de la classe ouvrière ne pouvait que lui être bénéfique pour sa promotion sociale à l'intérieur de l'usine, René adhéra au Parti. Le 22 avril 1947 : il venait tout juste d'atteindre ses vingt-sept ans. Et l'on vit bientôt le jeune Castel vendre l'organe central du Parti sur les marchés de Montmartre ou de Saint-Ouen, le dimanche matin. Cet être fragile, plein d'amertume à l'encontre de son enfance misérable, déjà marqué par les épreuves de la guerre, le Parti allait le transformer, lui donner cette belle assurance, cet allant imperturbable que tout le monde lui reconnaît. Mais le chemin est encore long, qui fera de ce militant obscur et sans grade le secrétaire général du Parti, lors du Congrès de 1972.
- Cours moins vite, camarade, le vieux monde est devant toi ! (Fleuve noir GF, 1984) ;
- URSS Go Home ! (Fleuve noir GF, 1985).
- Sous le pseudonyme de Martin Eden
- L’Enfant américain (Presses Pocket n° 3332, série David Lansky n°3, 1989, novélisation)
- Le Gang des limousines (Presses Pocket n° 3333, série David Lansky n°5, 1989, novélisation).
- Bandes dessinées, avec Jean-Christophe Chauzy
- La Vigie (Casterman, “ BD À Suivre ”, 2001) (Adapt. par T. Jonquet de sa nouvelle) ;
- La Vie de ma mère, face A (tome 1/2) (Casterman, “ Un monde ”, 2003) ;
- La Vie de ma mère, face B (tome 2/2) (Casterman, “ Un monde ”, 2003) ;
- DRH (Casterman, “ Un monde ”, 2004) (Adapt. par T. Jonquet de sa pièce radiophonique La Leçon de management) ;
- Du papier faisons table rase (Casterman, “ Un monde ”, 2006).
rongés avec délectation...
j'y reviendrai en cours d'année,
le temps de retrouver les articles que j'avais consacré à cet auteur.
Heureusement,
il m'en reste encore quelques uns à découvrir...
Un auteur qui savait créer un univers à chaque fois.
RépondreSupprimeren effet Alex,
Supprimervraiment un auteur que j'aime, et il me reste tout de même pas mal de titre à découvrir...
bises