en visitant les blogs, me viennent des envies de lecture...
sur une idée de de Vilvirt
semaine 3
Hôtel Adlon de Philip Kerr
Dans ce sixième épisode, retour aux sources.
Berlin, 1934 : Le monde est aveugle. Mais Bernie Gunther, lui, ne l’est pas. Après avoir quitté la police de plus en plus nazifiée, il est chargé de la sécurité des résidents du célèbre hôtel Adlon. Le dirigeant d’une entreprise de construction est retrouvé assassiné dans sa chambre. Quelque temps plus tard, on repêche le cadavre d’un jeune boxeur juif. Y aurait-il un lien entre ces deux meurtres ? Dans le même temps, Bernie fait la connaissance de deux résidents de l’hôtel : une talentueuse et ravissante journaliste qui milite pour que les États-Unis boycottent les Jeux olympiques de 1936 et un gangster américain proche de la mafia de Chicago, bien décidé à s’enrichir grâce aux J.O. Sur fond de montée de la discrimination à l’égard des juifs, Bernie découvre un réseau de sociétés écrans, destinées à détourner les sommes pharaoniques que les nazis sont prêts à dépenser pour exhiber le nouveau visage de l’Allemagne grâce à la construction du stade prévu pour accueillir les J.O. . La lumière sur cette affaire ne se fera que vingt ans plus tard, dans le Cuba prérévolutionnaire.
semaine 2
La grande maison de Nicole Krauss
tentatrice : wakinasimba (Alex) http://motamots.canalblog.com/archives/2012/01/15/22777999.html
À New York, un poète, Daniel Varsky, confie à une jeune romancière, Nadia, un bureau très particulier : ce meuble imposant (il possède 19 tiroirs) et entouré d’une véritable légende (il aurait appartenu à Federico Garcia Lorca) semble posséder une âme. Plus de vingt ans après, la fille de Daniel vient réclamer son héritage. À Londres, Arthur Bender doit affronter la mort de sa femme. Dans ses papiers, il découvre que celle qu’il croyait si bien connaître lui a caché toute une partie de sa vie. À Oxford, Isabelle, une américaine venue étudier en Angleterre, tombe amoureuse du fils d’un étrange antiquaire qui oeuvre pour la restitution des biens juifs confisqués par les Nazis. À Jérusalem, un père s’adresse à son fils, Dov, qu’il a tenté d’empêcher par tous les moyens de devenir écrivain, par peur des liens éternels entre souffrance et écriture. Trois villes, quatre histoires, un bureau : construit autour du secret et de la mémoire, ce roman à tiroirs célèbre le pouvoir du Livre et la puissance de la littérature.
Minuit de Dan Franck
Après Bohèmes, qui ressuscitait les années Montmartre et Montparnasse, et Libertad !, l’Espagne en feu des années 1930, Dan Franck poursuit son histoire des artistes et des intellectuels. Minuit court de la débâcle de 1940 à la Libération.
Dans cette nuit qu’on pense bien connaître, ses personnages sont inoubliables : traîtres et héros, petites mains, grandes plumes. André Malraux et la belle Josette Clotis, qui mourra les jambes tranchées sous un train. Sartre qui écrit au Flore, cigarette à la main, sur l’engagement et sur l’être. Louis Aragon, Picasso, Marguerite Duras rue Saint-Benoît, mais aussi Jean Prévost, mort au maquis, ou Saint-Exupéry, pataud et courageux. Jeanson et Desnos, rebaptisant « Je suis partout » en « Je chie partout ».
Une grande partie de la France qui peint, écrit, dessine, semble « faire avec ». Parfois elle trahit. Souvent elle collabore. L’horrible Jouhandeau crache sa haine. Drieu la Rochelle ne peut plus « baiser sa femme, parce qu’elle est juive. » Editeurs en quête de papier, cinéastes qui se cherchent de la bobine, écrivains apeurés, aventuriers ou coureurs, héros anonymes ou presque, comme Jean Desbordes, romancier mort sous la torture et qui ne parla pas, toutes ces figures font un livre fulgurant de vérité. C’est vrai, la France de Minuit est bien sombre : et sans légende.
Pourtant, impossible d’oublier Marc Bloch, sublime figure que Dan Franck nous fait connaître et aimer. Tout comme les réfugiés, moins connus, allemands notamment, Franz Werfel et Alma Mahler, Arthur Koestler, Manes Sperber et tant d’autres…
Virgil C. Gheorghiu : La maison de Petrodava
tentatrice : http://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2012/01/virgil-c-gheorghiu-la-maison-de.html
L'immense succès remporté par La 25e heure ferait presque négliger le reste de l'œuvre de Virgil Gheorghiu (1916-1992). L'exemple le plus choquant de cette tendance à l'oubli est le roman que voici. Paru initialement, en 1961, sous le titre La Maison de Petrodava, depuis longtemps introuvable, cette "rhapsodie roumaine", comme la qualifie Thierry Gillyboeuf dans sa préface, est "l'autre" chef-d'œuvre du grand écrivain. Mélange de roman et d'épopée, il raconte l'histoire à la fois grandiose et tragique d'une dynastie de montagnardes courageuses, de femmes inflexibles, intransigeantes jusqu'à l'extrême - c'est-à-dire jusqu'à la mort. "Ce n'est pas une œuvre de fiction pure, nous avertit Gheorghiu, mais plutôt une chronique du monde d'où je viens." Un monde peuplé - hanté, pourrait-on dire - d'animaux magnifiques et mystérieux, dotés de pouvoirs étranges : "les noirs chevaux des Carpates".
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Marthe, Histoire d'une fille - Joris-Karl Huysmans
tentatrice : http://livresacentalheure-alcapone.blogspot.com/2012/01/marthe-histoire-dune-fille-joris-karl.html
Marthe est une rousse flamboyante, elle a la bouche groseille et une " prestance de déesse des ornières ". Fille de joie à ses heures, elle fait la vedette à Bobino. Marthe croit alors accéder au bonheur en s'amourachant de Léo...
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